Intervention – Nathalie NICOL

Si vous êtes un étudiant passionné par le marketing et que vous souhaitez explorer en profondeur l’univers de la distribution, le cours de Nathalie Barbier-Nicol au CEPE est une opportunité exceptionnelle. Avec sa double expertise en marketing et en enseignement supérieur, Mme Barbier-Nicol apporte une perspective unique sur les aspects clés de ce secteur en constante évolution.  Vous explorerez également les circuits de vente en ligne et comprendrez en profondeur le comportement des consommateurs dans l’ère numérique.

Rejoignez nous au CEPE pour vous préparer à intégrer le monde de la distribution et du marketing jeunesse.

NATHALIE BARBIER-NICOL – UNE VISION INNOVANTE DE LA DISTRIBUTION ET DU MARKETING

Nathalie Barbier-Nicol a acquis une double expertise remarquable. Après une carrière réussie dans le marketing et le développement commercial, elle a rejoint le secteur de l’enseignement supérieur en 1998, apportant ainsi une expertise unique à ses étudiants. Son parcours professionnel l’a conduite à occuper des postes de direction à l’ESCE et l’EM Normandie. Elle est actuellement en charge des accréditations et des données au sein du groupe EDHEC.

ENRICHIR L’EXPERIENCE DE CONSOMMATION : UNE SESSION EDUCATIVE AVEC NATHALIE BARBIER-NICOL

Dans notre échange avec Mme Barbier-Nicol, nous avons analysé des processus de distribution, depuis la production jusqu’à la consommation, pour comprendre comment les produits parviennent au consommateur final. Ensuite, nous avons examiné les fonctions traditionnelles et nouvelles de la distribution, soulignant comment les rôles se diversifient, de l’assortiment de produits au service après-vente, ainsi que l’émergence de fonctions relationnelles et expérientielles. Nous avons approfondi les dernières tendances et innovations dans le secteur de la vente en ligne, en mettant un accent particulier sur les défis et opportunités du e-commerce. L’expérience de consommation met l’accent sur les évolutions du comportement des consommateurs à l’ère numérique et souligne l’importance de l’engagement et de l’expérience personnalisée.

La deuxième partie de notre échange avec Madame Barbier-Nicol a porté sur les stratégies de distribution, un aspect crucial dans le succès commercial d’un produit. Nous avons exploré la perspective intensive, qui vise à maximiser la distribution numérique et la valeur par le biais d’un grand nombre de distributeurs, notamment dans les hypermarchés et supermarchés. Nous avons étudié également l’approche sélective, qui se concentre sur un nombre restreint de distributeurs dans des zones géographiques spécifiques, en accord avec l’image de marque. Ensuite, nous avons analysé la distribution exclusive, une stratégie limitant la distribution à un seul distributeur par ville pour une approche plus personnalisée et spécifique.

En outre, nous avons discuté des critères de décision de distribution, en tenant compte du produit lui-même, avec son cycle de vie, la nature de l’achat (impulsif, programmé ou exclusif), son aspect expérientiel et la nécessité de conseils à la vente.

 

Rédigé par Kiara CUEDARI

Etudiante en Master Digital Youth Marketing CEPE

Intervention Martial DOUMERC – FJP (Fédération française des industries Jouet – Puériculture) :

 

 

Vendredi 10 novembre, nous avons eu le plaisir d’accueillir Martial DOUMERC de la FJP (Fédération française des industries Jouet – Puériculture). Membre de la FJP depuis 2013 en tant que responsable du service sécurité qualité et environnement, Martial DOUMERC nous a partagé son expertise concernant la réglementation des jouets en France et en Europe.

La FJP, fédération unique en France a pour objectif de soutenir et promouvoir les intérêts des fabricants de jouets et de puériculture. Avec plus de 125 ans d’expérience, la fédération compte 80 adhérents représentant 80% du marché de la puériculture en valeur. Elle comprend des acteurs majeurs tels que Sentosphere, Hasbro, Mattel, ou encore Asmodee.

