Matières et manières culinaires : apprentissage et transmission

Matières et manières culinaires : apprentissage et transmission

Organisé par Christophe LAVELLE (ISCC et Museum National d’Histoire Naturelle, Paris France). Invitée comme communicante dans cette session, Emilie ORLIANGE (Université de Poitiers / CEPE Angoulême).

Mr LAVELLE est un biophysicien qui travaille sur la cuisine moléculaire et les changements physico-physiques, organoleptiques des aliments. Il propose donc durant cette séance de rencontrer des chercheurs qui impactent sur les changements physiques, culturels et environnementaux de l’alimentation.

Dans un premier temps Emilie ORLIANGE  à présenté le projet d’éducation à la consommation « Arts de faire Culinaires au Collège ». Ce programme innovant ett fédérateur permet l’apprentissage des « arts de faire » culinaires par la pratique. Ce projet se veut également créateur de lien entre le personnel des collèges, les familles, les élèves et la vie social des quartiers. Mme ORLIANGE réalise une recherche-intervention longitudinale. Elle cherche à démontrer les moyens d’autonomisation des collégiens par la mise en pratique des « Arts de Faire Culinaires ».

Dans un second temps, Karine BOUTROUX (Direction générale de l’Enseignement et de la recherche – Ministère de l’Agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt) nous à présenté le programme « Aliments et Terroirs ». Ce projet en lien avec les établissements agricoles met en avant les relations entre les différents acteurs d’une chaîne de production et les bienfaits des circuits courts. Les enjeux du programme sont économiques et sociaux. Par exemple, Mme BOUTROUX et les étudiants du lycée agricole Le Valentin (Grenoble) ont mis en place « une ferme bio en ville ». La ferme propose donc en circuit court intégrant tous les maillons de la chaîne : polyculture, élevage, arboriculture, ce lycée propose ensuite une filière communication commerciale qui permet donc à tous les élèves de se sentir investis dans chaque étape de la production à la vente.

Bruno CARDINALE est doctorant à l’Université Paris 13, IUT de St Denis. Il présente une double casquette, en effet Mr CARDINALE est également un chef de cuisine. Il travaille actuellement sur les supports d’apprentissage de la cuisine et notamment du lien science/cuisine. À la suite d’un constat : l’enseignement de la cuisine n’évolue pas depuis ces 50 dernières années. Ainsi, Mr CARDINALE cherche à mettre en place un manuel d’enseignement culinaire fondé sur les changements physicochimiques des aliments.

Cette session novatrice permet aussi de comparer des recherches nationales et internationales  avec le programme transposition Paris-Beyrouth. En effet, Mme Reine BARBAR (Université de Saint-Esprit de Kaslik, LIBAN) met en place des ateliers expérimentaux du goût pour l’élucidation des dictons culinaires patrimoniaux.

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La gastronomie comme culture visuelle / Gastronomy as Visual Culture

 La gastronomie comme culture visuelle / Gastronomy as Visual Culture

Organisée par Julia CSERGO (Université du Québec à Montréal) et Frédérique DESBUISSONS (Institut national d’histoire de l’art, Paris), la session a permis d’observer d’un point de vue artistique l’alimentation sous la renaissance.

Les organisatrices ont introduit cette session en évoquant le programme « L’Art et la Cuisine », initié en 2012 : Comment la cuisine s’autonomise par rapport aux autres formes d’arts ?

Est-ce qu’il y’a une artification de l’art culinaire ? En effet, la cuisine française a du mal à être reconnu comme un « art » à proprement parler. En 1920, l’art culinaire a été proposé comme étant le 9 ème art. Cependant, il a perdu son statut au profit de la bande dessinée, très à la mode dans les années 1960. Une publication est à paraître en fin d’année sur cette recherche.

Dans un premier temps, Michael DECROSSAS nous a permis de comprendre le décor de la table au XVIIIe siècle. En se basant sur des recueils d’ornements, de gravures…  le chercheur a défini la structure visuelle des plats. La forme des contenants, les décors de la table, la disposition du mobilier dépendent donc d’un mélange de plusieurs gravures ou d’ornements. Après nous avoir brièvement expliqué ses travaux, Mr Decrossas nous à montré des exemples de  gravures, de tableaux, de sculptures. Il a ainsi créé le lien avec le très célèbre Pierre GERMAIN MARCHAND, orfèvre/joaillier qui s’est inspiré de ces œuvres d’art pour créer sa collection de décors de table.

