Revue de Presse #28

IMGP23421-300x225Votre service de documentation a parcouru la presse et le web afin de vous proposer des pistes de lectures, réflexions, et aiguiser votre curiosité. Voici donc pour cette première sélection de 2015 :

– L’année 2014 a été riche en événements pour l’actualité aérospatiale, l’occasion, pourquoi pas, de rappeller que la division du MIT qui a codé le système de vol des missions Apollo était dirigée par une femme, Margaret Hamilton.

– L’Institut de Recherche sur les Lois Fondamentales de l’Univers du Commissariat à l’Energie Atomique et  l’Université de Nantes proposent d’ailleurs un MOOC pour l’astronomie populaire, ExplorUnivers. à voir sur le site du CEA

– 2014, record de chaud en France. à lire sur Sciences²

– Recyclage : entrée en vigueur d’un nouveau logo le 1er janvier. à lire sur Techniques de l’Ingénieur

– Un ado utilise des Lego pour créer une imprimante braille low cost. à lire sur Actualitté

– Birdlab, la première opération de sciences participatives associant jeu et observation sur smartphone. à lire sur VigieNature

– Pourquoi les écrans tactiles ne fonctionnent-ils qu’avec certains objets ? à lire sur Sciences Claires

– The 12 most important moments in science in 2014. à lire sur The Guardian

– Big mother is watching you. à lire sur Buzzfeed

Bonne lecture, bonne navigation !

Concours « Imaginons notre futur »

concours-cg86« Imaginons notre futur ! » est un concours national organisé chaque année par le Conseil général de la Vienne en partenariat avec l’Académie des Sciences où les étudiants exposent leur vision de la Vienne dans quelques années. Cette 7e édition porte sur le thème de l’innovation pour une économie en crise.

  • A qui s’adresse-t-il ?

Ce concours est destiné aux étudiants en fin de cycle (école ou université) constitués en équipes pluridisciplinaires de 3 membres et parrainés par un enseignant ou un directeur de formation.

Les équipes sont également ouvertes aux étudiants suivant leur cursus hors département de la Vienne, à condition qu’ils portent un intérêt personnel à ce territoire.

Il faudrait associer, dans la mesure du possible, des étudiants de disciplines complémentaires pour former les équipes : urbanisme, aménagement du territoire, sociologie, sciences économiques, géographie, sciences politiques, commerce…

  • Que faut-il faire ?

Il s’agit de rédiger un rapport « livre blanc » dans lequel les étudiants imaginent le futur de la Vienne sur le thème 2015 : « Économies de crise et innovation ». Le rapport constitue 50% de la note. Une fois retenue, l’équipe passe un oral devant un jury qui comptera également pour 50% de la note.

  • Comment s’inscrire ?

Les inscriptions se font jusqu’au 15 janvier au moyen du bulletin d’inscription à renvoyer à la Mission Prospective du Conseil Général de la Vienne. N’oubliez pas de :

– joindre à l’inscription la copie des cartes d’étudiant de tous les membres de l’équipe,
– indiquer un chef de projet qui sera le correspondant de la Mission Prospective,
– choisir un parrain, enseignant ou directeur de formation,
– remise d’un livre blanc.

Vous pourrez télécharger le formulaire d’inscription, la brochure du concours et le règlement ici.

♥ Les trois premières équipes se verront récompensées par un voyage tous frais payés vers une destination encore inconnue en tant qu’ambassadeurs de la Vienne (à titre indicatif, les voyages de l’année dernière furent effectués en Chine, au Canada et en Espagne).

Alors êtes-vous prêts à relever le défi ? A titre informatif, l’équipe de Sciences-Po campus de Poitiers, composée de Adèle Lepoutre, Marie Geoffroy et Noémie Losada s’est classée 2e du concours l’an dernier. Elles sont parties une semaine en août 2013 au Canada avec les élus du Conseil général de la Vienne, qui se rendaient dans la province du New Brunswick dans le cadre du Congrès mondial acadien.

La tierce-propriété des footballeurs en examen

Source : http://www.bbc.com/sport/0/football/15298353

Source : http://www.bbc.com/sport/0/football/15298353

Les instances de gouvernance du football international (UEFA et FIFA notamment) ont décidé récemment de se pencher plus avant sur la question de la gestion des droits économiques sur les joueurs de football en envisageant l’encadrement strict voire l’interdiction pure et simple de la Third Party Ownership (TPO) ou détention des droits économiques par un tiers.

Ce système, déjà interdit en France, consiste en la détention des droits économiques sur un joueur par une structure tierce (entreprise, agent sportif, fonds d’investissement…) qui se rémunère en percevant une part des indemnités liées aux transferts. Il permet ainsi aux clubs de reporter sur les détenteurs des droits une partie voire la totalité du coût de la prise en charge salariale ou du montant du transfert des joueurs concernés.

Ce dispositif, interdit en France, est particulièrement répandu en Amérique du Sud ou dans certains pays européens (Portugal, Espagne…) et pose un certain nombre de problèmes tant du point de vue de sa transparence économique qu’au regard du respect de l’intégrité sportive, l’intervention de tierces parties détentrices de droits sur des joueurs dans différents clubs étant de nature de fausser le déroulement régulier des compétitions.