Martial DOUMERC a souligné que le jouet est le produit le plus réglementé en Europe et que la sécurité des jouets est notamment régie par la directive européenne 2009/48/CE, qui couvre les risques mécaniques et physiques, chimiques, électriques, électromagnétiques, hygiéniques, radioactifs, et d’autres risques émergents comme l’exposition aux écrans, les problèmes de cybersécurité ou le contrôle parental. Cette directive a été transposée à l’échelle nationale, en France avec le Décret 2010-166 & Arrêté 24 février 2010 sur la Sécurité des jouets, le code des télécommunications et la loi Informatique et libertés (RGPD).

Martial DOUMERC a également défini le concept de norme et comment elle était élaborée avant d’illustrer la distinction entre ce qui est considéré comme un jouet et ce qui ne l’est pas, en utilisant divers exemples. Enfin, il a souligné l’importance croissante de l’économie circulaire dans l’industrie du jouet. Il a notamment fait référence à la Loi Grenelle (2009), la loi TECV (2015), la loi AGEC (2020), et la loi Climat et Résilience (2021). Il a par ailleurs abordé le sujet de l’économie de la fonctionnalité au sein de cette économie circulaire qui est en question aujourd’hui et qui peut potentiellement bousculer l’économie des entreprises à travers des pratiques telles que la location, le prêt et l’échange.

En résumé, l’intervention de Martial DOUMERC nous a offert un aperçu approfondi de l’industrie des jouets et de sa réglementation nous permettant en tant qu’étudiants en M2 Digital Youth Marketing de renforcer notre compréhension des défis et des responsabilités des acteurs de ce secteur.

Rédigé par Selma EMBOUAZZA – Etudiante en Master 2 Digital Youth Marketing

 

 

 

Intervention Héloïse LEROY – ARPP

Une journée dans la peau d’un juriste en publicité

Le 13 septembre 2023, nous, étudiants du master 2 Digital Youth Marketing du CEPE d’Angoulême avons accueilli Madame Héloise LEROY, juriste en droit de la publicité au sein de l’ARPP (Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité). Durant son intervention, elle a présenté l’ARPP, son rôle ainsi que ses diverses missions. Elle nous a permis de connaître le monde de la régulation publicitaire et nous a également apporté des précisions sur les pratiques et le fonctionnement du secteur publicitaire.

Dans un premier temps, Mme Leroy nous a présenté l’ARPP, en expliquant comment et pourquoi cette association a été créée, ainsi que son mode de fonctionnement. L’ARPP a vu le jour en 1935 en tant qu’association financée et administrée par des professionnels. À ses débuts, elle était connue sous le nom de « Bureau de vérification de la publicité » avant de devenir l’Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité (ARPP) en 2008. Elle regroupe désormais plus de 1000 adhérents, ces adhésions étant volontaires. Les entreprises s’engagent à participer à l’élaboration des règles déontologiques et acceptent de modifier leurs publicités si nécessaire. Pour rester en phase avec l’évolution du secteur, ces règles sont régulièrement mises à jour, sans contrainte juridique.

Leur mission consiste à sauvegarder la confiance du consommateur à l’égard de la publicité, des marques et des entreprises, tout en préservant la créativité publicitaire pour anticiper et éviter l’instauration de réglementations restrictives. L’ARPP s’engage en faveur d’une publicité loyale, authentique et saine, en travaillant activement pour promouvoir une publicité respectueuse et socialement responsable.

Madame Leroy nous a incités à réfléchir sur les limites de ce qui est acceptable dans le domaine de la publicité en général, mais surtout en ce qui concerne les jeunes consommateurs. À l’aide d’exemples concrets de publicités, nous avons été mis au défi de nous mettre dans la peau de juristes, en observant, analysant et évaluant leur conformité. Cette expérience nous a permis de prendre conscience des diverses règles et subtilités inhérentes à la publicité, une perspective précieuse pour nous en tant que futurs professionnels du marketing jeunesse.

Rédigé par Belle-Salama ABDOU – Etudiante en Master 2 Digital Youth Marketing

Le Festival Courant 3D 2023

Dans le cadre de la 11ème édition du Festival Courant 3D qui a eu lieu à Angoulême du 10 au 15 d’octobre 2023, nous avons mené une enquête auprès des collégiens sur des films mobilisant la réalité virtuelle, la réalité augmentée et l’intelligence artificielle dans le cadre de notre cours : « Piloter un projet plurimédia ».

