Rencontres : Kids, Gamins et Chenapans

2015_Foucault_1000Du 4 au 8 novembre 2015, 4e édition des Rencontres Michel Foucault, organisées par le TAP et l’Université de Poitiers, consacrées cette année au thème de l’enfance,

Entrée libre pour les conférences, tables rondes et expositions (sauf Musée Sainte-Croix),

 

Télécharger le programme complet des Rencontres Michel Foucault

 

 

CaptureLe 6 novembre, Inès de la Ville, Directrice du CEPE et Professeur des Universités en sciences de gestion,  animera, aux côtés de Christian Gautellier (Directeur de publication des CEMEA) et Rénald Lafarge (Ancien diplômé du CEPE et Directeur de l’Observatoire du Pôle Nova Child), une table ronde sur le thème : « Qui est cet enfant consommateur ? »

 

Pour cette quatrième édition, deux nouveautés sont à signaler. D’une part, quel que soit le thème annuel, nous leur avons assigné un titre générique, Rencontres Michel Foucault, en hommage au philosophe d’origine poitevine et par fidélité au premier sujet Michel Foucault, philosophe et militant. C’est pourquoi le TAP et l’Université de Poitiers ont créé ce temps fort, scientifique et artistique, dès mars 2013.
D’autre part, ce nouvel opus sur la question de l’enfance verra la réalisation d’une exposition sans précédent au TAP, réunissant d’importantes pièces contemporaines issues des trois FRAC (Fonds régionaux d’art contemporain) des régions Poitou-Charentes, Aquitaine et Limousin, préfigurant peut-être les nouvelles collaborations offertes par ces frontières régionales élargies…
Et, bien entendu, pour cette édition dédiée à l’enfant, Kids, gamins & chenapans, quatre « entrées » successives, une par jour, permettent de vous guider parmi les conférences et les tables rondes : La Construction de l’enfant, La Famille et l’enfant, La Société et l’enfant, L’Enfant (dés)enchanté. Enfin, d’autres expositions, des films et Next Day, le fameux spectacle de Philippe Quesne uniquement joué par des enfants, viennent nourrir — et non pas illustrer — la réflexion engagée par la pensée et le débat.

 

Contact : TAP – Théâtre Auditorium de Poitiers

Dans les coulisses du Studio 2 minutes …

DSC_0273 (002)C’est avec passion qu’Anthony Combeau, ancien étudiant du CEPE et aujourd’hui directeur du Studio 2minutes à Angoulême, nous a fait découvrir l’univers du dessin animé.

Au plan mondial, le marché de l’animation est dominé par 5 pays dont la France. A lui seul, l’Hexagone représente 40 % de la production européenne ce qui en fait donc le N°1 en Europe. Son savoir-faire créatif et technique dans la production d’animation est très convoité au sein des studios européens mais aussi d’outre-atlantique…

La production d’une série d’animation se réalise le plus souvent en collaboration avec les diffuseurs qui subventionnent la majeure partie de la production (27.2% en 2013). En effet, l’industrie de l’animation est très subventionnée en France : plusieurs acteurs interviennent en parallèle des diffuseurs afin de financer les productions comme par exemple le Centre National du Cinéma et de l’Image Animée (anciennement CNC), les coproducteurs et les préventes à l’étranger. Aujourd’hui, face à des difficultés de financement récurrentes, la majorité des productions émane de la demande des diffuseurs et rares sont les projets de créations issus des studios de production.

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Portrait de Diego PALMIERI, étudiant brésilien au CEPE

DiegoFaceDepuis septembre 2015, le CEPE compte dans les effectifs du Master 2 « Marketing Plurimédia et Consommation-Parcours Management des Marques et Produits Jeunesse », le brésilien Diego Palmieri. Diplômé en Journalisme, à l’Universidade Estadual de Londrina (UEL), et spécialisé dans le Marketing des Affaires, à l’Universidade Federal do Paraná (UFPR) – deux universités publiques brésiliennes-, Diego a décidé de tout « plaquer » au Brésil pour poursuivre son programme d’études en France : « C’était une décision très planifiée, et alors je suis ici! Je voulais toujours étudier à l’étranger, notamment en France, qui est un pays culturellement très riche et possède certaines des meilleures universités d’Europe».

Diego a pris cette décision après avoir travaillé pendant cinq ans dans un cabinet brésilien spécialisé dans les problématiques d’image et de la communication d’entreprises, où il coordonnait la communication d’entreprises nationales et étrangères comme InfoWatch, H&R Block, Giroflex, Kauffman Fellows, University of Southern California, Ideal Invest et Fundação Estudar (projet social du milliardaire Jorge Paulo Lemann) : «Ce travail était important pour mieux comprendre la relation entre les secteurs du marketing et de la communication dans les entreprises. De mon point de vue, ce sont des zones extrêmement connexes et c’est pour ça que je me veux spécialiser.»

