Une femme de sciences à l’époque des Lumières

Emilie du Châtelet, par Maurice Quentin de la Tour

Le 29 octobre prochain, les manuscrits d’Émilie du Châtelet seront mis en vente chez Christie’s à Paris. Le magazine Sciences et Avenir se fait l’écho, dans sa version web, d’une souscription ouverte par le Fonds Voltaire pour que ces documents demeurent dans le domaine public et ne soient pas dispersés aux quatre vents. A cette occasion, l’historien des sciences Michel Blay explique pourquoi il est important que ces œuvres restent accessibles aux chercheurs français.

Mais qui était Gabrielle Émilie le Tonnelier de Breteuil, marquise du Châtelet ? Connue pour avoir été la maîtresse et protectrice de Voltaire, Mme du Châtelet fût aussi et surtout une mathématicienne et physicienne d’envergure, à qui l’on doit notamment la première traduction française de l’œuvre fondatrice de Newton, les Principia mathematica.

Pour en savoir plus sur Madame du Châtelet, voici une sélection de documents disponibles dans nos bibliothèques :

On pourra trouver également à la BU Sciences campus les Principia  de Newton dans leur traduction par la marquise du Châtelet.

Vous pourrez aussi consulter ou emprunter plusieurs des ouvrages de la marquise à la BU Droit-lettres, notamment son Discours sur le bonheur ou un recueil de ses Lettres.

A noter que l’Université Paris 12 propose en ligne l’exposition présentée dans ses locaux du 18 octobre au 16 décembre 2006 : « Emilie du Châtelet : une femme de sciences et de lettres à Créteil » .

 

 

Journées Information Eaux

eau source danube

eau de source

Tout ce qui concerne l’eau vous passionne ! Vous allez pouvoir mettre à jour vos connaissances. Du 25 au 27 septembre se tiendront à l’ENSIP les 20e Journées Information Eaux, organisées par l’APTEN (Association de Professionnels du Traitement des Eaux et des Nuisances) et l’équipe chimie de l’eau de l’IC2MP, Institut de Chimie des Milieux et Matériaux de Poitiers.

Vous pouvez consulter le programme détaillé en ligne.

À cette occasion, une table ronde–débat ouverte à tous aura lieu le mardi 25 septembre 2012 à 18h à l’ENSIP sur le thème de la réutilisation domestique des eaux de pluie.

Parallèlement, nous vous proposons de découvrir notre sélection d’ouvrages récents sur l’eau, et particulièrement ceux sur les eaux de pluie :

– VU Brigitte. Récupérer les eaux de pluie. Eyrolles, 2006. Cote : 628.1 VU

– VU Brigitte. Récupérer et gérer les eaux pluviales. Eyrolles, 2006. Cote : 628.1 VU

– CHERON James. Les eaux pluviales : récupération, gestion, réutilisation. Ed. Johanet, 2004. Cote : 628.1 CHE

Vous pourrez aussi consulter des thèses en ligne :

– KARA KHALED Mohamed. Étude d’un dispositif de dépollution des eaux pluviales en amont des réseaux d’assainissement : expérimentations et modélisation [ en ligne ]. Thèse de doctorat : Génie Civil : Lille 1 : 2011. Disponible sur <http://ori-nuxeo.univ-lille1.fr/nuxeo/site/esupversions/1bb5d198-9420-4273-8979-503dba60b763> (consulté le 18.09.2012)

– FIFI Urbain. Impacts des eaux pluviales urbaines sur les eaux souterraines dans les pays en développement : mécanismes de transfert des métaux lourds à travers un sol modèle de Port-au-Prince, Haïti [ en ligne ]. Thèse doctorat : Sciences de l’Environnement Industriel et Urbain : Villeurbanne, INSA : 2010.  Disponible sur <http://theses.insa-lyon.fr/publication/2010ISAL0122/these.pdf> (consulté le 18.09.2012)

– BADIN Anne-Laure. Répartition et influence de la matière organique et des microorganismes sur l’agrégation et le relargage de polluants dans des sédiments issus de l’infiltration d’eaux pluviales urbaines [ en ligne ]. Thèse doctorat : Sciences de l’Environnement Industriel et Urbain : Villeurbanne, INSA : 2009 . Disponible sur <http://theses.insa-lyon.fr/publication/2009ISAL0022/these.pdf> (consulté le 18.09.2012)

– ABESSOLO O. Estain. Analyse fréquentielle appliquée au dimensionnement des ouvrages de stockage des eaux pluviales [ en ligne ]. Thèse de doctorat : Aménagement et urbanisme : Lille 1 : 2010. Disponible sur <http://ori-nuxeo.univ-lille1.fr/nuxeo/site/esupversions/5071b005-3f9a-49ab-8ec2-c5a93fd12fa4> (consulté le 18.09.2012)

– TORRES Andrés. Décantation des eaux pluviales dans un ouvrage réel de grande taille : éléments de réflexion pour le suivi et la modélisation [ en ligne ]. Thèse de doctorat : Génie Civil : Villeurbanne, INSA : 2008. Disponible sur <http://theses.insa-lyon.fr/publication/2008ISAL0013/these.pdf> (consulté le 18.09.2012)

Les curieux pourront également consulter la thèse suivante à la BU de Lettres de Poitiers :

– LAVAISSIERE DE LAVERGNE René de. L’écoulement des eaux pluviales, ménagères et industrielles sur les voies et dans les cours d’eau publics et privés. Thèse : Droit : Paris : 1912-1913. Cote TD 25-1913-87

Ceux qui s’intéressent davantage à l’aspect géographique, historique, économique ou sociologique de l’eau trouveront de nombreux articles en utilisant en mots clés « Eaux de pluie » ou « eaux pluviales » dans la base CAIRN [accès réservé aux membres de la communauté universitaire].

Et si vous désirez en apprendre encore davantage, l’Espace Mendès-France vous propose un programme tout aussi alléchant lors du Forum de l’eau qui se tiendra du 8 au 14 octobre 2012, dans le cadre de la Fête de la Science.

C’est quoi l’ABES?

L’ABES, Agence Bibliographique de l’Enseignement Supérieur, est l’une de ces agences d’Etat qui ont fait l’objet d’un rapport récent de l’Inspection Générale des Finances (IGF) et dont il est beaucoup questions dans la presse en ce moment.
L’ABES n’est pas citée dans le rapport de l’IGF, d’ailleurs, et n’a donc probablement pas fait l’objet d’une étude en profondeur.
L’Agence d’Evaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur (AERES) a en revanche de son côté publié un rapport très détaillé sur l’ABES en juillet cette année, qui dresse un portrait plutôt positif de cette agence partenaire des bibliothèques universitaires au quotidien.

Les chaînes M6 et France2 s’appuient assurément sur une même source (un dossier de presse?) pour leur émission du 17/09/12 où elles évoquent le sujet des agences d’Etat et de leur coût, mis en évidence par le rapport de l’IGF. Quelle surprise d’y trouver l’ABES citée en exemple d’agence inutile aux missions obscures! Rappelons que l’ABES n’est pas citée dans le rapport de l’IGF. Nous en concluons qu’elle est victime de la méconnaissance des journalistes et du public en général du travail qui est fait en bibliothèque.

Il nous semble donc intéressant de faire le point sur ce que l’ABES fait pour vous, étudiants, enseignants et chercheurs. Sans être exhaustifs, l’ABES, avec la collaboration des bibliothèques universitaires :

  • gère le Sudoc, catalogue de l’enseignement supérieur, qui vous/nous permet de trouver partout en France des ouvrages détenus par d’autres universités, et que nous pouvons vous procurer via le service de Prêt entre bibliothèques (PEB)
  • forme les bibliothécaires au logiciel de catalogage pour alimenter le Sudoc, pour que nous ayons les compétences techniques nécessaires à la description bibliographique des documents
  • négocie avec les éditeurs des archives en ligne accessibles à l’ensemble de la communauté universitaire, par le biais de licences nationales
  • elle est partenaire du projet ISTEX qui donnera une nouvelle ampleur à l’acquisition d’archives en ligne, et pour lequel elle invite les enseignants-chercheurs et chercheurs à répondre à une enquête qui permettra de travailler aux plus près de vos besoins
  • est responsable du signalement national des thèses, ce qui est une obligation légale, pour laquelle elle met à votre disposition le site Theses.fr, sur lequel vous trouverez bientôt tous les sujets de thèse en préparation ainsi que ceux des thèses soutenues, avec accès au texte intégral en ligne lorsque le doctorant a autorisé sa diffusion
  • gère Calames, catalogue en ligne des archives et des manuscrits de l’enseignement supérieur
  • travaille en partenariat avec le CERIMES (CEntre de Ressources et d’Information sur les Multimédias pour l’Enseignement Supérieur)  pour vous fournir un recueil de signets internet validés par les bibliothèques universitaires
Le travail de l’ABES est certainement méconnu du grand public, mais il est loin d’être inutile et il n’existe pas d’agence équivalente en France qui ferait doublon.
Nous espérons que ce petit portrait vous aura permis de réaliser tout ce qu’elle fait pour faciliter le travail de la communauté universitaire!
Connaissez-vous ces outils? Les découvrez-vous? Les trouvez-vous utiles? Voulez-vous en savoir plus? Laissez-nous vos commentaires!

