Après les OGM, voilà une question qui ne peut que vous interpeller :
Et avec l’humour de Georges Chapouthier, on ne va pas s’ennuyer !
La Nouvelle République a titré : » Poitiers : un ras-de-marée pour écouter le Professeur Séralini «
http://www.lanouvellerepublique.fr/Vienne/Actualite/Environnement/n/Contenus/Articles/2012/11/08/Poitiers-un-ras-de-maree-pour-ecouter-le-Professeur-Seralini)
Comment ne pas être content après un tel succès de fréquentation !
Ettore Majorana (1906-1938) est le jeune physicien italien dont Enrico Fermi (1901-1954), prix Nobel de physique 1938, a dit :
« Il y a plusieurs catégories de scientifiques : ceux qui font de leur mieux, et ceux, de premier plan, qui font des découvertes importantes… Et puis, il y a des génies, comme Galilée et Newton, Ettore était de ceux-là… »
Une des énigmes les plus troublantes de la physique est la disparition toujours inexpliquée d’Ettore Majorana … un colloque sur Ettore Majorana organisé par Etienne Klein s’est déroulé au CEA en 2009 :
Une photo de la carte d’étudiant d’Ettore Majorana :
Pourquoi l’Espagne n’a pas eu le rayonnement scientifique lors de la révolution scientifique au XVIe – XVIIe siècle de la Pologne de Nicolas Copernic, de l’Allemagne de Johann Kepler, du Danemark de Tycho Brahe, de l’Italie de Galilée, de la France de Descartes, de l’Angleterre d’Isaac Newton … ?
C’est une question que je me pose et que j’ai posée dans mon entourage depuis un certain temps. Les réponses ont souvent été évidentes (arriération, pauvreté, intérêt pour les voyages, les conquêtes, …) … pour aussitôt être contredites par comparaison avec d’autres pays. La principale cause invoquée est la présence répressive de la religion ! Oui, mais l’Italie de Galilée avec la présence du Vatican à Rome ? Bon, Leonardo Sciascia, lui, est d’accord avec cette explication dans son livre sur la disparition énigmatique d’Ettore Majorana : c’est à cause de l’inquisition. Et vous, qu’en pensez-vous ?
« La disparition de Majorana »
Leonardo Sciascia
p. 73 note de bas de page
« Evidemment, l’affirmation ne veut pas être apodictique en ce sens que, en Sicile, il n’y a pas eu un homme de science parce que les siciliens ne sont pas doués pour la science. Une semblable affirmation, de notre part, présuppose toujours des raisons historiques ; et, parmi celles-ci la présence – plus durable plus continue, plus envahissante et capillaire que dans d’autres régions d’Italie – de l’Inquisition, de l’Inquisition Espagnole. Raison pour laquelle l’Espagne elle aussi, et c’est un lieu commun, peut être considérée comme un pays qui n’est pas doué pour la science. Tout aussi évidemment, on ne veut pas dire qu’en Sicile, d’Archimède à Majorana, il ne se soit vraiment trouvé personne qui se soit consacré à la science. Il y a eu un Maurolico, il y a eu Bernardino d’Ucria et Bottone, botanistes, il y a eu Campailla, philosophe et expérimentateur, Ingrassia, anatomiste, Cannizaro, chimiste. On peut aussi considérer comme des prédécesseurs immédiats d’Ettore Majorana « l’école mathématique de Païenne », et – dans sa famille même – le physicien Quirico Majorana. Ce dernier, professeur à l’université de Bologne, s’évertua pendant toute sa vie à démontrer que la théorie de la relativité était fausse, sans jamais y parvenir et en reconnaissant honnêtement qu’il n’y parviendrait pas ; ce qui ne l’empêchait pas de continuer obstinément à la combattre. Un cas qui nous semble « très sicilien ». Et nous serions curieux de savoir quels étaient les rapports, quelles étaient les discussions à propos de la relativité, entre l’oncle et le neveu ; entre Ettore qui y croyait, et Quirico qui refusait de l’accepter. »
La semaine dernière, le jeudi 15 mars, j’ai donné une conférence au Lycée Branly de Chatellerault devant 150 lycéens sur le thème de l’énergie. J’avais intitulé la conférence « L’énergie … d’Albert Einstein ». Vous pouvez trouver des extraits (sonores) et des images de cette conférence sur le site suivant :
http://www.lyc-edouardbranly.ac-poitiers.fr/site/spip.php?article870
Je viens de trouver un texte sur le site de la « Commission citoyenne de la recherche scientifique du Québec » (www.commissionrecherche.com/2011/01/alexandre-grothendieck-mathematicien.html : à voir sur le site la rubrique « Qui sommes nous ? ») sur lequel figure de nombreux liens en rapport avec les écrits d’Alexandre Grothendieck. Le texte que je vous propose a été envoyé à un de ses anciens étudiants le 3 janvier 2010 :
« Je n’ai pas l’intention de publier, ou de republier, aucune oeuvre ou texte dont je suis l’auteur, sous quelque forme que ce soit, imprimée ou électronique, que ce soit sous forme intégrale ou en extraits, textes de nature scientifique, personnelle ou autres, ou lettres adressées à quiconque – ainsi que toute traduction de textes dont je suis l’auteur. Toute édition ou diffusion de tels textes qui aurait été faits par le passé sans mon accord, ou qui serait faite à l’avenir et de mon vivant, à l’encontre de ma volonté expresse précisée ici, est illicite à mes yeux. Dans la mesure où j’en aurai connaissance, je demanderai aux responsables de telles éditions – pirates, ou de toute autre publication contenant sans mon accord des textes de ma main ( au delà de citations éventuelles, de quelques lignes chacune), de retirer du commerce ces ouvrages; et aux responsables des bibliothèques en possessions de tels ouvrages, de retirer ces ouvrages des dites bibliothèques.
Si mes intentions d’auteur, clairement exprimés ici devaient rester lettre morte, que la honte de ce mépris retombe sur les responsables des éditions illicites, et sur les responsables des bibliothèques concernées, dès lors que les uns et les autres ont été informés de mes intentions.
Fait à mon domicile les 3 janvier 2010«
Il ne veut plus que les humains aient accès à son travail … probablement pour ce qu’ils en font !
Le 8 avril, je donne une conférence au Lycée du Bois d’Amour de Poitiers aux élèves de Terminale !