Le festival Courant 3D est un événement qui se tient annuellement en octobre à Angoulême et qui célèbre l’innovation cinématographique et les arts numériques. Il est composé de diverses activités telles que des conférences, des expositions, des performances, des ateliers destinés aux artistes, cinéastes, producteurs, étudiants et au grand public intéressé par le sujet. Il est soutenu au niveau local par le Pôle Image Magelis, la Cité de la bande dessinée et de l’image, la Région Poitou-Charentes et nationalement par le CNC.

Par ailleurs, l’objectif du festival est de promouvoir et de questionner les nouvelles écritures et les nouvelles technologies immersives et interactives utilisées dans la production audiovisuelle et cinématographique. C’est la raison pour laquelle, il s’organise autour de plusieurs axes : la diffusion de films en relief, en XR, au format vertical, ou issus de l’Intelligence Artificielle ou en réalité augmentée.

Les collégiens sont venus au CGR pour assister à la diffusion de 3 films sélectionnés par François Serre (Directeur du festival Courant 3D, avec qui nous collaborons). L’objectif de l’enquête est d’évaluer le degré de familiarité et de connaissances des collégiens sur les nouveaux formats et nouvelles expériences d’immersion virtuelle, afin de permettre au festival de s’adapter à sa cible.

À cette occasion, nous avons aidé à l’encadrement de la venue des collégiens et étudié leur réaction face aux différents films (diffusés dans l’ordre suivant) :

– ALL WE KNOW ABOUT YOU : Un court métrage réalisé avec l’intelligence artificielle.

– ATOM : Film en relief visionné avec des lunettes 3D, qui a été entièrement réalisé par le biais d’algorithmes.

– TANTALE : Film interactif dans lequel le spectateur peut choisir le développement du film qui peut aboutir à 25 fins différentes.

Certains des collégiens avaient déjà connaissance de ce type de technologie lorsque d’autres n’en avaient jamais entendu parler. Les réactions ont globalement été positives malgré parfois la complexité de la narration. Cette occasion a constitué la première phase de notre enquête qui va se prolonger par la réalisation des focus group auprès de ces collégiens pour approfondir notre analyse.

Rédigé par Darwin CANDIA BARRIOS, Kinz MOUNIER and Selma EMBOUAZZA

Etudiants en Master Digital Youth Marketing

Atelier « La Fresque du Numérique »

Vendredi 8 septembre 2023, nous avons participé toute la matinée à un atelier appelé « La fresque du numérique ». Les deux promos de Master 2 étaient réunies afin de tenter de décortiquer les usages du numérique afin de mieux comprendre l’origine et la fabrication des appareils que nous utilisons et leur impact d’un point de vue écologique.

Bien que les activités numériques fassent partie de notre quotidien (telle une extension de nous-mêmes), nous sommes bien souvent aveuglés par la facilité de leur accès sur le marché et leur évolution exponentielle, qui masquent les dangers écologiques qu’elles provoquent. Mais lorsque l’on creuse un peu, on constate que ces bijoux technologiques ne sont pas de simples objets facilitateurs de vie, mais bien le résultat d’un sacrifice imposé à notre planète, du pillage de ses ressources, mais aussi de notre humanité : un processus dont nous sommes en grande partie responsables, et sur lequel nous pouvons donc agir. Car comme nous l’avons constaté, la majeure partie de la production de déchets numériques est générée par les usagers et non les « datas center » ou les infrastructures réseaux.

Il est donc important, dans le contexte actuel d’épuisement des ressources planétaires, de mieux comprendre la réalité des enjeux qu’implique le numérique et de s’y adapter, surtout en tant que futurs managers marketing.

Nous avons donc, par groupe, lu et placé des cartes pédagogiques sur une fresque que nous avons ensuite décorée à notre guise afin de comprendre les mécanismes liant les activités numériques aux enjeux environnementaux et humanitaires. Parmi les choses que nous avons apprises, nous pouvons en citer certaines qui nous ont marqués :

– « l’obsolescence psychologique », c’est-à-dire le fait de décider de l’obsolescence d’un objet numérique en fonction de critères éphémères comme des effets de mode

– « le sac à dos écologique » représenté sous la forme d’un iceberg, qui nous apprend que pour fabriquer un ordinateur de 2kg (face visible de l’iceberg), il est nécessaire d’utiliser 800 kg de ressources (face cachée de l’iceberg).