Dans un second temps, Ryan WHITE (OCAD University Toronto) à présenté ses recherches sur « La cuisine française et la culture de l’imprimé : les frontispices des livres de cuisine sous l’Ancien Régime et la Révolution ». Il a pris l’exemple d’une très célèbre illustration de 1656 : le cuisinier François. Cette illustration évolue en fonction des livres de cuisine. C’est le premier à être proposé dans un recueil culinaire comme « illustration de couverture », reflet de l’auteur et de ses compétences.

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Conférence Internationale d’Histoire et des Cultures de l’Alimentation

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S’il y a bien un rendez-vous à ne  pas manquer dans le monde des « Food Studies » c’est bien la Conférence Internationale d’Histoire et des Cultures de l’Alimentation organisée par  l’Institut Européen d’Histoire et des Cultures de l’Alimentation (IEHCA).

Cette deuxième édition s’est déroulée les 26 & 27 mai 2016 à Tours. L’objectif de ces journées de conférence : permettre la rencontre de tous ceux qui, à travers le monde, font vivre les Food Studies et œuvrer à la pleine reconnaissance de celles-ci en un champ disciplinaire autonome.

Naturellement, notre doctorante Emilie Orliange (chargée du Projet Arts de Faire Culinaires au collège), sous la direction de Valérie-Inés de La Ville, s’est rendue sur les lieux dans le cadre d’une intervention sur la thématique de la mise en pratique de la cuisine au collège comme objet d’autonomisation des jeunes apprentis-consommateurs en matière d’alimentation.

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Global Kids Media Congress 2016 – Connaissez-vous Awesomeness TV ?

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A l’occasion du GKMC 2016 qui s’est tenu à Angoulême, Julien Brault, Digital and Diversification Director chez Endemol Shine France. a  présenté une chaine YouTube destinée aux adolescents : Awesomeness TV. Endemol est un acteur bien connu du secteur audiovisuel, étant notamment à l’origine de nombreuses émissions de téléréalité comme Big Brother ou Master Chef.

L’idée ayant prévalu à la création de cette chaine est simple : il s’agit de créer une chaîne ciblant les adolescents avec une équipe de stars Youtube massivement suivies par des adolescents. Ainsi, Awesomeness TV France est composée de cinq youtubers, Gloria, Théo Gordy, Anthonin, TinkaBeBeauty et SoUrbanGirl. Ces cinq youtubers ont à présent comme mission de divertir les 10-17 ans à travers les programmes qu’ils diffusent. Entre talk-show, tutos et autres vidéos, les cinq youtubers forment une super équipe avec une totale liberté d’aborder les sujets qu’ils souhaitent, point très important et crucial aux yeux d’Endemol pour la réussite de cette nouvelle chaîne.

Parmi les questions qui sont apparues sur ce projet, la façon dont a été fait le choix des stars de la chaîne a intrigué les participants. Pour réunir une génération très branchée YouTube, il fallait recruter des youtubers à forte notoriété étant donné que leur popularité auprès des adolescents est largement supérieure à celle des stars de la télévision. Ensuite, en terme de contenu, le responsable d’Endemol a répondu qu’ Awesomeness TV souhaite se positionner comme une chaîne pour adolescents qui offre une grande liberté de ton aux youtubers qui ont pour mission de la développer. L’objectif n’est donc pas de diffuser les programmes d’Endemol mais plutôt de créer un contenu original pour fidéliser cette audience adolescente à la chaîne.

La chaîne est déjà présente aux Etats-Unis, au Royaume Uni, en Espagne, en Allemagne et au Brésil. Sa politique consiste à recruter des youtubers locaux dans chaque pays de façon à plaire aux 10-17 ans vivants dans des contextes culturels différents.

Article rédigé par Alexandre LASSERRE, étudiante en Master 1 « Marketing Plurimédia et Consommation»

Julien Brault

Global Kids Media Congress 2016 – Les mutations de la télévision

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Dans le cadre de nos cours en master Marketing Plurimedia et Consommation, nous avons participé à une rencontre professionnelle qui a réuni des groupes médias, des entreprises du digital, des licences et des nouvelles technologies du secteur jeunesse. Ce congrès fut une réelle opportunité pour nous, étudiants, de participer à Angoulême à une conférence en anglais réunissant des spécialistes du secteur jeunesse.

