Veuillez noter qu’en raison de l’avancée du couvre feu à 18h, les horaires des manifestations ci-dessous ont été mises à jour le 15 janvier 2021. Par ailleurs, l’atelier d’écriture aura finalement lieu en visioconférence (voir …
Dans le cadre de ce second confinement, la BU Sciences vous propose aujourd’hui un billet faisant le point sur les ressources en ligne à votre disposition dans le domaine des sciences de la vie. Accessibles …
Votre SCD se mobilise et vous propose une série de billets listant par discipline, les ressources qui pourront vous aider. Aujourd’hui, nous vous proposons des ressources facilement accessibles dans le domaine de la chimie. La …
Votre SCD se mobilise et vous propose une série de billets listant par discipline, les ressources qui pourront vous aider. Aujourd’hui, nous vous proposons des ressources facilement accessibles dans les domaines des mathématiques et de …
Pour faire face aux restrictions de déplacement provoquées par la mise en place de ce nouveau confinement, n’oubliez pas que les bibliothèques de l’Université de Poitiers mettent à votre disposition des ressources documentaires (livres, revues, …
Cette exposition est visible à la BU Sciences du 13 février au 24 mars 2017. Vous pourrez ainsi découvrir les supports amovibles, les microprocesseurs et carte mère d’un ordinateur, voyager dans le temps grâce aux machines à calculer et aux consoles de jeux des années 1980-1990, et vous familiariser avec des ordinateurs des années 1980.
Certaines consoles et ordinateurs sont en libre service entre 12h et 14h et également sur demande !
Game and Watch, 1980 (Japon)
Développeur : Nintendo
2e génération
43,3 millions d'exemplaires vendus
Vectrex, 1982 (États-Unis)
Développeur : Smith Engineering
2e génération
Processeur : Motorola 68A09 cadencé à 1,6 MHz, 8 bits
Support : Cartouche
Connexion internet : non
Nombre d’exemplaires vendus : inconnu
NES, 1983 (Japon)
Développeur : Nintendo
4e génération
Processeur : RP2A07, 1,66 MHz, 8 bits
Support : Cartouche
Connexion internet : non
61,91 millions d'exemplaires vendus
Mégadrive, 1988 (Japon)
Développeur : SEGA
4e génération
Processeur : Motorola 68000, 7,6 Mhz, 16 bits
Support : Cartouche
Connexion internet : non
39,7 millions d'exemplaires vendus
Game GEAR , 1990 (Japon)
Développeur : SEGA
4e génération
Processeur : Z80 3,58 MHz, 8 bits
Support : Cartouche
Connexion internet : non
10,62 millions d'exemplaires vendus
Master system 2 (SMS-2), 1990 (Japon)
Développeur : SEGA
3e génération
Processeur : Zilog Z80, 3,546893 MHz, 8 bits
Support : Cartouche, SEGA card
Connexion internet : non
10 à 13 millions d'exemplaires vendus
Super NES, 1990 (Japon)
Développeur : Nintendo
4e génération
Processeur : 65C816 cadencé à 3,58 Mhz (réglable), 16 bits
Support : Cartouche
Connexion internet : non
49,10 millions d'exemplaires vendus
Saturn, 1994 (Japon)
Développeur : SEGA
5e génération
Processeur : Hitachi SH-1 et 2, 28,6 Mhz chacun, 32 bits
Support : CD-ROM
Connexion internet : oui
9,5 millions d'exemplaires vendus
Playstation 1, 1994 (Japon)
Développeur : SONY
5e génération
Processeur : R3000A tournant à 33,8688 Mhz, 32 bits
Support : CD-ROM
Connexion internet : non
104,25 millions d'exemplaires vendus
Nintendo 64, 1996 (Japon)
Développeur : Nintendo
5e génération
Processeur : VR4300 cadencé à 93,75 MHz, 64 bits
Support : Cartouche
Connexion internet : non
32,93 millions d'exemplaires vendus
Dreamcast, 1998 (Japon)
Développeur : SEGA
6e génération
Processeur : 200 Mhz Hitashi SH4 SCI, 128 bits
Support : CD-ROM 1,2 Go
Connexion internet : oui
10,6 millions d'exemplaires vendus
Playstation 2, 2000 (Japon)
Développeur : SONY
6e génération
Processeur : 64-bit Emotion Engine, 298 MHz, 128 bits
Support : CD, DVD
Connexion internet : oui
157,68 millions d'exemplaires vendus (record à ce jour)
Si ses effets potentiellement nocifs pour la santé humaine et les écosystèmes sont dénoncés depuis au moins les années 1970, le concept de « perturbateurs endocriniens » a émergé en 1991 suite à la conférence de Wingspread – réunie sous l’initiative de la scientifique états-unienne Theo Colborn – pour désigner les substances chimiques diffusées par l’homme dans son environnement et interagissant avec le système hormonal.
