Sarkozy, ou l’échec d’une greffe.

A l’occasion des élections présidentielles de 2007, Nicolas Sarkozy s’était présenté comme le candidat de la rupture. Qu’une telle prétention, venue d’un candidat qui avait eu des responsabilités importantes dans les gouvernements de droite précédents, ait pu être couronnée de succès, reste pour moi un mystère. Il n’en reste pas moins que lors de son quinquennat, il a tenté un véritable changement avec certaines politiques menées préalablement ; mais cette même rupture est largement à l’origine de son échec de 2012. Sans parler de sa conception, au moins originaire, de la présidence de la République (voir le blog consacré à ce thème), deux aspects, économique et idéologique, en sont particulièrement manifestes. Lire la suite