Ne vous êtes-vous jamais demandé comment faire une «bonne affaire» ?

Dans son article « L’expertise de la bonne affaire », le sociologue français Fabrice Clochard analyse les résultats qu’il a obtenus en réalisant une enquête au sein du laboratoire SENSE (Sociology and Economics of Networks and Services). Grâce à des entretiens réalisés auprès de 40 consommateurs, tous résidents dans la région parisienne et d’âge, de sexe et de catégorie socioprofessionnelle variés, Fabrice Clochard a identifié trois logiques principales de recherche de la « bonne affaire ». Ces dernières ont été établies en effectuant des regroupements entre les réponses données au cours des entretiens, qui ont duré en moyenne deux heures, et peuvent être résumées comme suit : Lire la suite

Croyez-vous qu’il soit si aisé de manipuler le consommateur ?

Pour le philosophe Henri Lefebvre, la consommation est un des instruments que la classe dominante s’est appropriée pour exercer la pression sur la masse et la contrôler : elle parvient à bercer le peuple d’illusions, à l’aliéner, notamment par le biais de la publicité.

Pensez-vous que l’individu est si prévisible, malléable et facilement déchiffrable ?

Pour Lefebvre, une des manières d’échapper à cette consommation aliénante est d’utiliser cette dernière en lui donnant un sens, à travers par exemple des actions citoyennes. La consommation ne doit plus dicter les règles mais servir de support pour des actions plus responsables. En devenant acteur, le consommateur cesse d’être complice du système et se libère en fin de compte de cette dépendance matérielle qui caractérise notre société. Lire la suite