Un consensus existe désormais dans la communauté scientifique et chez les acteurs institutionnels en charge des questions environnementales et de santé publique pour appeler à réduire – voire interdire – l’utilisation de ces substances dans les activités humaines et à accroître la vigilance sur leur impact sur l’homme et l’environnement. En 2013, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUED) publiaient un rapport de synthèse sur les effets pour l’homme de l’exposition aux perturbateurs endocriniens chimiques, rapport soulignant les nombreux risques que font courir l’utilisation irraisonnée de ces substances. Plusieurs affaires ayant trait aux perturbateurs endocriniens ont surgi ces dernières années, qu’il s’agisse de l’interdiction du bisphénol A dans les biberons ou du scandale sanitaire du médicament Distilbène. Parallèlement, de nombreux intérêts économiques font pression pour rendre la régulation la moins contraignante possible ou s’en exonérer.
La courte sélection documentaire ci-dessous – loin d’être exhaustive – devrait vous permettre une première approche du sujet.
De nombreux organismes officiels ont produit dossiers et documents de synthèse sur la question, dont voici un petit aperçu :
Ministère de la Santé et des Affaires Sociales, Perturbateurs endocriniens, publié le 23/02/2015 et mis à jour le 20/06/2016 [en ligne – consulté le 08/03/2017]
Institut national de la santé et de la recherche médicale – INSERM. Les perturbateurs endocriniens, dossier d’information réalisé en collaboration avec Robert Barouki, octobre 2015 [en ligne – consulté le 08/03/2017]
ANSES – Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, Perturbateurs endocriniens, mis à jour le 22/05/2014 [en ligne – consulté le 08/03/2017]
On pourra se reporter également avec profit aux conférences filmées lors du colloque « Les perturbateurs endocriniens » organisé conjointement par les Académies de Sciences et de Médecine le 29/11/2016. [en ligne – consulté le 08/03/2017]
La presse généraliste ou d’actualité scientifique propose régulièrement articles et dossiers sur le sujet. On relèvera par exemple :
Dossier « Perturbateurs endocriniens », La Recherche, n°476, juin 2013, pp. 38-54
Marie TOHME, Jean-Pierre CRAVEDI et Vincent LAUDET. « Des polluants hormonaux », Pour la science, n°396, octobre 2010, pp. 32-40
De très nombreux articles de recherche sont consacrés au sujet et sont accessibles dans les revues en ligne et les bases de données auxquelles les BU vous donnent l’accès. Des interrogations de notre outil de recherche avec par exemple les termes « perturbateurs endocriniens », « endocrine disruptors » ou « hormone disruptors » vous ramèneront ainsi de nombreux résultats. Plusieurs thèses ou mémoires soutenues à l’Université de Poitiers ont également étudié le sujet sous des aspects spécifiques comme par exemple :
Des revues et des manuels dédiés à l’endocrinologie peuvent également aborder la question régulièrement.
Vous trouverez également dans vos BU des ouvrages généralistes sur la question, visant à alerter sur les risques sur la santé et l’environnement que font peser ces substances et à enquêter sur le rôle des lobbies dans le traitement politique et réglementaire de ce dossier :
Sur l’apparition de la problématique des perturbateurs endocriniens et sa constitution en objet scientifique, on pourra lire l’article de Nathalie JAS et Jean-Paul GAUDILLIERE, « Les perturbateurs endocriniens en France. Une autre trajectoire » in Sciences sociales et santé, 2016/3, vol. 34, pp. 19-46 [en ligne – accès réservé à la communauté universitaire – consulté le 08/03/2017]. La revue Politis proposait par ailleurs un portrait de Theo Colborn, considérée comme la fondatrice du concept de « perturbateur endocrinien » au moment de son décès en 2014.
Vous pouvez également consulter le site du Programme national de recherche sur les perturbateurs endocriniens (PNRPE) pour avoir une vue sur les actions de recherche financées, la liste des publications scientifiques tirées de ces recherches et une actualité sur les événements nationaux et internationaux sur les perturbateurs endocriniens.