Balade de la rétine au coeur de « l’Uni-Vert » : expo-photos

Copyright : Sylvie Barcq, tous droits réservés.

En bibliothèque, il nous arrive parfois de délaisser livres et web 2.0 pour nous adonner à d’autres passions.  Notre collègue Sylvie Barcq est également photographe amateur et vous propose d’admirer à la BU certains de ses clichés animaliers.

Exposition photos :
Balade de la rétine au coeur de « l’Uni-Vert »
par Sylvie Barcq
du 17 au 28 septembre 2012
à la BU Sciences-campus

C’est notamment au cours de balades dans la réserve du Pinail que s’est constituée cette collection de photos haute en couleurs. Pour voir les photos, traversez le hall de la bibliothèque de sciences, ils sont le long du mur de la salle de lecture principale!

Pour prolonger votre visite , nous vous proposons ici une sélection d’ouvrages et DVD sur les insectes et batraciens, qui sont le thème retenu par la photographe pour les  13 cadres exposés. Vous pourrez les trouver et les emprunter, ainsi que de nombreux autres, dans le hall de la BU le temps de l’exposition, puis dans les différents rayons :

Si vous appréciez son travail, n’hésitez pas à laisser un commentaire ici ou sur place!

Après Fukushima…

Vue de la centrale de Fukushima le 13 mars 2012 | Reuters Handout (source Le Monde)

L’accident nucléaire survenu à la centrale de Fukushima Dai-ichi suite au séisme et au tsunami ayant frappé le Japon le 11 mars 2011 a intensifié encore le débat récurrent sur les risques de la production d’énergie nucléaire.

A la BU Sciences, la question du nucléaire est abordée tant du point de vue technique (ingénierie de la production d’énergie nucléaire) et théorique (physique nucléaire) que d’un point de vue plus sociétal. Parmi les nombreux documents parus depuis la catastrophe sur le sujet, nous vous proposons ici une sélection non exhaustive afin de vous permettre de mieux comprendre l’accident en lui-même et le débat global sur l’énergie nucléaire.

Les ouvrages sur l’ingénierie nucléaire sont regroupés, sur le campus comme à la bibliothèque du Futuroscope, sous la cote 621.039. Vous y trouverez également abordés les problèmes « environnementaux » au sens large liés au nucléaire et la question de la sûreté et de la sécurité des installations. Parmi les livres récemment acquis, vous pourrez notamment consulter Maîtriser le nucléaire. Sortir du nucléaire après Fukushima de Jean-Louis Basdevant (Eyrolles, 2012 – BU Sciences campus) ou Tchernobyl, 25 ans après… Fukushima : quel avenir pour le nucléaire ? de Michel Chouha et Paul Reuss (Tec & Doc, 2011 – BU Futuroscope). A lire également le court récit du reportage réalisé par l’écrivain William T. Vollmann dans la région dévastée quelques jours après les événements et intitulé Fukushima, dans la zone interdite : voyage à travers l’enfer et les hautes eaux dans le Japon de l’après-séisme (Tristram, 2012 – BU Sciences campus).

Côté ressources électroniques, et pour un point de vue plus global et synthétique sur la question, on pourra se référer au livre de Paul Reuss, L’énergie nucléaire, paru aux PUF dans la collection « Que sais-je ? » et disponible en ligne [accès réservé aux membres de la communauté universitaire].

Sur Internet enfin, de nombreux sites de presse scientifique ou généraliste, ainsi que de nombreux blogs, ont traité la question en long et en large, avec des visées plus ou moins polémiques. Pour une approche assez complète et documentée, on pourra se référer aux articles consacrés au sujet par Sylvestre Huet sur le blog Sciences², le dernier en date (du 06/09/2012, consulté le 17/09/2012) traitant des récentes polémiques quant à l’état d’une des piscines à combustibles de la centrale.

Le site de l’Institut de Sûreté et de Radioprotection Nucléaire (IRSN) propose un dossier complet sur l’accident, tandis que celui de l’Agence Internationale de l’Énergie Nucléaire (AIEA) met à disposition de nombreuses ressources sur le sujet, notamment via le lancement le 07/09/2012 d’une base de données collectant les mesures de radioactivité relevées au Japon depuis l’accident. On pourra également se reporter pour information au site de la Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité (CRIIRAD) qui offre également un dossier spécial sur la catastrophe de Fukushima.

 

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