Les antennes-relais sont-elles dangereuses?

Une nouvelle étude concernant un éventuel effet néfaste des antennes-relais fait le tour des médias depuis quelques jours. Bien évidemment, pas un seul article pour mettre en perspective cette étude et encore moins permettre au lecteur de se faire une idée juste du problème soulevé. Étrangement, un autre article traitant des ondes et de l’influence des médias n’a pas connu autant de succès; nous en reparlerons plus loin. Mais avant d’aborder le sujet d’aujourd’hui, il est intéressant de revenir sur quelques notions simples à propos des ondes électromagnétiques qui nous entourent.

Classification des ondes

Il faut imaginer une onde qui se propage comme les vagues créées par un caillou tombant dans l’eau. Cette onde se caractérise par une fréquence représentant le nombre d’oscillations dans un temps donné, la longueur d’onde quant à elle représente la distance qui sépare deux “bosses”. Fréquence et longueur d’onde sont inversement reliées: si la longueur d’onde est grande, la fréquence est faible et inversement. Ce tableau[ref]Cet article se base sur beaucoup de données extraites du dossier de l’AFIS concernant ce sujet; que nous remercions au passage. [/ref] résume  les types d’ondes fréquemment rencontrées aujourd’hui suivant leurs longueurs d’ondes et leurs fréquences. Il ne faut pas trop se soucier des unités mais simplement observer que les flèches indiquent le sens croissant des valeurs numériques données.

Ondes ionisantes et ondes non ionisantes

Plus la fréquence augmente et plus l’onde est potentiellement dangereuse car elle transporte plus d’énergie. Cette énergie peut être suffisamment forte pour casser des liaisons moléculaires et endommager des cellules du corps humain pouvant donner lieu à des cancers: on parle alors d’ondes ionisantes (la lumière du soleil, par exemple, contient des ondes ionisantes: l’exposition prolongée au soleil est l’une des causes principales du cancer de la peau). Les ondes qui ne possèdent pas suffisamment d’énergie sont non ionisantes. Cette distinction est importante pour comprendre les polémiques entourant les ondes. En effet, une majorité des ondes émises par les activités humaines (antennes-relais, wifi, micro-ondes, etc.) sont  non ionisantes. Le seul impact biologique connu à ce jour est le réchauffement des tissus du corps humain.

Onde et feu de cheminée

Une dernière caractéristique des ondes électromagnétiques qu’il est important de souligner est la rapide diminution de l’énergie en fonction de la distance. Le blog xkcd le schématise merveilleusement avec le dessin ci-dessous. Les bâtons dans ce dessin représentent le cœur d’un réacteur nucléaire déposé dans une piscine afin d’attendre son refroidissement.

Si ce phénomène peut paraître surprenant au premier abord, vous pouvez le comparer à votre propre expérience devant un feu de cheminée. Si vous êtes très proche des flammes, la brûlure est certaine mais, en vous éloignant, seule l’impression de chaleur subsiste et au delà de quelques mètres, il n’y a absolument plus aucun danger. De plus, laisser 2 minutes la main dans le feu ne provoque pas le même effet que se tenir 20 jours à un mètre du feu. Cela explique, par exemple, pourquoi les personnes intervenant sur les antennes-relais doivent prendre d’importantes précautions afin de ne pas rester longtemps au contact de l’antenne si celle-ci est active.

