interviews

Bonne récession 2009 à tous, d’abord (“bonne année”, c’est tellement banal…)

2009 s’annonce plutôt chargée de mon côté, j’espère malgré tout pouvoir poster assez régulièrement des billets. En attendant, quelques interviews de début d’année.

Sur la récession, France Bleu Poitou m’a interrogé mercredi dernier. Le technopolitain également, un peu avant les
vacances, interview visible page 2.

Sur les relocalisations ensuite : quelques éléments devraient paraître dans le Monde, je ne sais pas trop quand. Idem dans les pages nationales de la Nouvelle République du Centre Ouest,
normalement en début de semaine, suite à la relocalisation de Geneviève Lethu, dont j’avais dit deux mots ici.

Je suis un peu embêté parfois avec ces interviews, notamment sur la récession, car pour l’essentiel, tout ce que je peux dire, c’est qu’on n’en connaît ni l’ampleur, ni la durée, alors qu’on
attend de nous (économistes) des prédictions précises. vive l’astrologie…

A relier aux propos de Ragu Rajan, dont Krugman et les Econoclastes nous ont parlé récemment : “Most academics are really reluctant to take part in the public dialog, because the public dialog requires you to have an opinion about
things you can’t really be sure about,” (…) “They fear talking about things where everything is not neatly nailed in a model. They stay away and let the charlatans occupy the high ground.”

Angoisse existentielle : peut-on être un économiste blogueur sans être un charlatan?

3 commentaires sur “interviews

  1. Pour l’article dans le monde, voir le monde économique du 13 janvier: “Quand les entreprises préfèrent fabriquer français”cordialement

  2. J’aurais tendance à voir la question sous une autre forme : si les économistes n’interviennent pas, ils laissent le champ libre à tous les charlatans. En France, les universitaires prennent rarement position et c’est vraiment dommage. Ils ont des choses à dire même si chacun a forcément des zones d’ombre dans ses connaissances et ses positions. L’objectif n’est pas de tout savoir mais d’avoir des expertises dont l’extériorisation au delà de la sphère universitaire permettra d’éclairer le débat public. En accentuant ce point on peut se demander si la médiocrité du débat économique en France ne vient pas du manque d’engagement des universitaires.

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