Deux présentations ont plus particulièrement attiré notre attention.

D’une part, l’intervention de Joëlle Caroline – Ubisoft Motion Pictures qui soulevait deux questions : « Should all future kids contents be intercative ? What are the best games and TV coproduction models ? ». Ubisoft est aujourd’hui le 3ème éditeur indépendant de jeux vidéo, cette société internationale est présente dans 87 nationalités à travers le monde. Le jeu vidéo est la 4ème industrie de loisir après le livre et les jeux et il regroupe trois grandes parties : le high end (console + PC games), le digital (free to play and socialement) et le mobile (games) avec 792 applications téléchargées chaque seconde. La moyenne d’âge des joueurs de jeux vidéo est de 31 ans. Joëlle Caroline explique lors de sa présentation les conditions de succès d’un jeu. Par exemple, le jeu Just Dance représente aujourd’hui la plus grande licence pour Ubisoft avec près de 56 millions de jeux vendus. Le buisness model ne peut être crée que par le biais d’un univers fort autour du jeu. Il faut que le consommateur puisse développer des expériences lors de sa consommation du jeu. Egalement, l’entreprise privilégie la stratégie 360° dans sa communication grâce à l’utilisation des réseaux sociaux. Le passage d’une marque en série télévisée permet une réelle exposition de cette dernière et accroît fortement sa notoriété. Ce qui est vrai dans le cas des Lapins crétins (présent sur France 3, France 4, Youtube) qui sont aujourd’hui le 3ème plus grand succès d’Ubisoft avec près de 14 millions de jeux vendus.

D’autre part, l’intervention de Barbara Chazelle – France TV présentant le « Digital preteens : evolutions and global trends ? ». Cette présentation nous a permis de mieux comprendre la réalité du marché de l’audiovisuel chez les préadolescents. En effet, aujourd’hui les jeunes ont pris le pouvoir avec la télévision à la demande, le streaming devient de plus en plus important (Netflix) avec 22h par semaine de visionnage de vidéos en ligne aux Etats-Unis chez les 13-20 ans. Le mobile devient quant à lui un élément indissociable des réseaux sociaux étant donné que les jeunes vont en moyenne 14 fois par jour sur Facebook. Plusieurs éléments sont à retenir dans ces global trends avec tout d’abord une pluralité de plateformes pour visionner des photos et vidéos (Youtube, Snapchat, Facebook, Twitter, Instagram, Netflix, Huluplus, Whatsapp ou encore Roku). Egalement, les formats vidéo sont souvent courts mais permettent de créer un réel storytelling. Une autre dimension est perçue comme fondamentale sur ce marché, il s’agit de la personnalisation avec le passage d’un MassMedia à un Media personnalisé ciblant un individu à la fois. Enfin, ce marché tend à permettre aux jeunes consommateurs de s’immerger réellement dans le contenu visionné grâce au casque virtuel qui est vu comme la future grande révolution technologique en cours.

En résumé, ces deux jours nous ont permis à la fois de connaître les dernières tendances du marché, les différences culturelles à prendre en considération pour le développement de contenus destinés à la cible jeunesse et aussi d’avoir une vision future sur les nouvelles révolutions technologiques à venir. Ces deux jours nous ont permis d’approcher et de discuter avec des directeurs de programmes télé ou des responsables de licences travaillant sur des grandes chaînes de télévisions françaises. Ces contacts sont en effet essentiels pour un futur parcours dans le secteur des produits de l’enfant.

Article rédigé par Anaëlle MAUBLANC, étudiante en Master 1 « Marketing Plurimédia et Consommation»

Joelle Caroline Barbara Chazelle

7ème édition de la conférence Child and Teen Consumption

4 enseignants chercheurs du Cepe ont fait des communications scientifiques lors de la 7ème édition de la conférence Child and Teen Consumption qui s’est déroulée du 27 au 29 avril à l’Université d’Aalborg au Danemark. Elle a réuni près de 100 enseignants chercheurs venus de Nouvelle-Zélande, de Pologne, des Etats-Unis, d’Italie, d’Irlande, du Canada, du Brésil, d’Israël, du Pakistan, de Turquie, de France, du Royaume-Uni, de la République Tchèque, des Pays-Bas, d’Australie, de la République Slovaque, de la Norvège, du Portugal et du Danemark.