Sur le danger des ondes

Par “ondes” ici, je veux parler des ondes électromagnétiques issues des antennes-relais et des portables. Il existe aujourd’hui plus de 5 milliards d’utilisateurs de téléphones portables, observe-t-on une augmentation des cancers liée à cette utilisation massive?[ref]J’ai du mal à trouver les données pour la France mais pour les USA, l’incidence des cancers du cerveau ne semble pas évoluer. [/ref] Rappelons d’abord que ces ondes, n’étant pas ionisantes, il n’existe aucun mécanisme connu à ce jour pour expliquer l’apparition d’un cancer suite à une exposition prolongée. Les études cherchent donc généralement à établir des liens de corrélations en faisant des études épidémiologiques: on suit une population sur une période donnée et on cherche à savoir si, par exemple, les personnes diagnostiquées avec des cancers du cerveau ont  plus souvent utilisé leur portable que les autres. Mais, à l’image de la dernière gigantesque étude sur le sujet “Interphones”, il est difficile de mener ce genre d’études de manière rigoureuse car les biais sont généralement nombreux et difficiles à éviter: difficultés des patients à se souvenir de leurs habitudes d’utilisation, biais de ceux qui se savent malades et qui auront tendance à exagérer leur exposition, biais de sélections (les personnes malades étant généralement plus motivées pour participer à ces études), modifications des normes et technologies, etc.

Les agences internationales sont néanmoins unanimes à ce sujet: “À ce jour, il n’a jamais été établi que le téléphone portable puisse être à l’origine d’un effet nocif pour la santé” dit l’OMS et une conclusion similaire est apportée concernant l’exposition des ondes électromagnétiques non ionisantes en général. Conclusion partagée par l’AFSSET (voir aussi ici) en charge du dossier en France, l’académie de médecine et aux USA pour n’en citer que quelques-unes. Cela ne veut pas dire qu’il n’existe pas d’études montrant des risques mais simplement que l’analyse de l’ensemble des données scientifiques suggère pour le moment qu’il n’y a pas de quoi s’inquiéter, sans parler des immenses avantages apportés par cette technologie[ref]Dont certains quelque peu incongrus![/ref]. Les agences restent toutefois extrêmement prudentes et toutes appellent à poursuivre les études sur le sujet.

L’académie de médecine rappelle aussi que “les antennes de téléphonie mobile entraînent une exposition aux champs électromagnétiques 100 à 100.000 fois plus faible que les téléphones portables : être exposé pendant 24 heures à une antenne à 1 volt par mètre donne la même exposition de la tête que de téléphoner avec un portable pendant 30 secondes”. Soulignant que les peurs concernant les antennes-relais débouchent sur des situations paradoxales où on refuse l’implantation d’antennes-relais limitant la couverture du réseau augmentant le “risque” de l’usager: plus vous êtes éloignés d’une antenne, plus l’exposition des ondes liées à l’utilisation de votre téléphone portable est importante.

Cette (longue) introduction faite, il est temps de revenir à l’étude qui vient de paraître en remerciant au passage son premier auteur qui a eu la gentillesse de m’en fournir une copie.

Détail (rapide) de l’étude

Cette étude cherche à analyser l’impact sur de jeunes rats d’une exposition prolongée aux ondes issues d’antennes-relais. Les auteurs ont exposé 13 rats pendant 5 semaines dans un environnement imitant celui d’une antenne-relais comparé à 11 rats “témoins”, c’est-à-dire 11 rats qui vivent sans présence d’ondes. Les auteurs concluent que, malgré des différences, le sommeil des rats n’est pas fortement perturbé mais que des processus qui ressemblent à des “sauvegardes d’énergies” sont enclenchés chez les rats soumis aux ondes principalement pour une température ambiante élevée (31°C).

L’étude est intéressante pour plusieurs raisons. D’abord parce qu’elle semble mettre en évidence des phénomènes biologiques liés à la présence d’une onde électromagnétique de faible intensité. Ensuite parce que ces phénomènes semblent liés à la température: à 24°C les différences ne sont pas significatives tandis qu’elles le sont à 31°C. C’est la première fois, selon les auteurs, que le paramètre température est pris en compte et ils estiment que la non prise en compte de ce paramètre peut expliquer les résultats contradictoires observés dans la littérature.

Pour plus de détails, on pourra se référer à l’article publié sur le site futura-science.