Diego Palmieri, pourriez-vous nous parler de votre parcours?

Je suis diplômé en Journalisme au Brésil, où j’ai déjà travaillé dans une station de radio, quelques sites internet, journaux et magazines et une agence de presse. Mais j’ai toujours eu un intérêt pour le domaine des affaires. Voilà pourquoi j’ai décidé de travailler dans un cabinet spécialisé dans les problématiques d’image et de la communication d’entreprises et maintenant de retourner à l’université. Lire la suite

L’éducation à la consommation est plus que jamais nécessaire.

L’univers de la consommation, basé sur la pulsion, obéit à une logique opposée aux objectifs de l’éducation, qui vise à former des citoyens responsables de leurs choix.

GautelierChristian Gautelier, Directeur des publications des Cemea, président du collectif Enjeux e-médias Centres d’entraînement aux méthodes d’éducation active et intervenant au CEPE, témoigne dans le dossier « L’enfance, un marché qui ne connaît pas la crise ».

« L’éducation à la consommation doit être articulée à une approche plus globale de l’éducation. Elle s’inscrit dans un modèle de société plus large, qui inclut le développement durable, le regard sur le gaspillage… Elle touche à la question du développement de l’enfant, des valeurs qu’on veut transmettre. Dans notre approche, nous la couplons aussi avec l’éducation aux médias et à la société numérique, car les stratégies marketing passent souvent par les réseaux sociaux type Facebook, et les plates-formes interactives ».

L’enfance, un marché qui ne connaît pas la crise.

Les secteurs de consommation qui concernent les enfants et les adolescents sont particulièrement florissants. Mais ce marché n’est pas à l’abri de certaines dérives.

Inès de la Ville, témoigne dans le dossier « L’enfance, un marché qui ne connaît pas la crise » :

L'enfance un marché qui ne connaît pas la crise 1et2_Page_1 (002)« Dans les secteurs où ils gardent un peu la main, les parents arbitrent avec le désir impérieux d’être un «bon parent». On voit même se développer«un marché de l’anxiété parentale», constate Valérie-Inès de La Ville, professeur de gestion à l’IAE de Poitiers et directrice du Centre européen des produits de l’enfant (CEPE). Le succès des produits parascolaires, jeux d’éveil ou «éducatifs», en atteste. Tout comme l’explosion du «school business», du soutien scolaire payant (type Acadomia) aux prépas privées ».

 

 

L'enfance 2« De façon plus fondamentale, poursuit Inès de La Ville, la question se pose de la place de l’enfant dans notre société de consommation. «On ne peut pas faire en sorte que l’enfant échappe au monde marchand, estime-t-elle.En revanche, on se doit de l’accompagner.» Ce devrait être, selon elle, l’un des rôles de l’école. «On consomme tous les jours de notre vie, mais on ne nous apprend jamais à consommer, constate-t-elle. Or ce devrait être aussi important que d’apprendre à lire, écrire, et compter.» »

 

Reperes

Ouvrage : « Où va l’éducation à la consommation », Inès de La Ville et Christian Gautellier, Ceméa publications.arton6932

 

 

 

Le secteur du Jeu Vidéo en quête de compétences marketing …

SNJV 2015 Julien et étudiantsJulien Villedieu, Délégué Général du Syndicat National du Jeu Vidéo (SNJV), est intervenu au CEPE le 15 octobre dernier pour présenter ce syndicat professionnel  qu’il a rejoint en 2008 lors de sa création. Le syndicat représente les producteurs de jeux vidéo en France et a pour mission de défendre leurs intérêts auprès des pouvoirs publics ou des médias. Le syndicat est notamment à l’origine de la création du crédit d’impôt pour le jeu vidéo, d’un fonds d’aides à la production, ou encore du référentiel des métiers du jeu vidéo. Il compte actuellement 200 adhérents, soit 90 % du poids économique du jeu vidéo en France.

La présentation avait pour but de nous informer sur le marché du jeu vidéo du point de vue des producteurs. En effet le jeu vidéo est souvent abordé sous l’angle des consommateurs mais rarement sous l’angle des industriels du secteur. Pour cela M. Villedieu a utilisé une partie du « baromètre du jeu vidéo » que le SNJV réalise avec l’IDATE de façon annuelle, qui présente différents indicateurs sur le marché comme le taux de croissance, le taux d’embauche ou encore la structure de financement des entreprises.

