Suivez le bus SFR

Après avoir fait tourné le bus sur Lyon, Strasbourg, Toulouse, … SFR annonce le swap de ses baies 3G en 4G dans la capitale.

Ainsi, SFR met en avant sur son site le fait d’avoir  «la couverture 4G la plus importante sur Paris» et annonce une couverture intégrale de la capitale dès fin 2013. Cela répond aussi à la communication de Bouygues, qui annonçait hier ses tarifs pour la 4G, on peut s’attendre à une réaction d’Orange ses prochains jours.

Voici donc la cartographie promis par SFR pour la fin de l’année.

Actuellement, plusieurs terminaux sont proposés à la vente, puisqu’on dénombre 17 équipements 4G (smartphones, tablette, clé et routeur) dont 14 smartphones. Il est à noter que cette offre est la même pour Orange et semble un peu plus étendue pour Bouygues.

Le bus de SFR va donc sillonner la capitale jusqu’au 23 septembre, suivez le bus.

RSRP et RSRQ 2ème : Définition

Pour faire suite aux mesures présentés dans l’article précédent, nous allons maintenant détailler les notions.

J’invite le lecteur à revenir éventuellement sur un précédent article présentant une partie de la couche physique : http://blogs.univ-poitiers.fr/f-launay/2011/09/25/15mhz20mhzdebandes-quellessontlesconsequences/

I) Reference signal Receive Power (RSRP):

RSRP est la mesure la plus basique réalisée par la couche physique du l’UE, permettant d’obtenir une valeur moyenne de la puissance reçue du signal de référence (RS) émise par la station de base par RE (Resource Element). La mesure s’exprime en Watt ou en dBm. La valeur est comprise entre -140 dBm à -44 dBm par pas de 1dB.

Puisque le signal de référence RS n’est émis qu’à un instant donné sur une seule bande de fréquence, la mesure n’est réalisée que dans cette bande de fréquence (correspondant à un RE : Ressource Element). Sur la figure ci-dessous, on présente la position des signaux de référence dans un RB (transmis sur les symboles 1 et 5 sur cette figure ou sur les symboles 0 et 4 selon la numérotation du premier symbole)

De par la sélectivité en fréquence du canal de propagation, la valeur du RSRP n’est pas identique d’un RE à l’autre, cependant afin d’optimiser la bande de fréquence pour les communications, il n’est pas prévu de réaliser des mesures de RS sur toutes les ressources symboles mêmes si des mesures précises doivent être réalisées pour estimer au mieux la qualité du lien radio. On note ici la différence principale entre le RSRP et le RSSI (Reference Signal Strength Indicator) lequel est une mesure de puissance sur toute la bande de fréquence, et pas seulement sur un RE comme c’est le cas pour le RSRP.

A partir des mesures effectuées par l’UE, il est possible de récupérer le RSRP de la cellule principale et des cellules voisines, mesures effectuées sur la même fréquence ou deux fréquences différentes (même RE sur une ou plusieurs antennes dans la cadre du MIMO).

On distingue deux types d’exigences sur la précision de la mesure, la précision absolue du RSRP et la précision relative RSRP.

  • La précision absolue du RSRP consiste à comparer le RSRP mesurée dans une cellule par rapport au RSRP mesuré par la cellule principale (serving cell).
  • La précision relative du RSRP consiste à comparer le RSRP mesurée dans une cellule par rapport au RSRP mesuré dans une autre cellule autrement dit entre deux cellules qui ne sont pas définie comme la cellule de référence (serving cell). Il est ensuite possible de différencier la précision relative et absolue intra-fréquentielle et inter-fréquentielle. Intra-fréquentielle signifie que les mesures sont réalisées sur la même fréquence, et inter-fréquentielle pour traduire l’idée que la mesure entre les 2 RSRP est effectuée sur 2 bandes de fréquences différentes.

