Vous connaissez peut-être le « crowdfunding », principe de financement participatif ?
Parmi les exemples célèbres, ce système a permis à des chanteurs comme Grégoire et Irma de se faire connaître par le biais du label My Major Company.
Plus récemment, c’est aussi grâce à cela que des centaines de bibliothécaires ont pu pédaler de Montpellier à Lyon au nom d’un idéal que nous ne sommes pas les seuls à défendre : l’accès pour tous à la connaissance et au savoir.
Et le « crowdsourcing », alors, c’est quoi ? Il s’agit cette fois de production participative. On sollicite la population pour contribuer à un projet collectif.
Ça ne vous dit rien? Mais si, voyons… Wikipédia, vous connaissez? Si oui, alors vous connaissez le « crowdsourcing ». L’encyclopédie collaborative en ligne en est sans doute l’exemple le plus marquant.
Vous, oui vous (et moi, et tous ceux qui le veulent) êtes invités à participer à ces projets et à mettre à profit vos qualités d’analyse. Tous chercheurs? Le CNRS lui-même nous y invite par le biais de son journal dans l’article Crowdsourcing : tous chercheurs !
Le Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) est particulièrement actif de ce côté et propose au public de s’investir dans de nombreux projets. Citons notamment Les herbonautes, pour lequel on peut enrichir la base en lisant et commentant les étiquettes associées aux plantes de l’herbier de Paris.
La Bibliothèque nationale de France travaille de son côté à un projet de correction de fichiers textes, CORRECT : vous pouvez déjà participez à la phase de test lancée en septembre!