Mise en perspectives

Ces résultats sont bien sûr importants mais tant qu’ils n’ont pas été décortiqués et surtout répliqués par la communauté scientifique, leur poids est faible comparé à la littérature existante. Elle soulève d’ailleurs (et c’est tant mieux!) plus de questions que de réponses. Le phénomène observé est-il réel (subsiste-t-il avec plus de rats)? Existe-t-il des biais qui auraient faussé les résultats obtenus? L’étude n’a semble-t-il pas été faite à l’aveugle, est-ce un biais possible? A-t-on affaire à des phénomènes qui ne seraient pas liés aux ondes? Si les ondes sont bien responsables, par quel mécanisme expliquer les phénomènes observés? Sont-ils transposables à l’homme? Les effets observés sont-ils plus importants si on augmente l’exposition?  Par exemple une exposition sur 10 semaines au lieu de 5, ou bien une onde avec une plus grande intensité?

Il est important de comprendre qu’une étude seule ne fait pas office de vérité scientifique. De nombreux exemples de “découvertes” qui, par la suite, n’ont pas été confirmées existent dans la littérature scientifique. Souvenez-vous de l’affaire des neutrinos allant plus vite que la lumière, dans un tout autre domaine, la critique du projet ENCODE pour ceux qui connaissent. Un dernier exemple me vient en tête sur un test de dépistage de l’autisme remis en cause par de nouvelles études. Bref, il s’agit ici du fonctionnement normal de la science, soyons donc prudents et ne tombons pas dans les conclusions hâtives de nos médias…

Effet nocebo et traitement médiatique

Pour finir, je reviens donc à l’étude que je citais dans mon introduction. Elle s’intitule: “Are media warnings about the adverse health effects of modern life self-fulfilling?” Ce qui pourrait se traduire par: “Est-ce que les avertissements des médias sur les conséquences dangereuses de la vie moderne s’auto-réalisent?” L’étude montre que des personnes ayant visionné un documentaire angoissant sur l’exposition au WIFI peuvent développer des symptômes similaires à ce qui est présenté dans le documentaire si on leur fait croire qu’ils sont baignés dans un environnement WIFI. De même, les exemples de personnes se sentant malades après l’installation d’une antenne-relais près de chez eux ne manquent pas…alors que l’antenne n’est pas encore activée…

Et pendant ce temps là, je n’ai toujours pas le WIFI dans la super médiathèque de Poitiers, nom d’une pipe!


29 réflexions sur « Les antennes-relais sont-elles dangereuses? »

  1. Sceptique

    Le paramètre température ne pourrait-il être à lui seul la cause des phénomènes observés.
    Quant à l’effet nocebo, il est totalement imaginaire. Hystérique, selon la nosographie des psys.

  2. sham Auteur de l’article

    imaginaire ou non, les gens sont bien malades et il faut les prendre en charge. j’aborderai d’ailleurs certainement le problème des électrosensibles dans une prochaine contribution.
    quant au paramètre température, il est le même pour le groupe témoin et le groupe soumis aux ondes, donc a priori, ce n’est pas le problème.

  3. Sceptique

    Quelque chose m’a échappé du travail que vous avez analysé. En ce qui concerne les électro-sensibles et les pathologies proches, en tant que médecin, je pense qu’on a tort d’entrer dans leur conviction, car li est aisé de se rendre compte de ce que leur sensibilité est imaginaire. Il ne sont pas demandeurs d’une aide psychologique, très…logiquement, mais à chaque invention humaine, sa pathologie de rejet. Jusqu’où ira-t-on?

  4. tracedemaillot

    Bon billet. Il me remémore une interrogation à laquelle je n’ai pas pris le temps de trouver la réponse à propos de l’interaction onde/matière organique : le bronzage.

    N’est on pas en présence d’un effet biologique différents d’un phénomène d’échauffement ou d’ionisation ?