Parmi elles, Alan Turing considéré comme le premier théoricien de l’intelligence artificielle. Génie des mathématiques de la première moitié du XXe siècle, pionnier du décryptage des codes allemands pendant la seconde guerre mondiale, l’essentiel de son travail scientifique majeur fut accompli entre 1936 et 1952.
Si vous souhaitez en savoir plus sur ce personnage hors du commun, nous vous proposons une sélection documentaire d’ouvrages et d’articles présents dans nos collections
Alan Turing et Jean-Yves Girard.La machine de Turing. Paris : Éditions du seuil, 1995, 174 p. (Sources du savoir)
Andrew Hodges . « The man behind the machine « [en ligne], Nature, vol. 482, n° 7386, février 2012, p. 441 [consulté le 27/02/2017 – accès réservé aux membres de la communauté universitaire]
Stephanie Dick. « A celebration of Turing » [en ligne], Endeavour, vol. 37, n°4, décembre 2013, pp.194-195 [consulté le 27/02/2017 – accès réservé aux membres de la communauté universitaire]
Le modèle Turing / Catherine Bernstein, réal. ; Michel Bidoit et Jean Mairesse, cons. scient. ; Gérard Berry, Laurent Bienvenu, Véronique Cortier… [et al.], particip..- Meudon : CNRS Images, 2012 Cote DVD 9 BER
Réalisé par Morten Tyldum en 2015, d’après la biographie de Alan Turing, écrite par Andrew Hodges. Ce film raconte le rôle important du mathématicien dans le décryptage du code ENIGMA et s’attache aussi aux persécutions qu’il a endurées pour son homosexualité, dans la période d’après-guerre.
Roman policier écrit par David Lagercrantz en 2016.
« L’ouvrage survole paradoxes scientifiques et remises en cause morales et académiques sur fond d’espionnage et d’évolution des mœurs sociales et sexuelles post-Seconde Guerre Mondiale, sans lourdeurs mais avec finesse. «
Et pour conclure :
La machine de Turing revisité par Lego, hommage rendu à l’inventeur en 2012
M. Nechiche et al., « Synthesis and characterization of a new (Ti1-ε,Cuε)3(Al,Cu)C2 MAX phase solid solution », Journal of the European Ceramic Society, vol. 37, no 2, p. 459‑466, févr. 2017
Chaque mois, l’activité des chercheurs de l’Université de Poitiers se traduit par la publication de dizaines d’articles dans des revues académiques à comité de lecture et/ou des archives ouvertes. La liste ci-dessous recense une partie des publications de nos chercheurs dans le domaine des sciences « dures » et publiées durant le mois de février 2017.
Les modalités d’accès à chaque article sont systématiquement indiquées après chaque référence. Cette liste ne saurait pour autant prétendre à l’exhaustivité ; elle procure cependant un aperçu de l’activité des chercheurs de l’Université et des résultats de leurs travaux.
S. Yu et al., « First-principles study of Zr–N crystalline phases: phase stability, electronic and mechanical properties », RSC Advances, vol. 7, no 8, p. 4697‑4703, 2017. http://pubs.rsc.org/en/content/articlehtml/2017/ra/c6ra27233a. Accès libre.
Géochimie, minéralogie, hydrologie
L. Dzene, E. Ferrage, J.-C. Viennet, E. Tertre, et F. Hubert, « Crystal structure control of aluminized clay minerals on the mobility of caesium in contaminated soil environments », Scientific Reports, vol. 7, p. 43187, févr. 2017. http://dx.doi.org/10.1038/srep43187. Accès libre.
M. Le Coz, J. Bodin, et P. Renard, « On the use of multiple-point statistics to improve groundwater flow modeling in karst aquifers: A case study from the Hydrogeological Experimental Site of Poitiers, France », Journal of Hydrology, vol. 545, p. 109‑119, févr. 2017. http://dx.doi.org/10.1016/j.jhydrol.2016.12.010. Accès sur abonnement pour la communauté universitaire de Poitiers via Science Direct.
Informatique, traitement de l’image
E. Andres, L. Richaume, et G. Largeteau-Skapin, « Digital Surface of Revolution with Hand-Drawn Generatrix », J Math Imaging Vis, p. 1‑12, févr. 2017. https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01461456. Accès libre.