« Kids and their retailing expériences : a high consciousness of the security surveillance » – par Nathalie NICOL et Valérie-Inés de LA VILLE

« What makes responsible markting towards children possible ? Exploring the marketing managers’ perpective » – par Laetitia CONDAMIN

« Playing companies: the factors involved in serious game design when communicating with young people » – par Olivier RAMPNOUX

« Introducing seafoods to french children… A lost cause ? » – par Valérie-Inés de LA VILLE et Sofia MESTARI

 

La conférence d’Aalborg a été une grande réussite puisque 90 communications ont été sélectionnées et que 3 keynotes ont présenté des réflexions passionnantes :

  • Linda L. PRICE (Underwood Family Professor of Marketing, Eller College of Management, University of Arizona, USA) : How Families are Shaped by their Emerging Adult Children : Consumption and the Open-ended Project of Becoming Family
  • Allison PUGH (Associate Professory, University of Virginia, USA) : From reciprocity to compassion : Children, Consumer Culture and What we owe each other
  • Anna SPARRMAN (Professor of Childhood Studies, Linköping University, Sueden) : Practices of Child Consumption _ Money, Money and more Money

Cette conférence, créée par le Cepe en 2004 à Angoulême, a été reprise tous les 2 ans par une université européenne. L’historique de l’ensemble des conférences est disponible sur https://childandteenconsumption.org. Pour être dans l’ambiance conviviale de cette dernière édition nous vous proposons cette vidéo :

[youtube]https://youtu.be/kk9jSfCCe58[/youtube]

 

Réunion des anciens du CEPE à Paris : le 6 avril 2016 au Salon Kazachok des métiers de la licence

Lors de ce salon une rencontre entre diplômés du CEPE était organisée afin de réunir plusieurs diplômés de la promotion 2001 jusqu’à la promotion 2016 dans une ambiance conviviale afin de faire vivre notre réseau et de créer des contacts au-delà des 3 promotions qui cohabitent pendant leurs études dans les locaux du CEPE.

4 anciens étudiants ont fait découvrir leur parcours professionnel et témoigné de leurs expériences :

  • Yoan MARFA ANGLADA (Chef de groupe, Ludendo) – promo 2000,
  • Sara ACQUIER (France Licence Manager, Studio 100) – promo 2002,
  • Julian BIELEC (Compte-Clé Smoby) – promo 2006,
  • Géraldine ANTOINE (Ubicollectibles Sales Manager, Ubisoft) – promo 2009,

Ces témoignages ont encore une fois confirmé que l’enseignement dispensé au CEPE permet à différents profils d’acquérir de solides connaissances en marketing qui ouvrent ensuite à une large variété de métiers émergents et passionnants. Les diplômés s’épanouissent professionnellement en abordant diverses fonctions et en ayant la possibilité d’évoluer en terme de carrière dans des entreprises de réputation internationale.

Voici quelques photos de la rencontre :

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Inés de LA VILLE – Professeur des Universités et Directrice du CEPE

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Yoan MARFA-ANGLADA – Chef de groupe LUDENDO

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Ambiances-636Crédit photo : Sébastien CHAMPEAUX

La rencontre s’est poursuivie de façon conviviale autour d’un verre de l’amitié offert par le Pôle Image Magelis.

La prochaine édition de cet événement aura lieu en avril 2017 !

Report on the 2016 Global Kids Media Congress – Angoulême

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The contrasted globalization of the Animation market

Today, we can find more and more co-productions and international productions in the animation market. We can wonder if it is a new phenomenon caused by economic globalization or if this has been the case for a long time. As a lover of animated movies and series since my childhood, I leapt at the chance to talk with professionals at the 2016 GKMC.