La connaissance du RSRP absolu permet à l’UE de connaitre la fiabilité de la cellule à partir de laquelle on estime l’atténuation apporté par le canal, ce qui conditionne la puissance optimale de fonctionnement du mobile pour interagir avec la station de base.

Le RSRP est utilisé à la fois en mode de veille qu’en cours de communication. Le RSRP relatif est utilisé comme un paramètre de choix dans le cas de scénarios multi-cellules.

Le RSRP est donc utilisé soit à des fins de Handover dans le cas d’une communication, soit à la définition de la cellule de référence. Cependant, dans le cas du Handover, il est préférable de s’appuyer sur le RSRQ qui est un indicateur de qualité de la communication.

Le RSRP est un indicateur de l’atténuation subit dans le canal, bien que différent de la puissance totale reçue (puissance du signal transmis et du bruit), cet indicateur peut être comparé à l’indicateur CPICH RSCP (Received Signal Code Power)  effectuée dans le cadre du WCDMA (3G) pour sélectionner le choix de transmission (3G ou 4G). Le RSCP est la mesure de puissance d’un canal pilote WCDMA (CPICH : Common Pilot Indicator Channel) sur une bande de 5 MHZ. Cela prend en compte le signal reçu dans sa globalité, c’est-à-dire avec le bruit et les interférences.  La comparaison entre le RSRP et le RSCP permet de choisir la techno en cas de changement de RAT ainsi que pour le Handover.

Différence entre le RSRP et le RSCP?

Afin de bien différencier les sigles, je vous propose de re-définir chacun d’entre eux :

RSCP : Received Signal Code Power (UMTS) représente le niveau de la puissance reçue de la fréquence pilote d’une station de base (Nœud B ou nB). Dans le cadre de la 3G, le multiplexage est réalisé par code, plusieurs nB peuvent transmettre sur la même fréquence, avec des codes spécifiques. Le RSCP permet de calculer le niveau de puissance d’une station de base, c’est-à-dire après démultiplexage du code.

RSRP : Reference Signal Receive Power (LTE) représente la puissance reçue sur un RB en provenance d’une cellule (les séquences de CRS sont différentes d’une cellule à l’autre grâce aux propriétés d’intercorrélation et d’autocorrélation des séquences de Zadoff-Chu),

Pour simplifier, le RSRP est la mesure équivalente au RSCP pour la 3G, c’est deux notions sont donc identiques dans la fonction, mais s’applique à deux technos différentes.

RSSI 3G : Pour la 3G, le RSSI (Received Signal Strength Indicator) s’appuie sur la puissance du signal sur la bande de 5 MHz, il s’agit donc de la puissance mesurée en provenance de toutes les stations de base.

RSSI 4G (E-UTRA RSSI) : Pour la 4G, le RSSI représente la puissance totale mesurée par le mobile, sur toute la bande (Wideband) ou sur une bande de 6 PRB (Narrowband). La durée est paramétrable (par la couche supérieure) sur une sous-trame ou plusieurs sous-trames.

La puissance moyenne est mesurée par défaut sur l’antenne 0.

Ainsi, le signal mesuré comprend :

  • les symboles CRS de la cellule serveuse;
  • les symboles de trafic et de contrôle (canal PDSCH/PDCCH) de la cellule serveuse
  • les symboles de trafic/contrôle et CRS des cellules voisines.

La mesure est donc une moyenne linéaire des symboles OFDM de référence de la cellule serveuse sur la puissance totale (comprenant la puissance des signaux de référence, l’interférence co-canal de la cellule serveuse et les interférences des cellules voisines ; définition 3GPP – Document TS.36.214).

Definition : E-UTRA Received Signal Strength Indicator (RSSI), comprises the linear average of the total received power (in [W]) observed only in the configured OFDM symbol and in the measurement bandwidth over N number of resource blocks, by the UE from all sources, including co-channel serving and non-serving cells, adjacent channel interference, thermal noise etc.