M. Agati et al., « Self-assembly of silicon nanowires studied by advanced transmission electron microscopy », Beilstein Journal of Nanotechnology, vol. 8, no 1, p. 440‑445, févr. 2017. http://dx.doi.org/10.3762/bjnano.8.47. Accès libre.
L. Courty et J. P. Garo, « External heating of electrical cables and auto-ignition investigation », Journal of Hazardous Materials, vol. 321, p. 528‑536, janv. 2017. http://dx.doi.org/10.1016/j.jhazmat.2016.09.042. Accès sur abonnement pour la communauté universitaire de Poitiers via Science Direct.
E. Drouelle et al., « Deformation mechanisms during high temperature tensile creep of Ti3AlC2 MAX phase », Journal of Alloys and Compounds, vol. 693, p. 622‑630, févr. 2017. http://dx.doi.org/10.1016/j.jallcom.2016.09.194. Accès sur abonnement pour la communauté universitaire de Poitiers via Science Direct.
M. Nechiche et al., « Synthesis and characterization of a new (Ti1-ε,Cuε)3(Al,Cu)C2 MAX phase solid solution », Journal of the European Ceramic Society, vol. 37, no 2, p. 459‑466, févr. 2017. http://dx.doi.org/10.1016/j.jeurceramsoc.2016.09.028. Accès sur abonnement pour la communauté universitaire de Poitiers via Science Direct.
Physique et mécanique des fluides
V. Daru et I. Reyt. « Acoustic and streaming velocity components in a resonant waveguide at high acoustic levels », The Journal of the Acoustical Society of America, vol. 141, no 1, p. 563‑574, janv. 2017. http://dx.doi.org/10.1121/1.4974058. Pas d’accès : proposition d’achat ou demande de Prêt Entre Bibliothèques
D. Faurie, N. Girodon-Boulandet, A. Kaladjian et alii. « Setup for high-temperature surface Brillouin light scattering: Application to opaque thin films and coatings », Review of Scientific Instruments, vol. 88, no 2, p. 023903, févr. 2017. http://dx.doi.org/10.1063/1.4975637. Accès sur abonnement pour la communauté universitaire de Poitiers via AIP
R. Maizia, A. Dib, A. Thomas, et S. Martemianov, « Proton exchange membrane fuel cell diagnosis by spectral characterization of the electrochemical noise », Journal of Power Sources, vol. 342, p. 553‑561, févr. 2017. http://dx.doi.org/10.1016/j.jpowsour.2016.12.053. Accès sur abonnement pour la communauté universitaire de Poitiers via Science Direct.
Cette exposition est visible à la BU Sciences du 13 février au 24 mars 2017. Vous pourrez ainsi découvrir les supports amovibles, les microprocesseurs et carte mère d’un ordinateur, voyager dans le temps grâce aux machines à calculer et aux consoles de jeux des années 1980-1990, et vous familiariser avec des ordinateurs des années 1980.
Certaines consoles et ordinateurs sont en libre service entre 12h et 14h et également sur demande !
TO7, 1982
TO7, 1982 (France) par Thomson
Le Thomson TO7 est un ordinateur commercialisé par le groupe Thomson-Brandt de novembre 1982 à juin 1984. TO signifie « Télé/Ordinateur » ; en effet, cette machine destinée au marché familial se branchait au téléviseur du salon, ce qui permettait d'économiser l'achat d'un moniteur très coûteux.
L'interface utilisateur du TO7 utilise le langage BASIC élaboré par Microsoft, qui est inclus dans une cartouche ROM séparée de l'appareil. Après chargement du BASIC 1.0, la mémoire disponible pour les programmes est d'environ 6 Ko : pour en faire fonctionner certains, il est nécessaire d'acquérir l'extension EM90-016 de 16 Ko (portant la mémoire à 24 Ko) ; une autre extension, commercialisée par Péritek, permet de monter jusqu'à 32 Ko (à comparer aux 48 Ko extensibles à 112 Ko du TO7-70).
Le TO7 est équipé d'un processeur Motorola 6809.
Les nombreux périphériques pour Thomson TO7 étaient pour la plupart compatibles avec l'ensemble de la gamme Thomson.
Le TO7 est une machine innovante en 1982, conçue pour être compatible avec le Minitel, disposant d'un crayon optique en standard et d'une résolution graphique élevée pour l'époque. Plusieurs brevets sont déposés par Thomson concernant la gestion graphique, la trappe à cartouches Mémo7 et le lecteur de disquette externe.
