L’innovation ne s’arrête pas à la technologie

Le quotidien économique suisse l’Agefi a publié, dans son supplément du 21 mai 2007, un dossier intitulé : “L’idée
et le marché”, dirigé par l’équipe de la Haute école de gestion -HEG- Arc, Neuchâtel, la Business School de l’arc
jurassien.

J’ai contribué à ce dossier avec un article intitulé “L’innovation ne s’arrête pas à la technologie”. Vous pouvez télécharger ma contribution (pdf), voire le dossier dans son ensemble.

Commentaires bienvenus.

4 commentaires sur “L’innovation ne s’arrête pas à la technologie

  1. L’innovation ne s’arrête pas à la technologie… ou Le petit Schumpeter illustré. Très bel article, qui montre surtout qu’on peut être un économiste chevronné et ne pas être complètement déconnecté de la réalité “de terrain” (même si je n’aime pas trop l’emploi à tort et à travers de cette expression). Les exemples sont bien choisis et illustrent parfaitement le propos, bravo. Il ne manque plus qu’un petit topo sur les innovations de marché et d’inputs...

  2. Merci homonyme pour cette courte mais très intéressante note sur  l’innovation.Travaillant également sur cette thématique, ton article résume, à mon sens, un des problèmes majeurs de l’innovation: sa définition ?Comme on a  du mal à définir ce qu’est l’innovation, on a souvent tendance à se réferer à la manière dont elle se matérialise: produit (bien ou service), processus, innovation organisationnelle… Si je peux esquisser une ou deux remarques, le titre de l’article n’est peut être pas très bien choisi : car le problème n’est pas tant que l’innovation ne s’arrête pas à la technologie,  mais plutot (comme tu le dis) que l’innovation technologique n’est pas le monopole des firmes du secteur des hautes technologies.Concernant une approche plus large de l’innovation comme tu sembles le souhaiter en conclusion, je reste un peu sceptique sur ses implications. Dans une acceptation large, l’innovation peut être assimilée au changement, dans une acceptation un plus fine à un changement qui introduit une amélioration etc…Autrement dit, vouloir soutenir “l’ensemble des pratiques innovantes” revient à soutenir l’ensemble des secteurs de l’activité économique : une entreprise qui lance un produit qui n’est nouveau que pour elle, va se considérer comme innovante…Ainsi en termes de politique publique d’aides aux entreprises, il est plus simple et sans doute plus efficace de cibler un secteur bien déterminé sous couvert de promotion des activités innovantes. Ce la ne veut pas forcément dire que “l’innovation” n’exsite que dans ces secteurs…

  3. Que voila un papier intelligent qui sot des banalités entendues sur ce sujet notamment par les politiques. Je pense depuis longtemps que l’innovation la plus importante pour les années à venir concerne le télétravail que la technologie rend aujourd’hui possible pour de très nombreux cadres, ingénieurs, administratifs, voire enseignants,… Seul problème, elle ne représente aucun gain de productivité pour l’entreprise sauf à baisser les salaires ce qui n’est pas forcément possible ou à délocaliser dans des pays à faible coûts salariaux (centres d’appels, saisie ou développement informatique,…). Comment la rendre économiquement attractive pour l’entreprise alors que son gain pour le travailleur et pour la collectivité est énorme ?

  4. Enfin, une analyse que j’ai envie d’appeler “systémique” de l’innovation. Bravo, il faut penser toute une série de variables à la fois, d’où la difficulté de l’aventure… et l’envie de recourir à la modélisation.
    A propos d’innovation, je cherche à en déclencher une qui se trouve en écho avec cet article :
    J’ai été le premier concepteur du plan Informatique pour tous (IPT) en 1984/85 pour Gaston Defferre et Jean-Jacques Servan-Schreiber. J’y mêlais de l’innovation technique bien sûr (des macintosh partout !), de l’innovation pédagogique (un nouveau rapport aux savoirs) et de l’innovation sociale et politique (un nouveau rôle pour les enseignants).
    Je pense qu’aujourd’hui on peut reprendre une partie de ces idées, adaptées à notre environnement économique et social :
    Je développe ceci dans un de mes sites (cf. la signature) avec le projet Education 21.

    En gros, je dis à nos gouvernants que pour réduire le nombre de fonctionnaires, améliorer la performance du système éducatif et payer davantage les profs en les rendant plus heureux de leur mission : une seule solution. Informatiser massivement !!
    Si ça vous intéresse, merci de donner vos avis !
    Je pense sincèrement que nous avons une opportunité de faire bouger notre vieux système éducatif.
    Cordialement.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *