Y a-t-il de la vie sur Mars?

D’après la NASA, la première mission habitée sur Mars pourrait être lancée d’ici 20 ans.
En attendant, Curiosity continue son exploration à la recherche de traces de vie sur Mars, et Bowie s’exporte dans l’espace.

Le Commandant Chris Hadfield s’est en effet rendu particulièrement célèbre récemment en interprétant le Space oddity de David Bowie depuis la Station spatiale internationale avant son retour sur Terre.

[youtube]http://youtu.be/KaOC9danxNo[/youtube]

Pour suivre l’actualité autour de l’espace en Europe et en France : European Space Agency et Stratégie spatiale française sur le site du Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche.

A l’Université de Poitiers aussi on s’intéresse à Mars

Il semblait attesté par la présence d’argiles sur Mars que de l’eau à l’état liquide s’y trouvait il y a 4 à 4,5 milliards d’années, et donc que la vie sur Mars était potentiellement aussi ancienne.

C’est cette certitude qu’a remis en question fin 2012 l’équipe d’Alain Meunier, enseignant-chercheur à Poitiers et spécialiste des argiles, travaillant au sein de l’institut IC2MP (issu de la fusion de plusieurs laboratoires, dont HydrASA).
Ils ont démontré que les argiles martiennes étaient vraisemblablement d’origine magmatique et non climatique, la présence d’eau liquide n’étant donc attestée que par les traces d’alluvions remontant à 3 milliards d’années.

A consulter :

Et à la BU ?

A la BU Sciences, nous vous proposons :

Vous trouverez de la documentation supplémentaire sur les thèmes abordés (espace, Mars, argiles…) en effectuant une recherche sur le portail, rubrique Cherchez…. Trouvez ! et Doc en ligne.
N’hésitez pas à nous solliciter pour vous assister dans vos recherches ou la gestion de vos références bibliographiques!

A voir également chez Universciences (réunion de la Cité des sciences et de l’industrie et du Palais de la découverte) : le dossier thématique Destination Mars.
Ce dossier date de 2010/2011 mais propose de nombreuses pistes pour en savoir plus sur Mars et son exploration, ainsi qu’une bibliographie thématique.

Et qui sait, dans quelques années, c’est peut-être une autre chanson de David Bowie qui retentira dans l’espace!

[vimeo]http://vimeo.com/61185963[/vimeo]

Ping-pong théorie

Ping-pong at Bridgeport JCC Youth Conference, February 26, 1947

Ping-pong at Bridgeport JCC Youth Conference, February 26, 1947

Les Championnats du monde de tennis de table se déroulent à Paris jusqu’au 20 mai prochain. Pongistes amateurs, débutants ou confirmés, vous trouverez dans nos BU et surtout à la BU Sciences campus de quoi améliorer vos coups et développer votre technique.

L’ensemble des ouvrages en libre accès relatifs au tennis de table sont regroupés à la BU Sciences campus sous la cote 796.386. Vous pourrez ainsi trouver par exemple Le tennis de table en situation : observer et intervenir de Carole Sève, Paris : éd. Revue EPS (L’EPS en poche), 2003 ou bien encore Les fondamentaux du tennis de table : initiation et perfectionnement pour tous, toujours de Carole Sève et paru en 2002 aux éditions Amphora. Vous pourrez aussi emprunter ou visionner sur place Panier de balles, mode d’emploi, un DVD de l’INSEP paru en 2006 et réalisé par Damien Loiseau et Gilles Erb. Une recherche avec les termes « tennis de table » dans notre catalogue vous renverra davantage de références.

Vous trouverez aussi dans notre documentation en ligne différentes ressources vous permettant d’accéder à des articles scientifiques sur le tennis de table. La base CAIRN par exemple vous donnera accès à des articles parus dans les revues STAPS ou Science & motricité, parmi bien d’autres, et vous pourrez ainsi vous intéresser à l’enquête de Carole Sève et Luc Rial publiée en 2006 dans Science & motricité, vol.3, n°56  sur « Formes de comptage des points et activité d’enquête de pongistes experts lors de matchs » [accès réservé à la communauté universitaire de Poitiers].

La BU Sciences vous propose aussi un abonnement à la Revue EPS, pour tous les enseignants et professionnels de l’EPS, dans laquelle vous trouverez de nombreux articles sur le tennis de table. Pour retrouver ces articles, utilisez le moteur de recherche du site de la revue.

On profitera de ce petit article pour saluer la performance des pongistes de l’Université de Poitiers lors des Championnats de France universitaires qui se sont tenus à Bordeaux à la fin du mois d’avril.