Cet ordinateur 100 % français, présenté au Sicob en 1982, gagne en popularité grâce à ses logiciels éducatifs et au travers du plan « dix mille micro-ordinateurs » destiné à équiper les écoles en informatique. Il est remplacé en juin 1984 par le Thomson TO7/70. Le plan « informatique pour tous » (IPT) qui commence fin 1984, et donc après la fin de production du TO7, fait appel aux Thomson MO5 et TO7/7.
Amstrad CPC 464, 1984
Amstrad CPC 464, 1984 (UK) par Amstrad
L'Amstrad CPC 464 est un ordinateur personnel britannique de la gamme Amstrad CPC, à affichage couleurs ou monochrome vert, comportant 64 Ko de RAM, 32 Ko en ROM et utilisant le langage Locomotive BASIC 1.0, considéré par certains passionnés comme le meilleur BASIC ayant jamais existé.
Cet ordinateur, conçu pour l'utilisation familiale (il coûtait 3 500 FF), répondait au lancement des ZX Spectrum, Oric 1 et Commodore 64. L'Amstrad CPC 464 sorti en septembre 1984 en France a connu un immense succès : il s'en vendait 20 000 par mois pour un total de 2 millions d'exemplaires. Il a fait disparaître beaucoup d'ordinateurs et a peut-être marqué la fin d'une époque. Son succès fut tel que plus d'une dizaine de magazines dédiés furent créés, dont le plus fameux, Amstrad Magazine. Pour la première fois, une seule fiche secteur était nécessaire, écran et unité centrale s'alimentaient directement sans adaptateur encombrant et deux fiches seulement reliaient les deux éléments entre eux, la mise en fonction était immédiate. C'est peu après le succès commercial du 464 qu'est apparu AMSDOS. CP/M qui était antérieur au 464 a été transposé sur cet ordinateur.
Il utilisait un processeur Zilog Z80A (8 bits) à 4 MHz et comportait un lecteur de cassettes intégré pour le stockage des données. On pouvait lui ajouter un lecteur de disquettes au format 3 pouces..
Le programme PRTEXT de traitement de texte n'était pas présent sur tous les CPC 464.
Atari 520 ST, 1985
Atari 520 ST, 1985 (USA) par Atari
Les Atari ST forment une famille d'ordinateurs personnels conçus par la firme américaine Atari dont le succès commercial a marqué la deuxième moitié des années 80 et le début des années 90. Le succès fut autant grand public (jeux vidéos) que professionnel (Traitement de texte, PAO et surtout MAO).
Le micro-ordinateur Atari ST marque plus particulièrement l’histoire informatique comme la machine ayant permis l'essor de la Musique assistée par ordinateur et la démocratisation de la norme MIDI. En 2010, le magazine spécialisé Sound on Sound le classe dans les 25 produits marquants et responsables des changements de l'enregistrement musical. Cette machine est considérée encore aujourd'hui comme une référence dans le domaine en raison de sa robustesse et de son extrême précision pour le séquençage MDI.
Processeur : Motorola 68000, cadencé à 8 MHz pour les ST/Mega ST/Ste
Mémoire vive : 512 ko
Audio : Chipset sonore Yamaha YM2149 (3 voies)
Lecteur de disquette : Format 3"½ double densité
Disque dur externe (ST) : 48 Mo à la norme SCSI
Lors de sa sortie en 1985, l'Atari ST se positionne en concurrent direct du Macintosh d'Apple commercialisé l'année précédente. Ce nouveau micro-ordinateur doit devenir le nouveau fer de lance d'Atari qui est alors au plus mal à la suite du récent Krach du jeu vidéo. Après sa première présentation au public, les différents médias rapportent qu'Atari vient de dévoiler son nouveau Jackintosh.
La presse et les professionnels l'opposent pourtant rapidement à l'Amiga du constructeur Commodore car les deux machines sont commercialisées quasiment en même temps. Cette concurrence allait donner lieu à l'une des plus importantes batailles de la micro-informatique.
Atari a aussi été un sérieux concurrent de la firme Apple avec son micro-ordinateur ST. En 1986, la firme à la pomme s'inquiète de l’arrivée de l’Atari ST qui possède des caractéristiques équivalentes (voire supérieures dans certains cas) au Macintosh et qui ne s’interdit pas non plus de concurrencer directement le secteur de marché de son entrée de gamme : l' Apple 2.