Avant la R.12, la mesure de puissance n’est réalisée que sur l’antenne 0. A partir de la R.12, le choix de la mesure au niveau des antennes est paramétrable (par la couche supérieure mais par défaut la mesure est faite sur l’antenne 0).

Concernant la durée :

  • de quelques symboles de la sous trames ou de plusieurs sous trames consécutives;
  • de tous les symboles de la sous-trame ou de plusieurs sous-trames consécutives;
  • de tous les symboles de différentes sous-trames non consécutives.

TS 36.214 (R.12 et supérieure) Unless indicated otherwise by higher layers, RSSI is measured only from OFDM symbols containing reference symbols for antenna port 0 of measurement subframes. If higher layers indicate all OFDM symbols for performing RSRQ measurements, then RSSI is measured from all OFDM symbols of the DL part of measurement subframes. If higher-layers indicate certain subframes for performing RSRQ measurements, then RSSI is measured from all OFDM symbols of the DL part of the indicated subframes.

Pour récupérer cette valeur sur un modem, la commande AT à utiliser est AT+CSQ qui retourne la valeur RSSI.

II) Reference Signal Receive Quality (RSRQ):

Bien que le RSRP soit une mesure importante, il ne donne aucune information sur la quatité de la transmission. Le LTE s’appuie alors sur l’indicateur RSRQ, défini comme le rapport entre le RSRP et le RSSI. Le RSSI représente la puissance totale du signal reçu, cela englobe le signal transmis, le bruit et les interférences.

RSRQ=10*log(N*RSRP/RSSI)

N étant le nombre de ressource block.

Mesurer le RSRQ est intéressant particulièrement aux limites des cellules, positions pour lequelles des décisions doivent être prises pour accomplir des Handovers et changer de cellule de références. Le RSRQ mesuré varie entre -19,5dB à -3dB par pas de 0.5dB.

Le RSRQ n’est utile uniquement lors des communications, c’est-à-dire lors de l’état connecté. La précision absolue (Intra- et inter-frequentiel) varie de ±2.5 à  ±4 dB.

Le RSRQ pour la 4G peut être comparé à l’indicateur CPICH Ec/No réalisé en 3G

EcNo (3G) : Ec est l’énergie reçue par chip (terme réservé à la 3G) du canal pilote divisé par le bruit total. Cela revient à estimer une image du rapport Signal Sur Bruit, lequel conditionne (Cf. Shannon) la capacité du canal, autrement dit le débit maximum de transmission sans erreur. EcNo est donc égal au RSCP (3G) divisé par le RSSI (bruit total). La meilleure valeur de EcNo correspond à la marge de puissance entre le signal reçue et le bruit sur le signal pilote (et uniquement sur le signal pilote). C’est pour cette raison que la valeur est indicative du rapport signal à bruit pour la transmission de données mais n’est pas la valeur du rapport Signal à Bruit (SNR) de la transmission des informations.

L’indicateur RSRQ fournit des informations supplémentaires quand le RSRP n’est pas suffisant pour faire le choix d’un handover ou d’une re-sélection de cellules.

Pour finir, un petit tableau récapitulatif

Avec des valeurs sur le RSSI (ASU – Active State Update est dérivé du RSSI) :

Cet article fait référence à une cartographie du 1er avril, disponible via ce lien.

Les opérateurs de téléphonie mobile intensifient toujours l’installation de la 4G à l’instar d’Orange qui annonce actuellement une couverture dans plus de 40 agglomérations, soit 110 villes.

La liste des villes couvertes s’allongent donc à bon rythme avec une prévision d’accès 4G de  30% de la population pour SFR, 35 à 40% de la population pour Bouygues et Orange (via le réseau à 1800 MHz pour Bouygues) d’ici la fin de l’année.

