Le souci de l’autre est-il compatible avec les besoins d’efficacité de l’entreprise ?
Lancé il y a un an par la revue Psychologies, « l’Appel à plus de bienveillance au travail » est signé aujourd’hui par plus de 300 entreprises. A l’heure où l’on n’ose plus dénombrer les suicides sur le lieu de travail, et où l’on masque sobrement les ravages du stress au travail derrière les sibyllins RPS (Risques Psycho-sociaux), l’affaiblissement du collectif de travail n’est plus un mythe. Si parler de gentillesse au travail s’avère alors une évidence (surtout un 13 novembre – cf. le précédent article…), n’est-ce pas autant une provocation gratuite, reflet d’un idéal aux antipodes des réalités pragmatiques de l’entreprise ?
« Accoler la gentillesse au management, c’est de la duperie. »
Jean-Marc Borello, fondateur du Mouvement des Entrepreneurs Sociaux, affirme sans détours : « Accoler la gentillesse au management, c’est de la duperie »