Eric Shaw, Emmy award winning screenwriter and writer of Sponge Bob, explains that this phenomenon is actually not really new: the same things make children laugh all around the world and have done so forever. For him, the only new thing is the distribution channel which has become international. This is something that we were also able to notice through the work of Maya Goetz, from the International Central Institute for Youth and Educational TV, who showed us videos of kids, divided into gender and/or by age, watching animated videos. We noticed in fact that for example, kids from 5 to 6, whatever their nationality or even their gender, don’t laugh when small cartoon characters are hurt or crashed because they identify with them. To the contrary, kids from 7 to 10 laugh every time there is a gag, regardless who is the “victim”. However, watching a big pig dancing in a very funny way, makes every kids, regardless their gender, age or nationality, laughing.

Even though kids laugh for the same things as we mentioned, Eric Shaw insists on one thing: to go global, it is essential that storytelling has something culturally understandable. Indeed, the cultural specificities are not to be forgotten. That is why the animation industry has taken advantage of those universal sensitivities and those differences to reduce costs by working in collaboration with studios and producers form other countries: one series for several markets.

One good example is the new animation series, Miraculous Ladybug. This series is a co-production between Korea, France and Japan. It is broadcast worldwide and receives a very good reception, especially in France (TF1), Korea, USA (Disney) and Canada. It is a good example because the references are completely multicultural: the background is “traditional” Paris and the characters are French, the animation takes codes from Japanese animes (especially for the characters interactions and reactions) and from American superhero Comic books (for example: Ladybug is swinging from roof to roof reminding us of Spiderman) but the origin of their powers come from Chinese traditions. According to Stella Noh, manager of the content planning team of the Korean network SK Broadband, leader of the Korean market and co-producer of Miraculous, as long as the show is funny and educational, it can be broadcasted all around the world. She explains that the strategy of SK Broadband is to focus on the quality of the contents and not on the volume.

However, even though markets are more or less standardized, some national audiences are still averse to international productions. According Avril Blondelot, from Eurodata TV, the two main “resisting” countries are Japan and the UK.

Indeed, even though Korea follows closer and closer, Japan remains one of the biggest animation producers in the world and the leader in the Asian market. Japan produced big global successes such as Pokemon, Dragon Ball, Sailor Moon, Naruto or One Piece. The reason: they produce a huge number of series with enormously different styles and subjects. Moreover, Japanese producers offer every year as much of evergreen franchises as new series (46% evergreen and 54% new for 2016)1: the market is in perpetual renewal. The side effect is that Japanese people consume almost only local animated content restraining the growth of the American Cartoon Network and Disney presents in Asia. Personally, I love Japanese animation but when we notice that Japanese kids spend an average of 2h30 a day watching TV (the longest time in Asia), I can easily understand why Disney or Cartoon Network glance at this market.

  1. http://www.journaldujapon.com/2016/01/30/japanimation-le-bilan-chiffres-et-coups-de-coeur-pour-2015/

The UK market is also consuming a majority of local productions such as Wallace and Gromit, Bob the builder or Peppa Pig which are also global successes.

Another special case is India. A lot of French animation studios explain that they like working with Indian studios for the quality and the speed of their productions. However, the Indian market is not really open to international production and doesn’t seem to appeal to research companies to study the audience. Perhaps it would be clever to do it because India presents the highest birth rate, meaning an enormous potential audience.

To conclude, USA and Japan, current leaders of the animation industry, are slowly decreasing and Korea seems to take the helm with clever strategies, strong co-productions and animations of good quality. During the GKMC we were led to talk about China a lot. Indeed, China begins to co-produce high potential animated content and seems to have enough financial means to become one of the next animation market leaders. However, according to Avril Blondelot, the Chinese market is still busy with its very high internal demand and won’t be leading the market before a good ten years. Today, some opportunities still remain for European content in the Asian Market.

I would like to address specific thanks to Stella Noh from SK Broadband (Korea), Maya Goetz from the International Central Institute for Youth and Educational TV, Avril Blondelot from Eurodata TV and Eric Shaw for their kindness and their answers to my questions.

Article rédigé par Aurélie LECLERC, étudiante en Master 1 « Marketing Plurimédia et Consommation»

Eric Shaw  Maya Goetz  Avril Blondelot  Stella Noh

Consopôle fait découvrir aux étudiants les études consommateurs.

Stéphane Morel 2016Stéphane Morel, co-gérant et directeur de l’institut Consopôle est venu présenter le 4 février 2016 l’univers des études consommateurs aux étudiants du Master 2 Marketing Plurimédia et Consommation – Parcours Management des Marques et Produits Jeunesse du CEPE.