A l’exception d’effets d’annonces, le réseau de Free est toujours en suspens. Des sources sur le net, suite au rejet du recours de Free contre Bouygues (refarming, c’est à dire le droit accordé à Bouygues d’utiliser les fréquences à 1800 MHz)  indiquerait une mise à disposition de la 4G en 2015. Il y a quelques mois, Xavier Niels annoncait une surprise pour la 4G. Que croire?

D’autant plus, il y a quelques jours, nouvelles déconvenues pour Free ou les informations filtrées annoncaient que la box Femto de Free ne serait pas compatible 4G. Se référer à l’article en question sur le blog.

Ces informations sont donc en contradiction avec un de mes précédents articles ou j’annoncais la déclaration de mise en fonctionnement d’Antennes 4G par Free sur une 30 aines de villes dans un délai maximum de 18 mois.

Et pourtant au regard de cette carte, on peut analyser le réseau 4G attendu d’ici 2014, avec le code couleur suivant

  • Orange : Orange
  • Red : SFR
  • Bleu : Bouygues
  • Noir : Free

cartographie_future_1erjuillet.JPG

La question est de savoir s’il est possible de se fier à cette carte?

Prenons le cas d’Orange, les villes annoncées comme couvertes ou prochainement couvertes sont les suivantes :

A la liste affichée sur l’article du 19 avril, il faut rajouter les villes suivants :

  • Arcachon, Arras, Avignon, Bayonne, Cannes, La-Roche-sur-Yon, Laval, Le Mans, Lens, Forbach, Haguenau, Montpellier, Nîmes, Pau, Perpignan, Poitiers, Saint-Étienne, Toulon et Toulouse.
  • A la fin de l’été, on devrait s’attendre à de nouvelles villes 4G : Alès, Divès-sur-Mer (Deauville / Trouville), Rouen et une grande nouveauté, Strasbourg bénéficierait de la première aggrégation de porteuses pour un débit de 150 Mbit/s.

Sur la carte, Ales n’y figure pas.

Un réseau communautaire a été mis en place sur le site de sensorly. N’hésitez pas à vous connecter et complétez la base de données afin d’indiquer l’état de la connexion chez vous.

Quant à la question, la 4G pour Free est elle pour la fin de l’année? J’y crois encore, mais je n’ai toujours aucune preuve…

S4-LTE Advanced en préparation

LTE-Advanced

Dans un précédent article, je présentais les différentes évolutions attendues ces prochaines années pour accroitre le débit. Le LTE-Advanced, en exploitant une bande de 100 MHz (agrégation de canaux) permettra d’atteindre un débit de 1 Gbps, s’approchant ainsi des performances de la Fibre Optique.

On apprend depuis peu que Samsung s’est lancé dans la fabrication du premier terminal S4-LTE-A. On peut supposer la sortie de l’appareil pour février 2014 à Barcelone (les plus optimistes espèrent la sortie en fin 2013).

Les principales évolutions concernent encore le débit, mais l’évolution de la norme propose aussi des fonctionnements optimum dans un environnement multi-radios (WiFI, SuperWiFi, 2G, 3G), et des améliorations sur la couverture par l’ajout de relais;

Au niveau du réseau de l’opérateur, les évolutions concernentle Gigabit Ethernet synchrone dans le backhaul de l’opérateur.Je rappelle que l’architecture dorsale du réseau IP s’appuye sur un réseau SDH, né de la commutation de circuit. SDH étant un système de transport Synchrone (Synchronous Digital Hierarchy), mais la comutation de circuit n’est pas optimal pour la DATA, raison pour laquelle le réseau éthernet replacer le transport SDH.

Revenons sur le smartphone 4G LTE-A, l’annonce montre que Samsung est à la pointe en terme de smartphone, mais le marché est il prêt?

En France, on peut espérer le LTE-A en 2015, mais au Japon (NTT DoCoMo) , les premières antennes devraient être installées en 2014.

Etonnament, en décembre 2012 et Mai 2013, c’est aussi NTT DoCoMo et Samsung qui ont fait le buzz en annoncant la 5G sur la fréquence de 11 GHz ou 28 GHz.