  5. sham Auteur de l’article

    avec un pseudo adéquat 😉

    bonne question donc. d’après wikipédia, le bronzage c’est une protection du corps face à un rayonnement ionisant (les ultra violets du rayonnement solaire): “le bronzage est dû à la production de mélanine par l’épiderme, traduit un mécanisme de défense naturelle en réponse à un excès de rayonnement, lequel pourrait avoir un effet délétère sur l’ADN des cellules”

  6. Sceptique

    @tracedemailot
    Le bronzage ne résulte pas d’une interaction onde-matière organique, mais onde ionisante-être vivant (en complément de la réponse de sham.) C’est une défense.

  7. azer8899

    Le concept de “sauvegarde d’énergie” ne m’évoque rien, et donc me rend sceptique sur la deuxième partie de votre exposé.

  8. sham Auteur de l’article

    je n’ai pas voulu rentrer dans les détails de l’étude, l’article futurascience explique un peu mieux ce que les auteurs entendent par là, je vous invite à aller le voir.

  9. Anton Suwalki

    Bravo pour cet article, cher Nima, c’est toujours un plaisir de te lire. Tu as un véritable talent pédagogique, dont on aimerait que les journalistes (pour la plupart, sans formations scientifique, mais qui prétendent parler de science) s’inspirent, ne serait-ce qu’un tout petit peu. J’avais fait de la pub pour ton blog à sa naissance, mais-négligence (et pour ma défense, aussi un certain surmenage ces derniers temps) oblige, j’avais omis de te mettre dans mes liens favoris. Cette omission est réparée.
    Longue vie, donc, à ton blog !
    Sincères amitiés,
    Anton

  10. sham Auteur de l’article

    Merci à toi Anton! tu as largement contribué à faire connaitre ce blog! à bientôt peut-être sur Besançon, j’ai de la famille là bas!

  11. Roger

    article idiot !!!!
    OUI les antennes de téléphone sont dangereuses !
    La preuve , il y a quelque années un adolescent en est mort !
    Faut dire qu’il avait grimper le pylone et qu’il en est tombé !!
    ça compte ?

  12. Rouzejp

    Excellent papier, très didactique, espérons qu’il pourra être lu par ceux qui ne comprennent rien. Il y a une communauté exposée aux ondes électromagnétiques dont on ne parle jamais : les radioamateurs. Certes les fréquences sont bien plus basses généralement que pour le GSM mais les puissances utilisées beaucoup plus importantes et parfois avec une forte proximité du “rayonnant”. Cette activité voit ses nouveaux adeptes diminuer notamment du fait des nouveaux médias mais sa base est constituée de membres assez souvent âgés qui apparemment ont bien résisté aux ondes 😉

  13. AlainCo

    une source de fréquence proche est, outre le combiné téléphonique (biene expliqué), le signal de la télévision.
    les fréquence basse du GSM son juste au dessi de celle de la TV UHF.

    et les puissance n’ont rien a voir près des antennes…

    drole de voir comment dans les analyse de risque bidonnées, on oublie de regarder les exposition massives…

    c’est le cas pour les OGM (une bonne partie de la population en mange, et du bétaill aussi), et pour pas mal de vaccins ou on a vacciné des population entières…
    j’oubliais les perturbateur endocrinien végétaux, et la pillule.

    a chaque fois les manipulateurs jouent avec un épicycle supplémentaire, une invisibilité de licorne…

    pour les GSM c’est le coté impulsionnel, pour les vaccins c’est le facteur temps, pour les polluant c’est le coté hormonal…

    et a chaque fois on oublie les facteurs qui démontent même ces épicyles ad-hoc…

  14. AlainCo

    j’oubliais le facteur négligé qui dit que les champs des antennes sont puis puissance à 200m, que près de l’antenne, et surtout dessous (ou il est nul, merci au plan de masse)…

    les hystériques on commencé a le savoir et arrêtee de paniquer sur les antenne éteintes, et près des antennes, dommage car ca faisait bien rire…

  15. rouzejp

    Les ondes radios peuvent aussi faire dormir !
    J’avais un ami radioamateur et professionnellement chargé du réseau radio régional d’un gros service public qui avait la fâcheuse tendance de dormir en haut des pylônes radio en attendant ses collègues partis chercher du matériel manquant 🙂

  16. Yeti

    @rouzejp : la baisse du nombre de radioamateurs est la preuve de la nocivité des ondes radios. CQFD ! 😉

  17. tracedemaillot

    Bon je déterre ce sujet car il y a une interaction onde / matière organique qui m’interpelle : la photosynthèse. Ne serait-on pas en face d’un mécanisme qui n’est ni un effet d’echauffement ni une réaction à une ionisation. Donc une “vraie” interaction d’une onde lumineuse sur de la matière organique ?