– « le décyclage » : le recyclage présente aussi des limites ! En effet, lorsqu’il est pratiqué, lui aussi a ses propres limites liées à la composition des matériaux qui constituent le produit recyclé et qui empêchent un recyclage infini. C’est ce qu’on appelle le « décyclage », ce phénomène par lequel un élément recyclable finit par se transformer en déchet ultime, c’est-à-dire non recyclable.

« L’effet rebond » : le fait de se tourner vers un usage jugé meilleur (comme par exemple remplacer la consommation de vidéos longues durées (très polluantes) par un contenu de courte durée (moins polluant). Cette démarche est vite contrebalancée par l’addiction qui pousse à remplacer la longue durée d’une vidéo par la quantité de vidéos courtes regardées, ce qui revient finalement au même.

En fait, on se rend compte que pour améliorer notre consommation nous devons changer complétement nos modes d’usage, envisager de manière différente le numérique, en changeant vraiment nos habitudes. Voici quelques-unes des solutions apportées par l’atelier, que nous avons dû classer en fonction de leur degré de facilité d’application et de leur degré d’impact réel : la dé-numérisation de nos activités, la protection de notre matériel digital, l’éco-conception du matériel numérique, la mutualisation…
Finalement, cet atelier pédagogique nous a permis de comprendre l’envers du décor du numérique, de manière simple mais précise. Nous sommes d’accord pour dire que nous souhaitons que tout le monde soit plus éclairé sur le sujet, pour lever le voile sur cette « Frasque cachée du numérique » (titre donné à leur fresque par un des groupes), y compris les étudiants en marketing. Car, vendre c’est bien, mais vendre mieux, c’est encore mieux !
Le mot de la fin sera une citation qui a été employée par un de nos intervenants et qui, je le pense, peut résonner en chacun de nous aujourd’hui. Son auteur n’est autre que Gandhi : « Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde ».

 

Rédigé par Kinz MOUNIER – Etudiante en Master 2 Digital Youth Marketing

 

 

 

 

 

Portrait de Nour EL ABBADY, étudiant en 2022-23

 

  1. Pourriez-vous nous parler de votre parcours en Egypte ?

Après avoir terminé mon baccalauréat égyptien avec un pourcentage de 94,5% (équivalent de mention « très bien » en France), j’ai décidé de continuer mes études au département francophone de gestion à l’université de commerce à Alexandrie. Cette filière unique qui est en partenariat avec l’IAE de Poitiers a été très intéressante depuis le premier jour. Après 4 années de formation, j’ai obtenu ma licence de gestion et ensuite Master 1 management international de l’IAE de Poitiers.

  1. Pourquoi avez-vous choisi le CEPE-IAE de Poitiers ?

Pour la 2ème année de master, je voulais choisir entre une grande variété des formations proposées par l’IAE de Poitiers et en effectuant la recherche, je suis tombé sur le master 2 Digital Youth Marketing proposé par le CEPE-IAE à Angoulême. J’ai trouvé cette formation hyper intéressante et surtout unique puisqu’elle se focalise sur le marketing à destination de l’enfant et jeune publique et tous les produits lies à cette cible (jeux vidéo, projet multimédia, plateformes digitales, BD…).

 Qu’est-ce qui distingue la formation au CEPE-IAE de Poitiers de la formation en Egypte ?

Une des meilleures choses que je trouve ici au CEPE sont les intervenants qui nous aident à faire la liaison entre notre formation et la vie pratique à travers des différents projets, des cas concrets et des exercices réels. Par ailleurs, la diversité des fonctions que ces intervenants occupent au sein de leurs entreprises m’a aidé à bien comprendre les différentes tâches de chaque poste de travail et m’a permis d’orienter mes choix pour le futur. La formation m’a aussi donné la chance d’en savoir plus sur des différents aspects du marketing que je n’ai pas eu l’opportunité d’étudier en Égypte comme le licensing et la distribution omnicanal.