Je n’ai pas relayé l’information, car la première difficulté à résoudre est la portée des ondes à cette fréquence, et que le choix de la fréquence ne fait pas une norme;

Par contre, pour ceux qui aimeraient savoir quelles évolutions peuvent être annoncees pour la norme 5G, je vous propose de vous intéresser à la modulation multi-porteuses FBMC, au réseau Ad’Hoc (le mobile permettant de relayer le signal et dans ce cas l’idée d’un fonctionnement à 11 GHz ou 28 Ghz est plus réaliste), au codage conjoint (et s’intéresser aussi à la norme HEVC pour la vidéo permettant de réduire le débit de la transmission vidéo en conservant une bonne qualité QoE), à la radio-cognitive, et au relais.

Ce sont des pistes, à suivre …

Logiciel de Simulation LTE-SIM

Panorama des logiciels

Dans le cadre de mes travaux de recherche, je souhaite m’appuyer sur des simulateurs permettant de prendre en compte à la fois la couche physique, mais aussi les couches supérieures (notamment la cross-layer MAC-RLC) et la couche applicative (QoS en fonction des services).

Il existe différents logiciels, certains payants (4G-Lab), d’autres non commerciaux (GPL). Un travail réalisé par des étudiants en Master 2 -M2 – IMMT parcours TMR à l’Université de Poitiers (SFA) ont travaillé sur le logiciel LTE-SIM (Politecnico) pour définir :

Au final, mes thématiques de recherche concernant la couche ordonnancement et gestion de puissance nécessite une modification de codes sources du programme. De plus, des limitations en terme d’interconnexion avec d’autres programmes sous Matlab me contraind d’abandonner ce logiciel.

Mais, nous souhaitions diffuser le travail réalisé, et je remercie les étudiants qui ont mené cette étude. Il est à noter que le logiciel est dorénavant en version 5 mais l’étude reste d’actualité.

Une formation est proposée pour comprendre le fonctionnement de ce logiciel vis-à-vis de la norme. Si vous êtes intéressés, contactez moi.

Les offres 4G des opérateurs

L’annonce a été faite il y a déjà quelques jours, Bouygues va ouvrir son réseau 4G dans les villes suivantes :

  • Lyon (ville de test couverte depuis Juin 2012)
  • Issy-les-Moulineaux
  • Malakoff (mai 2013)
  • Strasbourg (mai 2013)
  • Toulouse (mai 2013)
  • Vanves (mai 2013)
  • Côtes Basques (Juin 2013)
  • Douai (Juin 2013)
  • Lens (Juin 2013)
  • Lille (Juin 2013)

la ville de Nantes devrait aussi être connectée au réseau commercial dans peu de temps. Pendant ce temps, Orange annonce des offres 4G en Bretagne, et prochainement à Lorient (Juin 2013).

Concernant SFR et Orange, la liste des villes a été diffusée sur le lien suivant : Un point sur la 4G en France

Par rapport à l’ARCEP, les opérateurs ont l’obligation de couvrir 25% de la population en Octobre 20122.

déploiement G

déploiement G

Les offres proposées par bouygues dans les offres sensations sont très proches en terme de prix par rapport à ses concurrents. Nous comparons les offres Sans Mobile, Un an d’engagement :

  • Bouygues : Forfait sensation de 29,99€ pour l’offre 2 Go et 44,99€ pour l’offre 5Go
  • SFR : Forfait Carré de 29,99€ pour l’offre 2 Go et 45,99€ pour l’offre 4Go
  • Orange : Forfait sensation de 30,90€ pour l’offre 2 Go et 45,90 €pour l’offre 4Go

A cela, vous pouvez rajouter des offres multi-lignes ou multi-pack permettant de réduire de 5€ à 10€ votre forfait.

