"Le gène de l’intelligence" repris dans Le Monde

Dans un billet récent, je reprenais de phnk les déclarations de Sarkozy sur les déterminants génétiques de la pédophilie, du suicide et du cancer. Je viens de voir que Le Monde renvoie à nos billets (et à quelques autres) dans un article daté d’hier intitulé "Les propos sur la génétique de Nicolas Sarkozy suscitent la polémique".

On y apprend qu"Axel Kahn a dénoncé les propos de Sarkozy :

"La vision d’un gène commandant un comportement complexe tel que ceux conduisant à l’agressivité, à la violence, à la délinquance, à la dépression profonde avec dérive suicidaire, est ridicule et fausse". Pour M. Kahn, "cette conviction réaffirmée par le candidat de l’UMP à l’Elysée confirme ses liens idéologiques avec la nouvelle droite".

Fillon va encore m’engueuler

5 commentaires sur “"Le gène de l’intelligence" repris dans Le Monde

  1. Dire qu’il y a des déterminants génétiques et dire qu’un seul gène commande un certain comportement, ce n’est pas la même chose, M. Axel Kahn.

  2. Si on lit l’article de philo mag avec un minimum de bonne foi il apparaît clairement que Sarkozy parle d’influence génétique, pas de déterminisme.  Et cette influence est indéniable; une recherche élémentaire permet de retrouver les éléments suivants :
    – 98% des violeurs sont des hommes
    – 94% des auteurs de crimes sont des hommes
    – 75% des suicidés sont des hommes
    – La différence entre les hommes et les femmes est génétique, une histoire de chromosome Y
    La lecture comparée de l’article incriminé et des nombreux commentaires scandalisés ou ironiques (dont les vôtres) qui ont fleuri sur le web et dans la presse démontre chez Sarkozy une ouverture d’esprit et un sens de la nuance infiniment supérieurs à ceux de ses détracteurs.
    Il est tristement ironique de vous voir conclure ce billet par la référence à votre passe d’armes avec Fillon.  Dans ce dernier cas, vous aviez exprimé une position réfléchie et Fillon avait choisi les attaques partisanes.  Ici, les rôles sont inversés.Vivement la fin de la campagne, je vous aimais mieux avant.

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