  1. Quels sont vos plans après le master « Digital Youth Marketing » ?

Il y a deux ans, j’ai commencé mon petit projet d’une boutique virtuelle de vêtements de marque dédiée aux jeunes, en Egypte.  D’ailleurs, c’était une des raisons pour laquelle j’ai choisi ce master. Il m’aide à comprendre non seulement les comportements d’achat de mes clients mais aussi les meilleurs outils pour les cibler. Après ma formation et mon stage, j’aimerais retourner en Égypte pour poursuivre le travail sur mon projet de boutique virtuelle et créer le plus grand site de vêtements de marque pour les jeunes en Égypte.

Emmanuelle MARTIN – Notre étudiante stagiaire dans une maison d’édition à Lyon

 

Bonjour à tous,

 Je m’appelle « Emmanuelle MARTIN ». J’effectue mon stage de fin d’études à Lyon dans la maison d’édition Lelivrescolaire.fr qui, comme son nom l’indique, édite des manuels scolaires papier et numériques. 

Je travaille au sein de la BAP (la brigade d’accompagnement des professeurs) où j’effectue des missions variées : du marketing opérationnel à du commercial en passant par de la communication. Comme notre nom le désigne nous accompagnons les professeurs de toutes les manières possibles pour comprendre leurs besoins et leur faciliter la vie grâce à nos manuels numériques. 

Ainsi, mes principales missions sont :

  • Faire du phoning et de l’emailing,
  • Animer des webinaires,
  • Mettre en place des stratégies de communication avec l’équipe CM,
  • Travailler sur des supports marketing,
  • Faire du support/formations auprès des professeurs et des déplacements dans les établissements.

J’ai également quelques missions annexes comme :

  • Participer aux stratégies de déploiement des manuels numériques,
  • Écrire la gazette de l’entreprise
  • Organiser un évènement avec les professeurs de la communauté, c’est à dire ceux qui ont contribué à élaborer nos manuels. 

L’équipe qui m’encadre m’a confié beaucoup de responsabilités. L’ambiance de travail est très sympa et toutes les connaissances que j’ai pu acquérir dans le master 2 DIGITAL YOUTH MARKETING me permettent d’être à l’aise dans les différentes missions que j’effectue durant mon stage.

 

 

Florian BRUNO – Notre étudiant stagiaire chez Nintendo France

Bonjour à tous !

Cela fait 2 mois que je suis en stage chez Nintendo et j’adore cette expérience. L’équipe est top, les locaux sont très beaux et agréables et surtout, les missions que l’on me confie comme assistant d’une chef de produit sont vraiment intéressantes.

Les deux premiers mois, j’ai pu travailler sur le lancement de trois jeux en même temps. Cela demande beaucoup d’organisation et d’adaptation car il faut rapidement apprendre à être efficace et fiable.

Pour l’instant, je suis dans l’opérationnel et les tâches qui me sont confiées sont très similaires à celles d’un chef de projet, car je coordonne nos différents prestataires (agence de création, régie publicitaire, agence de design, agence RP…) pour mener à bien chacune des actions marketing. J’ai beaucoup de missions différentes et valorisantes, avec beaucoup de responsabilités :

  • J’ai été chargé de réaliser le doublage de trailers et pub pour un jeu : casting, rédaction de script, enregistrement et retour sur le ton. J’ai fait valider le rendu par la directrice marketing.
  • J’ai géré la création de plusieurs pubs pour la TV et les réseaux sociaux.
  • J’ai élaboré un kit de relation presse à envoyer à des influenceurs pour qu’ils créent du contenu avec.
  • J’ai géré la création de plusieurs PLV à afficher dans les GMS.
  • J’ai géré la réalisation de « créas print » pour les magazines pour enfants : Le Journal de Mickey, J’aime Lire, Super Picsou Géant, Science et vie Junior..
  • J’ai géré des campagnes d’influenceurs avec des créateurs TikTok.
  • J’ai aidé à la mise en place de « preview » avec des journalistes pour qu’ils testent le jeu en avant-première et pour créer de l’awareness avant la sortie.