Les quelques ressources présentées ci-dessous vous permettront d’aller plus loin sur le sujet :

Deux articles peuvent également être consultés directement sur le site de la FIFA : « Third-party ownership : a complex topic » [en ligne, consulté le 19/12/2014] et « Executive Committee says stop to third-party ownership of players’ economic rights » [en ligne, consulté le 19/12/2014].

Une thèse de doctorat soutenue à l’Université de Strasbourg en 2013 par Mickaël HEIDMANN, Transferts et formation des jeunes footballeurs en Europe : du « rêve sportif » à la régulation politique : une socio-ethnographie politique au cœur des institutions européennes consacre quelques pages à la TPO : « Le cas du third-party ownership ou de la tierce propriété des joueurs » pp. 283-284.

Pour élargir sur le sujet, vous pourrez aussi vous reporter à l’ouvrage de Bastien DRUT, Économie du football professionnel, La Découverte, 2014, 125 p. (Repères).

Sur les transferts de joueurs, on pourra lire également avec profit :

Du bon usage de la bibliométrie

Les dérives de l'évaluation de la recherche« Facteur d’impact », « indice h », « Science Citation Index »… : tous ces termes sont devenus ces dernières années familiers aux chercheurs et aspirants-chercheurs, à mesure que se sont développées les questions liées à l’évaluation du monde de l’enseignement supérieur et de la recherche. La bibliométrie, branche de la scientométrie visant à l’analyse des publications et de leurs propriétés, a pris progressivement une place de choix dans les dispositifs d’évaluation mis en place en fournissant de nombreux indicateurs utilisés pour estimer la « qualité » et l’ « impact » des travaux des chercheurs. Parallèlement, de nombreuses critiques se sont élevées pour contester la pertinence des indicateurs bibliométriques et leur utilisation abusive, pointant qu’on tendait à faire dire à la bibliométrie ce qu’elle ne pouvait pas exprimer.

Le sociologue des sciences Yves Gingras s’emploie dans un petit ouvrage paru aux éditions Raisons d’agir, Les dérives de l’évaluation de la recherche : du bon usage de la bibliométrie à remettre en perspective les apports réels de la bibliométrie et ses limites. On verra donc comment une discipline constituée à l’origine par les bibliothécaires pour la gestion de collections de périodiques a pu apporter des outils intéressants à la sociologie et à l’histoire des sciences pour étudier la dynamique des disciplines scientifiques. On lira aussi comment son utilisation abusive pour évaluer les chercheurs et les institutions dans lesquels ils exercent s’est peu à peu répandue pour conduire à de nombreuses dérives, de la « fièvre de l’évaluation » à la course effrénée à la publication.

Pour aller plus loin sur le sujet, on pourra également se reporter (sans exhaustivité aucune) aux lectures suivantes :

Le réseau des URFIST (Unités Régionales de Formation à l’Information Scientifique et Technique) propose par ailleurs de nombreuses ressources dédiées à la bibliométrie et organisent régulièrement journées d’études et formations sur le sujet.

 

L’intelligence des objets

Computer science

Gerd Altmann, Freiburg, Germany (Pixabay)

Selon le TLF, Trésor de la langue française, le qualificatif « intelligent » s’emploie habituellement pour un être animé. Pourtant, on le trouve de plus en plus souvent  accolé aux objets de la vie quotidienne, et souvent nommé d’après l’appellation en anglais comme pour les smartphones. Ces objets qualifiés de « smart » sont des objets capables de communiquer avec des personnes mais aussi d’autres objets intelligents. Ils sont aussi dénommés « objets connectés » ou « objets communicants ».

Ainsi la brosse à dents intelligente est capable de communiquer avec votre smartphone pour fournir des statistiques de brossage mensuelles, voire les fournir à votre dentiste ou votre assurance médicale.

Dans le domaine de l’aérospatiale, de l’automobile, de la médecine, de la robotique ou du bâtiment, on retrouve ces objets intelligents ou objets connectés.

Les matériaux intelligents sont capables de changer de forme, de couleur ou de conductivité en fonction de leur environnement. On lira par exemple le chapitre du livre de Christine Browaeys consacré aux textiles intelligents qui intègrent les technologies high-tech. Ce livre est disponible à la BU Sciences Futuroscope à la cote 620.1 BRO.

  • BROWAEYS, Christine et SANCHEZ, Clément. Les enjeux des nouveaux matériaux textiles: le substrat textile au cœur de la compétition des matériaux pour l’innovation technologique. Paris, France : EDP sciences, 2014. ISBN 978-2-7598-1135-9 Cote BU Futuroscope 620.1 BRO

Les « smart grids » sont des réseaux intelligents de distribution de l’énergie de même que les « smart meters » ou compteurs intelligents qui relèvent la consommation en temps réel pour aider à maitriser la consommation d’énergie. On pourra approfondir le sujet grâce aux livres qui sont disponibles à la BU Futuroscope à la cote 621.311.

Dans le bâtiment, on s’intéressera aussi à tout ce qui peut rendre une maison « intelligente » comme ce livre acheté récemment par la BU Sciences campus.

  • BOUDELLAL, Méziane. Smart home: habitat connecté, installations domotiques et multimédia. Paris, France : Dunod, 2014. ISBN 978-2-10-070373-9 Cote BU Futuroscope 69 BOU.

Enfin, on n’est pas fan du banc intelligent qui dénonce les passants dont le poids n’est pas conforme à la norme pas plus que la poubelle intelligente qui photographie vos déchets et partage ensuite avec vos amis Facebook.

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