Macintosh Plus, 1986
Macintosh Plus, 1986 (USA) par Apple
Lancé en janvier 1986 Macintosh Plus est une évolution des premiers Macintosh (128K, 512K) d'Apple Computeur Inc dont il dérive. En effet, il était plus puissant (RAM,ROM)et plus ouvert et évolutif.
Il était le premier ordinateur personnel à intégrer un port SCSI, lui permettant de connecter divers périphériques externes : disque dur, lecteur CD-ROM, imprimante, second écran, etc. Il possédait en outre quatre connecteurs mémoire de type SIMM 30-Pin pour étendre sa mémoire jusqu'à 4 Mio (1 Mio en standard), option obtenue en enlevant de la carte-mère une résistance jouant le rôle de jumper. Sa mémoire ROM a été doublée par rapport aux précédents Macintosh et passe à 128 Kio. Le nouveau système d'exploitation fourni (System 3.0/Finder 5.1) prenait en charge la norme SCSI et le système de fichier HFS (Hierarchical File System, dont une évolution est encore utilisée sur les Mac actuels). Néanmoins, il ne possédait toujours pas de ventilateur interne et pouvait donc souffrir du même problème de fragilité que ses prédécesseurs.
Les logiciels MacWrite, MacPaint et HyperCard étaient fournis en standard, mais d'autres applications étaient aussi disponibles : MacDraw, Microsoft Word, Multiplan devenu Microsoft Excel, Forethought/Microsoft PowerPoint 1.0 ainsi que AldusPageMaker. C'était l'une des premières implantations de produits Microsoft dans un ordinateur personnel. Associé aux imprimantes LaserWriter et LaserWriter Plus, sorties respectivement en mars 1985 et janvier 1986 et utilisant le langage postscript6, le Macintosh Plus a été l'un des premiers ordinateurs rendant possible la publication assistée par ordinateur (ou PAO) à l'échelle individuelle, associative mais aussi en entreprise. Associé à des protocoles d'échanges de fichiers et de communication tel que AppleShare ou AppleTalk, il concrétisait la stratégie d'Apple7 nommé Macintosh Office.
Les premiers modèles avaient un boîtier beige (couleur "Pantone 453") alors qu'à partir de 1987 ils furent vendus dans un boîtier platinium. Bien qu'il ait été rendu obsolète dès mars 1987 par les nouveaux Macintosh (Macintosh SE et Macintosh II), il fut commercialisé jusqu'à fin 1990 comme machine d'entrée de gamme. Sa production cessa à la sortie des Macintosh Classic.
Une version pour le marché de l'éducation fut estampillée "Macintosh Plus ED".
AMIGA 2000, 1987
AMIGA 2000, 1987 (USA) par Commodore
En 1985, la firme Commodore qui ne donnait de signe d'évolution depuis la sortie des derniers C64 (boîtier blanc), racheta une toute nouvelle entreprise qui proposait une ordinateur révolutionnaire, l'Amiga 1000. En achetant la firme Amiga, Commodore redésigna l'Amiga 1000 en le miniaturisant et en l’accommodant d'un boîtier plat intégrant le clavier, façon Atari520 ST, amiga500. Suivirent de nombreuses évolutions de l'Amiga 500, tout d'abord l'Amiga 2000, désigné pour les semi-professionnels, puis les séries 3000 puis 4000.
Tout comme son petit frère l'Amiga 500, l'Amiga 2000 est équipé d'un Motorola 68000, cadencé soit à 7,19 MHz (PAL), soit à 7,38MHz (NTSC).
Livré d'origine avec 1 Mo de RAM, l'Amiga 2000 se distingue énormément de l'Atari ST par l'utilisation de chips (processeurs) très particulier et expressément conçus pour gérer le graphisme, les sons, les animations, le tout de très haute facture.
Ces processeurs spécialisés se dénomment Denise, Agnus et Paula, et s'occupent respectivement des graphismes, de la mémoire/animation et du son.
L'Amiga 2000 a été très utilisé dans le montage vidéo, ou dans de nombreuses émissions télévisées. Rappelez-vous "Hugo Délire", "Motus" ou "Pyramide"...
On le retrouve également dans le monde industriel, notamment à la NASA ou au CERN (notamment Cryogénie).