La bonne nouvelle, c’est qu’au bout de trois mois, l’équipe m’a confié mon premier défi : gérer le lancement d’un jeu de A à Z. !  J’ai commencé par rédiger un plan marketing avec un benchmark des jeux similaires afin d’estimer les ventes du jeu, j’ai renseigné les cibles pertinentes et j’ai regroupé les messages à mettre en avant pour chacune des cibles. J’ai soutenu mon plan marketing devant mes supérieurs afin qu’ils décident du montant à accorder pour promouvoir le jeu. Maintenant, je dois établir un plan web pour déterminer les plateformes sur lesquelles on va faire de la publicité : YouTube, Facebook, Insta, Twitter… Ainsi qu’un plan RP pour déterminer les influenceurs les plus pertinents pour notre cible.

Ce stage chez Nintendo France est une expérience très enrichissante et je peux dire sans me tromper qu’il constitue une mise en pratique directe des enseignements dispensés dans le Master DIGITAL YOUTH MARKETING. »

Intervention Thibault LELONG – Responsable Diversifications au Studio Adventure Line Productions

Vendredi 21 janvier 2022, nous avons eu l’occasion de recevoir au CEPE Thibault Lelong, Responsable Diversification au studio Adventure Line Productions (Groupe BANIJAY). A la fin de sa journée d’intervention, Thibault Lelong a accepté de nous accorder une courte interview que voici :

Présentation :

Je suis Thibault Lelong, diplômé du Master 2 DIGITAL YOUTH MARKETING en 2010.
Je suis aujourd’hui Responsable Diversification chez Adventure Line Productions qui est le producteur de programmes de flux pour la télévision, notamment de jeux d’aventure comme Fort Boyard, La Carte aux trésors et Koh-Lanta. Mon rôle consiste à diversifier les activités de la société, en gérant par exemple les droits des « marques antenne » et en développant une stratégie de Licensing.

Parcours professionnel :

J’ai effectué un stage de fin d’étude de 6 mois dans le groupe M6 au département licences puis j’ai trouvé un poste d’assistant commercial chez ALP pour un CDD 6 mois. J’ai travaillé ensuite en tant qu’assistant Licensing chez Studio 100 qui produisait à l’époque des dessins animés en images de synthèse comme Vic le Viking, Heidi ou encore Maya l’abeille durant 1 an. Enfin, j’ai réintégré ALP en tant que Coordinateur Licences tout d’abord, pour évoluer jusqu’à prendre la tête du service quelques années plus tard.

Qu’est-ce qui vous plait le plus dans votre poste de responsable diversification ?

Ce que j’apprécie le plus c’est la diversité des sujets sur lesquels je travaille. Quel que soit le projet, je suis présent de A à Z sur toutes les étapes, ce qui rend mon poste super intéressant.

Je discute avec un client/prospect de tous les aspects du projet envisagé. J’en négocie les conditions commerciales et juridiques, et rédige les contrats de licence. Sur les processus, j’interviens dès la réception d’un brief jusqu’aux détails du packaging, c’est très complet. Je vais également jouer un rôle créatif dans l’accompagnement des partenaires pour le développement d’un produit ou la création d’une offre. Accompagnement éditorial ou graphique, j’épaule nos partenaires dans leur communication autour de nos projets. Je traite également sur le volet financier, de l’analyse du P&L* d’un projet à la remontée de royautés. (*« profit and loss » ou P&L est, en finance, une façon de modéliser un projet afin de faire apparaître la marge qui peut être récupérée.)

Je touche à des secteurs d’activité divers, qui me permettent d’avoir des problématiques toujours différentes et intéressantes. De l’édition au textile en passant par le scolaire et parascolaire, de l’escape game à la réalité virtuelle en passant par le jeu vidéo, le renouveau est permanent.

En quoi le fait d’avoir appréhendé ces notions durant le master vous a aidé ?

En effet, les connaissances théoriques acquises, notamment en droit de la PI ou en licensing, ont été très formatrices, à titre personnel, car quand je suis arrivé sur le marché de la licence je savais ce qu’était un deal mémo, ce qu’il y a dedans dans les grandes lignes, ce que c’est qu’une licence, un ayant droit, comment on protège une marque et comment on l’enregistre à l’INPI… J’avais donc toutes ces connaissances théoriques et pratiques spécifiques sur le marché de licence qui m’ont permis d’appréhender mes premières missions avec les bases nécessaires.