Les offres évoluent très vite, nous n’avons toujours pas de nouvelle sur les offres de Free. Les périodes de vente étant Septembre (rentrée scolaire) et Décembre (Noël), l’opérateur Free souhaite faire le buzz en proposant une offre couverte nationalement.

La téléphonie sur IP via le LTE

VoLTE : Voice Over LTE

L’une des caractéristiques de la 4G est d’être un réseau mobile tout IP (IP de bout en bout) et paradoxalement, la 4G ne permet pas, à ce jour, d’acheminer des appels téléphoniques.

Bien sur, des appels téléphoniques sont possibles sur un mobile supportant la 4G, mais l’appel est effectué sur le réseau 2G ou 3G, ou plus précisément sur le coeur de réseau en commutation de circuit.

Un article précédent (datant du 3 octobre 2012) présentait le VoLTE, nous allons compléter le dossier aujourd’hui pour savoir si l’opérateur va mettre en place la VoIP mobile et si oui, à partir de quand?

Pour que la voix puisse passer sur le réseau LTE, ce dernier doit être géré par un protocole de Voix Sur IP, protocole déployé massivement sur la téléphonie résidentielle (particulier avec le modemBox comme FreeBox, LiveBox, SFRBox, …). Ce protocole s’appuye sur le SIP et garantit une priorisation des appels par rapports aux autres flux IP.

Au niveau de l’opérateur, la gestion des communications en VoIP est réalisé par un cœur réseau nommé IMS (Ip Multimedia System). Dans un précédent article, j’ai présenté les raisons de l’IMS.

Cependant,  le déploiement d’un réseau IMS est complexe et onéreux pour un opérateur. Afin d’avoir un ROI (retour sur Investissement) rapide, il est nécessaire d’avoir le mobile compatible, notamment pour gérer l’allocation de ressource à temps constant dans les deux sens (ordonnancement semi-persistant qui garanti un accès réseau/mobile avec une certaine qualité de service). Hormis le LG Connect, il n’y a pas de mobile à l’heure actuelle compatible. Par contre, il semblerait que l’IPAD 5 sera compatible lors de sa sortie. L’accès radio et l’EPC doit aussi supporter le VoLTE, lequel peut être upgradé logiciellement.

L’opérateur doit il investir dans le VoLTE ?

A priori, la solution actuelle CSFB suffit pour maintenir les appels téléphoniques en commutation voix. Les avantages de cette solutions sont nombreuses :

  • Cela garantit la même qualité d’expérience pour l’utilisateur puisque le service est rendu par les mêmes équipements que le GSM, et garantit un hand-over rapide sans coupure lors du passage de l’appel d’une cellule à une autre.
  • Ce Hand-over est actuellement supporté sur le réseau 2G et 3G pour les appels voix. Si la voix passe par la 4G, l’opérateur devra donc supporter le hand-over 4G vers un réseau 2G ou 3G sans perte de communication (l’acronyme SRVCC, Single Radio Voice Call Continuity, est utilisé). Or il s’avère que la latence pour ce handover est encore assez longue.

Il semblerait donc que la solution VoLTE ne soit pas économiquement viable, seule, d’autant plus que les terminaux compatible VoLTE ne sont pas encore nombreux.

Pourtant, certains opérateurs ont franchi le pas et propose le VoLTE. Pourquoi?

Si le VoLTE n’est pas une solution rentable pour les services de voix, cette solution est nécessaire pour proposer des services de voix enrichi. Ainsi, le RCS (cf article précédent) va apporter pour l’opérateur des services de plus-value qui permettront de « nouvelles expériences » pour l’utilisateur et des nouvelles sources de revenus pour l’opérateur (ARPU).

Le VoLTE est donc en cours de déploiement chez les opérateurs, et Orange devrait proposér en Juin de nouveaux services (Joyn). Dans la course à la 4G, on peut imaginer un tel service chez SFR.