  18. tracedemaillot

    Tiens j’en rajoute : la vision.

    La aussi, ne serait-ce pas un effet “biologique” (le cerveau qui reconstruit une image) généré par un rayonnement électromagnétique (la lumière visible) qui n’est pas de nature d’une échauffement ou d’une ionisation ?

  19. quentin

    Dans le cas de la photosynthèse, du bronzage ou de la vision, il s’agit à chaque fois de réactions chimiques (perte d’électron, rupture de liaison moléculaire…) provoquées par les rayonnements, donc d’un effet ionisant.

    Seuls les photons qui ont une énergie suffisante peuvent être absorbés par les liaisons moléculaires et les modifier, donnant lieu à des réactions chimiques. En fait à chaque type de liaison correspond une fréquence bien précise qui peut être absorbée/émise par cette liaison (ce qui explique d’ailleurs les couleurs des différents matériaux). Ces fréquences sont généralement dans le visible ou l’ultra-violet.

  20. AlainCo

    avant de chercher une théorie, il faudraut déjà voir les faits.

    La cause de l’électrosensibilité est connue : psychosommatique.

    pour les cancer, a part des fraudes probables et des abus statistiques à la Seralini, rien.

    On vit dans un monde de dingue, ou on nie des faits validés parce que çà ne correspond pas à la théorie, et on glose sur des théories reconnues ou hypothétiques, sans le moindre fondement expérimental, ou que l’on s’entête sur des théorie et des modèles sans valeur prédictive…

    je ne serais pas surpris qu’il y ait un effet léger des ondes auquel on a pas pensé.

    mais ce qui est certain, c’est qu’il n’y a rien de notable, ni même nécessairement de négatif (le seul résultat que je connaissais a l’INSERM parlait de protéine de choc thermique, laissant augurer d’une hormèse).

    Ce qui est par contre validé c’est que en faisant peur aux gens, on les rend malades, ou plus gravement dépressif et violent.
    C’est l’effet le plus important noté à Tchernobyl,et déjà identifié à Fukushima.

    La peur tue, et souvent de façon pas évidente… via des violences publiques ou familiales, via des refus de traitement ou de protection, via le manque de confiance.

    c’est le manque de confiance en l’état qui a tué le plus lors de katrina, en poussant les gens a ignorer les directives, et vouloir protéger ses biens…

    Arrêtons de perdre des années de vies réelles, pour espérer ne pas en perdre dans des cas hypothétiques.

  21. Ping : WIFI et cresson: ne maltraitons pas la science | Sham and ScienceSham and Science

  22. Vincent

    > Cela explique, par exemple, pourquoi les personnes intervenant sur les antennes-relais doivent prendre d’importantes précautions afin de ne pas rester longtemps au contact de l’antenne si celle-ci est active.

    Par curiosité, quelqu’un pourrait-il nous en dire plus sur ces précautions?

    > Et pendant ce temps là, je n’ai toujours pas le WIFI dans la super médiathèque de Poitiers, nom d’une pipe!

    … ni à la BnF Mitterrand. J’ai posé la question à un employé : “Nous attendons le résultat d’études pour être sûr que le wifi n’a pas d’effet nocif sur la santé”. Affligeant.

    http://parisculturesociale.over-blog.com/article-wifi-85055740.html

  23. Ping : Weekly Round Up August 7 – 2013 | Connect the Dots

  24. Ping : Faut il avoir peur de la 4G? | Frédéric Launay

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