Créé en 2003 et implanté en Bretagne, l’institut Consopôle est spécialisé dans le domaine des tests consommateurs et stratégie innovation. Il accompagne de grands groupes  et plus de 350 marques (Heinz, Coca-cola, Lustucru, Charal, l’Oréal..) dans le développement de produits et packagings sur les cibles enfants. Il s’agit d’un institut de référence sur le marché des études en France puisqu’il compte déjà plus de 3000 projets d’études mis en place depuis sa  date de création.

Avec son équipe de professionnels (ingénieurs, statisticiens, techniciens formés aux techniques sensorielles…), l’institut transpose  des approches,  des outils,  des méthodes  et invente des démarches pour décrypter le comportement des consommateurs.

Stéphane Morel a fait découvrir aux étudiants les différents types d’études qu’il organise comme le face à face avec les interviews en laboratoire, le home use test, les panels online ou bien encore les études quali-sensorielles. Il a également expliqué les différentes techniques et outils d’analyse de manière à ce que les étudiants sachent mener à bien l’intégralité d’une enquête consommateur.

De plus, à travers son expérience de chef de produit, il a délivré les secrets de la réussite d’un packaging destiné à la cible enfant qui sont selon lui de proposer de nouveaux gestes de consommation, faire intervenir une mascotte dans laquelle l’enfant se projette et de penser à l’interactivité ludique à travers des thèmes attractifs comme les animaux.

Pour clore cette journée, un challenge a été proposé aux étudiants afin de mettre en application les différents points abordés durant son intervention.  L’objectif était de concevoir un plan d’étude dans un but de donner une image innovante à la marque BN dans son rayon et de réussir à créer de la valeur auprès des 6-12 ans.

Nous remercions Stéphane Morel pour son intervention qui a permis aux étudiants du CEPE de comprendre les enjeux des études de consommateurs pour un responsable marketing ; domaine pour lequel  une majeure partie de la promotion se destine.

Article rédigé par Agathe HAMAIDI, étudiante en Master 2 « Marketing Plurimédia et Consommation, parcours Management des Marques et Produits Jeunesse ».

 

 

Jérôme Saltet, Co fondateur de PLAY BAC, « Grand Témoin » du CEPE

Le CEPE  accueillera le mardi 2 février 2016 Jérôme Saltet,  Directeur associé et cofondateur de l’entreprise PLAY BAC.

PhotoJérôme Saltet interviendra la journée en qualité de « Grand Témoin » auprès des étudiants du CEPE d’Angoulême, dans le cadre du cours « Manoeuvres Stratégiques et Marchés Mondiaux ». Cette journée sera l’occasion pour les étudiants d’échanger sur divers métiers de la fonction marketing au sein d’entreprises s’adressant à la jeunesse.

Dans l’après-midi, Jérôme Saltet animera une conférence sur le thème « Play Bac : une entreprise engagée ». Il développera entre autre l’histoire de l’entreprise, pourquoi il lui a semblé important de s’engager dans un projet ambitieux, pour conclure sur les défis qui nous attendent, Play Bac et les étudiants du CEPE, au XXIe siècle.

BIOGRAPHIE

Image Mon QuotidienJérôme Saltet, est né en juin 1960. Il est l’un des trois créateurs, avec ses amis François Dufour et Gaëtan Burrus, de l’entreprise Play Bac. Il est le co-inventeur des Incollables, l’un des jeux éducatifs les plus vendus au monde (50 millions d’exemplaires), et de Mon quotidien, le premier journal quotidien pour enfants en Europe.

Jérôme Saltet est diplômé de Sciences Po Paris. Déjà bachelier en 1979, il a repassé son bac incognito sans réviser en 2006, en obtenant la mention Bien. Il est auteur ou coauteur de plusieurs livres pédagogiques (Apprendre à apprendre, Coach Collège, Changer le collège c’est possible). Il dirige le projet à but non lucratif de Play Bac : créer au sein de l’Education nationale un collège révolutionnaire.Il est membre du Conseil scientifique de l’enseignement scolaire.

Jérôme Saltet a été par ailleurs de 2006 à 2008 président de la Fondation La Vie au Grand Air, fondation qui vient en aide aux enfants en grandes difficultés.