RCS – Service de communication Enrichi

  RCS – Rich Communication Suite : Communication Interpersonnelle Enrichie

 Imaginé il y a quelques années déjà par le consortium mondial GSMA  (GSM Application), le RCS tend à apporter les services des réseaux sociaux et des messageries instantanées sur le mobile.

SFR avait proposé en 2010 une vidéo montrant les possibilités du RCS

  • :Un carnet d’adresse enrichi  permettant à chacun de définir sa présence (Dispo, Occupé), son statut (humeur), let partager des applications multimédia (photo, vidéo ou adresse web). Le partage est synchronisée sur tous les téléphones des personnes qui partagent le flux, permettant ainsi de regarder une vidéo à titre d’exemple ou une musique au même moment.
  • Le Rich Call permet de partager pendant l’appel, une vidéo ou une photo prise en direct ou déjà enregistrée dans le téléphone.
  • Le Rich Messaging permet de retrouver son environnement de la messagerie instantanée sous forme de chat, sans différence entre un SMS et un MMS avec des fonctionnalités d’envoi de fichier.
  • la possibilité d’ajouter n’importe quelle autre fonctionnalité comme la géolocalisation ou encore le guidage GPS etc…

La vidéo de SFR présente l’application « Mon répertoire live’

La video suivante présente le service Joyn, qui sera bientot proposée chez Orange.

Joyn est un standard de communication mobile, composé de trois services, qui permettent de :

  • chatter à 2 ou à plusieurs,
  • transférer n’importe quel type de fichier tout en poursuivant votre conversation,
  • partager des contenus multimédias (photos, vidéos) pendant un appel.

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Sud Radio – A l’antenne le 4 avril

Je remercie Cyril Briolet, animateur de Sud Radio, de m’avoir demandé d’intervenir quelques minutes dans son émission pour parler de la 4G (http://www.sudradio.fr/190/sud-radio-c-est-vous/) dans l’émission du 4 avril.

Merci aussi et surtout à tous ceux qui suivent mon blog.

Aujourd’hui, j’étais sur Paris en qualité de formateur 4G auprès de l’entreprise IT-LOGIQ. Je réalise des formations auprès de salariés (DIF, …), sur les réseaux cellulaires, l’IMS et la VoIP.

A bientôt

Free teste la 4G

La « fréquence » des articles s’est considérablement réduit depuis quelques semaines, j’ai réalisé plusieurs formations auprès d’Orange et une société Lyonnaise. Le temps de me remettre à niveau avec les formations à l’Université (de nouveaux cours) et je serai prochainement à nouveau opérationnel.
Désolé donc d’avoir du retard sur les derniers évènements, je prépare aussi de nombreux nouveaux sujets…. mais surprise.
Concernant Free, je n’ai toujours pas plus d’informations privilégiées, je vais donc reprendre les articles parus sur freemobile (forum) et autres sources.

Free a installé 8 antennes, 6 sur Montpellier et 2 antennes dans Paris 10ème pour la 4G et aurait l’autorisation d’émettre dans la bande des 2.6GHZ. L’autorisation ne veut pas dire que le réseau est prêt, mais Free à désormais lui aussi le doit de tester la 4G. Je rappelle que Free doit aussi mailler son réseau 3G, j’attends également le rapport de l’ARCEP suite aux mesures effectuées du 10 septembre au 10 octobre sur toute la France. Free possède désormais 50 antennes sur Paris pour la 3G (loin en dessous des 400 antennes attendues) et 2100 antennes sur la France. N’oublions pas que Free doit couvrir au moins 30% de la population et l’objectif affiché d’installer 2500 antennes pour fin 2012 semble difficile à atteindre.

Cependant, le déploiement suit son rythme, et Free devrait expérimenter ou commercialiser des offres 4G au premier trimestre 2013. Les Freebox quant à elles devraient déjà être équipées de femto 4G, c’est encore une hypothèse fort probable mais pas certifiée.