4 commentaires sur “jeu-concours

  1. C’est vrai qu’Attali parle parfois par métaphores et que ses propos sont parfois difficiles à saisir, mais en même temps le coté “petit profs aigris donneurs de leçons” des econoclastes finit par être fatiguant. De quels titres peuvent-ils se prévaloir pour avoir autant de suffisance?

  2. jeremy32

    ta suffisance est bien plus importante : croire qu’Attali , qui n’a pas son pareil pour bouffer à tous les rateliers (il n’a pas de pb de pouvoirs d’achat lui!) , détient la vérité est un peu fort ! çà fait maintenant combien de temps que ce Monsieur Attali prétend donner des leçons aux autres ?

    je me rappelle un des bon mots récents d’Attali et je cite : ” pour que les réformes soient acceptées, il faut que l’exemple vienne d’en haut et qu’elles sont justes ( efforts également répartis!)” : on n’en prend pas le chemin et j’espère qu’il n’oubliera pas çà quand il passera son rapport dans le broyeur sarkosien!

  3. Je ne pense pas qu’Attali détienne la vérité absolue (ni qui que ce soit) : il a simplement des intuitions souvent bonnes ou intéressantes (et parfois en dehors des clous). Certes pas forcément dans l’article du Point, certes. C’est ca qui est intéressant chez lui : aller vérifier point à point la conformité avec le cours 101 d’économie de base a autant de sens que de chercher à faire analyser par un peintre en bâtiment un tableau de Dali : on en tirera des commentaires justes du point de vue de la peinture technique, mais plats et sans intérêt…

  4. Peut-être vaut-il mieux d’expliquer en quoi il y a erreur.Le propos d’Attali est un embrouillamini qui en est tissé, emballé dans une idéologie asservissante. A ses yeux, il faut seulement prendre aux uns pour le donner aux autres. Selon lui, il y a au total trop de pouvoir d’achat, mais au profit de privilégiés, de « riches », des « profits », laissant aux autres un pouvoir d’achat injustement abaissé, et ce sont ces « riches », ces « profits » qui plomberaient la compétitivité des productions françaises. Depuis dix années (1997 ?), la part des salaires dans le produit intérieur aurait baissé de 7 points. Voyez les chiffres : de 1997 à 2006 la part du coût du travail (salarié et indépendant)dans le produit intérieur réel s’est accrue de 0,8 points. En supposant que le coût du travail subit la même amputation par les impôts que les autres revenus, la part du pouvoir d’achat net d’impôts de la rémunération du travail est passée de 49,5% à 51,3%. La part des revenus de la propriété, dividendes compris, est passée de 8,7% à 8,2%. La part du bénéfice net des sociétés après paiement des dividendes est passée de 6,5% à 1,7%. C’est l’État qui plombe la compétitivité et le pouvoir d’achat, ce que l’homme d’État Attali ne peut admettre. Les prélèvements obligatoires réels sont, en 2006, à 75,7% du produit intérieur réel, contre 54,6% en 1973. Ils frappent tous les revenus, pas seulement ceux qui constituent le produit intérieur. Ils servent à verser toutes sortes de prestations sociales, et à payer les dépenses de l’État. Ces prélèvements sont faits sur le coût du travail, directement ou indirectement ; ils en ont réduit le pouvoir d’achat de 18% depuis 1973. Ce sont eux qui plombent la compétitivité et le pouvoir d’achat des travailleurs. Alors, on ne voit pas que la Commission Attali serait capable de mener à bien sa tâche.

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