La présentation a été très riche en informations, notamment en termes de chiffres sur l’industrie, dont les principales sont les suivantes :

  • 3 pôles du jeu vidéo en France : L’Ile de France, Le Languedoc-Roussillon et la région Rhône-Alpes
  • Plus de 50% des entreprises ont moins de 5 ans
  • Dématérialisation du marché, mais 40% du chiffre d’affaires total réalisé par le secteur provient du marché physique
  • 650 nouveaux jeux ont été mis en production en 2015
  • 80% des jeux génèrent entre 0 et 10 000$ par mois.
  • 45% du chiffre d’affaires du secteur se fait à l’étranger
  • 63% des embauches sont fait en CDI en 2015
  • Des entreprises de petite taille avec une trésorerie très faible
  • Le besoin en compétence marketing est très important dans toutes les petites et moyennes structures

Le marché du jeu vidéo en France est un marché hyper concurrentiel, qui souffre d’un problème majeur de financement. Les grosses entreprises comme Ubisoft, Arkane studios ou Quantic Dream ont des situations financières stables. Mais les petites structures, qui développent des jeux mobiles, avec peu de visibilité, souvent sur un modèle de freemium, ne parviennent pas à maintenir une situation financière viable. Le besoin en savoir-faire marketing de ces entreprises est donc très fort car elles ont besoin de compétences managériales et théoriques pour gérer des équipes de créatifs souvent réticents au marketing. La présentation s’est terminée ensuite par une séance d’échanges avec Julien Villedieu. Il nous a notamment conseillé de cibler pour nos stages de Master 1 ou bien nos recherches d’emplois, ces  petites entreprises, afin d’acquérir une expérience pour pouvoir viser des structures de taille plus importantes par la suite.

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Article rédigé par Salvatore Vennettilli, étudiant en Master 1 « Marketing Plurimedia et Consommation ».

Le Global Kids Media Congress (GKMC) 2015

Le Pôle Image Magelis, en partenariat avec le CEPE, invite annuellement l’ensemble des chaînes jeunesse afin d’échanger et réfléchir aux questions sur l’enfant et les médias.

GKMC

 

Le CEPE a abordé et débattu avec les responsables des chaînes participantes les questions des évolutions des contenus, nouveaux médias et habitudes de consommation, interactivité et rôle à venir des jeux, globalisation et localisation, psychologie des enfants face aux médias, changements des financements , différents partenariats et concurrences à venir.

 

 

 

 

La prochaine édition de cet événement convivial aura lieu en mars 2016 !

 

 

Les enfants et les médias, un thème d’actualité ?

Global Kids Media 19032014 003Lors du Global Kids Media Congress les 19 et 20 mars derniers, Avril Blondelot (International Research Manager chez Eurodata) a présenté le secteur de la télévision enfantine, par le biais du Kids TV Rapport. Il faut savoir que Eurodata est spécialisée dans l’étude des audiences et la veille du marché de la télévision au niveau international. Cet organisme est en partenariat avec la société Médiamétrie spécialisée dans les études et mesures de l’audience audiovisuelle française ainsi que, dans l’analyse des comportements des spectateurs. Ensemble, ils  sont chargés notamment de définir les tendances à venir du marché et de la société. Les analyses couvrent une centaine de territoires et plus de trois milliards de téléspectateurs. Lire la suite

Les Master 2 du CEPE en « Visite V.I.P » au Futuroscope !

Master 2-Visite Futuroscope 2015Dans le cadre de notre projet d’études en collaboration avec Ubisoft, nous avons eu l’opportunité d’être invités par Amy Jenkins (Directrice du développement, Ubisoft France) et son équipe à découvrir le Parc d’attraction du Futuroscope et ses coulisses.

Nous avons eu la chance d’avoir une visite « V.I.P. » ! La matinée a été consacrée à un échange très instructif avec Rémy Tréguier, directeur des 16 boutiques du parc qui travaille depuis 20 ans au Futuroscope. Rémy Tréguier nous a fait part de son expertise et nous a permis d’appréhender les aspects spécifiques qui caractérisent la gestion d’un parc d’attractions particulièrement riche qui a accueilli plus de 46 millions de visiteurs depuis son ouverture en 1987.

Master 2 - Visite Futuroscope 2 2015La journée s’est poursuivie par la découverte de différentes attractions du parc selon l’humeur et les envies de chacun. C’était génial !

Nous remercions vivement notre partenaire Ubisoft de nous avoir donné l’opportunité de cette visite qui a illustré de façon vivante et concrète des concepts liés au « marketing expérientiel » que nous avions précédemment abordés en cours.

Adeline EVEN et Marine BEUCHERIE, étudiantes en Master 2 Marketing Plurimédia et Consommation « Parcours Management des Marques et Produits Jeunesse »