Objectif professionnel à long terme

Continuer ce que je fais c’est-à-dire continuer à développer les marques mais aussi continuer la politique de développement stratégique des licences dont j’ai la charge et continuer à faire rayonner les programmes en-dehors de leur diffusion, par des produits, des expériences et des partenariats de qualité.

Un conseil pour les étudiants du Master DIGITAL YOUTH MARKETING ?

Vous n’en avez peut-être pas forcément conscience en y étant encore, mais la formation que vous y recevez au CEPE-IAE de Poitiers est de grande qualité et vous apporte énormément d’informations actualisées. Avec le recul, nous, les anciens, le voyons dans nos différentes carrières. C’est également pour cela que nous revenons partager avec vous nos expériences et que nous recrutons des stagiaires issus de ce parcours que nous connaissons. Rendez-vous compte de la qualité de la formation et considérez-la comme une force. Mettez-la en avant dans la recherche de vos futurs postes, car elle est un véritable atout !

Témoignages de quelques élèves :

« Je remercie Thibault Lelong d’avoir partagé avec les étudiants du CEPE son métier ! Son expérience et ses connaissances ont été très instructives et nous ont permis de comprendre et d’appréhender le licensing d’un point de vue opérationnel comme stratégique. Le licensing est bel et bien un des enjeux clés dans le marketing de demain. Il m’a conforté dans mon envie de travailler dans ce domaine. » Florian Bruno

« L’intervention de Thibault a été très enrichissante. Elle nous a en effet permis de comprendre le quotidien et les missions d’un responsable diversification mais avant tout de savoir négocier une licence avec les outils que cela implique ! Merci à lui d’avoir pris de son temps pour nous apprendre de nouvelles choses nous permettant ainsi d’être bien préparés pour notre stage. » May-Line David

« L’intervention de Thibault LELONG était très intéressante et enrichissante tout au long de la journée. En effet, nous avons appris beaucoup de choses sur Adventure Line Productions et sur le licensing que peut effectuer Koh-Lanta, émission produite par ALP. » Bastien Noureau

Par Emmanuelle MARTIN – Etudiante en Master 2 Digital Youth Marketing

Maryke Lefebvre HANNEMAN – Children’s Online Safety Advocate – Public Affairs

 

 

At CEPE, since the beginning of the academic year, we have had many highly enriching professional trainers, among which Ms. Maryke LEFEBVRE HANNEMAN. She is a children’s online safety advocate. As a public affairs specialist, she works for childcare products to check the legislative proposal before it is officially proposed.

She came all the way from Brussels for a full-day intervention to talk to us about EU and US advertising law, relevant case law and self‐regulation, EU advertising rules for children, the legislative process in the EU. She also lectured about what advertising is, how digital advertising and marketing are increasing, and how the challenges posed by growing children’s internet use are being addressed by industry self‐regulation and recent changes in the law?

Thanks to this lesson, we understood the difference between US and EU laws in terms of advertising and how they were made. So, we discovered all about the birth of these laws and their evolution. Did you know that the digital markets act (DMA) sets out a list of dos and don’ts that takes aims directly at each company?

Mrs. Maryke LEFEBVRE HANNEMAN also showed us cases where ads received complaints and explained what happened in each case. Did you know that more than half of consumers’ complaints are due to misleading ads? She presented us the rules about elements of advertising and legal issues, as well as the effects some laws, especially the French laws, have on an advertisement. Thus, we discovered the main rules of children’s ads. Did you know that in a children-related program, product placement is forbidden? Or did you know that advertising for toys is banned from 7 to 10 p.m. in Greece?

These examples give a little taste of what we learned during one lesson, and I let you imagine how much knowledge we acquire every day here at CEPE. We invite you to join us here and get the opportunity to attend the different lectures / speeches that will prepare you to enter the doors of the professional world of your dreams.

 

Written by Carole MIKHAIL, student of M2 MPJ (Digital Youth Marketing)