Revue de Presse #14

IMGP23421-300x225Votre service de documentation a parcouru la presse et le web afin de vous proposer des pistes de lectures, réflexions, et aiguiser votre curiosité. Voici donc pour ces dernières semaines :

– Développement durable : quatre projets à l’honneur. à lire sur La Nouvelle République

– Cogito, l’émission du 9 mai. Acoustique : Cogito envoie du son ! L’émission Cogito sur Radio Pulsar était consacrée pour cette édition à l’acoustique, à découvrir sur le site de l’Université

– Michael Jordan ou la reconstruction d’un surhomme. à lire sur le blog Plus Vite, Plus Haut, Plus Fort

– Abeilles : trois pesticides interdits dans l’Union Européenne. à lire sur Le Monde

– Mort de Ray Harryhausen, légende des effets spéciaux. à lire sur Sciences et Avenir

– Mathématiques et pâte à tarte. à lire sur le site Image des Maths du CNRS

– Here is today. Ou comment s’amuser avec l’idée d’échelle. à découvrir sur le site Hereistoday

Bonne lecture, bonne navigation !

La femme cachée derrière la double hélice

Rosalind Franklin - ca 1956

Rosalind Franklin – ca 1956

Le 25/04/1953, deux jeunes chercheurs – le Britannique Francis Crick et l’Américain James Watson – publiaient dans la revue Nature un article d’une seule page, « A structure for deoxyribose nucleic acid » [consulté le 03/05/2013], dans lequel ils révélaient leur découverte de la structure en double hélice de l’ADN. Ces travaux vaudront aux deux hommes, ainsi qu’au physicien Maurice Wilkins, le prix Nobel de médecine 1962. James Watson racontera l’histoire de cette découverte dans un ouvrage fameux, La double hélice, en 1968. Dans ce livre devenu un best-seller, le chercheur dresse un portrait peu amène de la collègue de Wilkins au King’s College de Londres, Rosalind Franklin. Le rôle de celle-ci s’avéra pourtant fondamental pour les travaux de Watson et Crick, puisque ce furent les clichés qu’elle réalisa via la technique de diffraction des rayons X qui, transmis à son insu aux deux chercheurs (officiant eux à Cambridge), leur permirent de franchir l’étape décisive dans la compréhension de la structure de l’ADN.

L’importance de Rosalind Franklin dans l’élucidation de la structure hélicoïdale de l’ADN a très longtemps été mésestimée, voire passée sous silence, en partie du fait de la vision tronquée qu’en donne Watson dans son ouvrage, en partie aussi du fait de son décès précoce d’un cancer à l’âge de 37 ans. Le livre de Brenda Maddox, Rosalind Franklin, la Dark lady de l’ADN, s’emploie à définitivement redonner à la chercheuse sa place dans l’histoire des sciences. Outre le rôle clé de ses clichés (notamment la fameuse photographie n°51) dans la découverte de la structure de l’ADN (qu’elle semblait sur le point de faire par elle-même), on doit à Rosalind Franklin des travaux qui font autorité en matière de radiocristallographie, dans l’analyse de la structure du charbon ou du virus de la polio. Le livre de Brenda Maddox, initialement paru en 2002 mais seulement publié en France l’an dernier, dresse le portrait d’une grande scientifique, mais aussi celui d’une femme active, indépendante, en butte aux préjugés sociaux et sexistes de son époque au fil de sa carrière.

Pour en savoir plus sur la vie et les travaux de Rosalind Franklin, on conseillera de se reporter aux Rosalind Franklin papers, corpus numérisé de ses principales publications et notes de recherche réalisé par la National Library of Medicine dans le cadre du projet « Profiles in Science » [consulté le 03/05/2013]. On mentionnera également la notice nécrologique réalisée par John Desmond Bernal, « Dr. Rosalind Franklin », publiée dans Nature, vol. 182, 19/07/1958, p. 154.

Pour une vue plus précise des travaux de Rosalind Franklin sur l’ADN, on pourra se reporter aux documents suivants :

La SF à l’épreuve de la science

Roland Lehoucq - La SF sous les feux de la scienceAstrophysicien au CEA de Saclay, Roland Lehoucq n’a de cesse depuis plus de dix ans de passer la science-fiction au crible des connaissances scientifiques, pour en interroger les fantasmes et les possibles, et mettre en évidence les passerelles et les influences réciproques entre l’une et l’autre.

Après SF : la science mène l’enquête paru en 2011 et dont il fut déjà question dans ces pages, Roland Lehoucq vient de faire paraître une nouvelle compilation de ses chroniques publiées dans la revue de science-fiction Bifrost. Dans La SF sous les feux de la science, vous pourrez ainsi savoir s’il sera un jour possible de rallumer le Soleil pour qu’il ne s’éteigne pas définitivement, si le téléporteur de Star Trek sera prochainement disponible ou si l’homme invisible a lui aussi une ombre.

Vulgarisateur prolixe, Roland Lehoucq intervient fréquemment dans diverses conférences ou médias. On peut ainsi l’écouter dans l’émission « Le grand bain » de France Inter du 20/04/2013 sur la thématique « Peut-on lire l’avenir dans Star Wars ? » . Vous vous rendrez compte que le sabre-laser est plus problématique qu’il n’y paraît.

 

 

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