idée reçue #4 : L’enseignement de l’économie

Pierre Bilger vient de mettre en ligne sur son blog une interview titrée "comprendre l’entreprise".

Première question posée : "comment l’entreprise peut-elle être aussi mal comprise en France?"
Réponse : i) racines catholiques du pays, ii) le marxisme imprègne nos élites, iii) plus de la moitié des concitoyens vivent en dehors de la réalité du marché (fonction publique, service public)

Deuxième question : "comment sortir de cette situation?"
Réponse : par l’éducation. Et là, l’extrait qui fait mal : "Depuis une quarantaine d’années, l’économie a été introduite dans les programmes des lycées, mais cet enseignement est fondé sur des abstractions, de nombreuses illusions et beaucoup de contrevérités. Au lieu d’analyser les réalités concrètes de la vie économique, on apprend dès la classe de seconde à réfléchir sur des concepts abstraits tels que la mondialisation, les délocalisations, les inégalités, l’aide au développement, la comptabilité nationale etc. " Suivent quelques préconisations, puis une affirmation définitive : "Cela pose un problème ardu de révision de programmes aujourd’hui encore strictement contrôlés par l’idéologie et un problème encore plus difficile de formation des enseignants. Tant que l’on n’aura pas fait quelque chose de sérieux à ce niveau, la France continuera à rêver d’une économie qui n’existe pas."

Bon, moi, bêtement, je me suis dis : autant aller voir le programme officiel de la classe de seconde, histoire de vérifier qu’on ne parle que de choses abstraites, propices à balancer des illusions et des contrevérités. Voilà ce qu’on y trouve (source ici):

PROGRAMME NOTIONS QUE LES ÉLEVES DOIVENT CONNAITRE, SAVOIR UTILISER ET PRÉCISER
1 – Introduction
La démarche des sciences économiques et sociales
 
2 – La famille : une institution en évolution – Diversité des formes familiales
– Relations de parenté

– Ménage
3 – L’emploi : une question de société  
3.1 La population active – Actifs / inactifs
– Emploi salarié / non salarié, contrat à durée indéterminée / emplois précaires

– Chômage
3.2 La classification socioprofessionnelle – Catégories socioprofessionnelles
4 – La production : un espace de relations économiques et sociales  
4.1 La diversité des organisations et leurs objectifs – Entreprise
– Administration

– Association
4.2 La production dans l’entreprise – Facteurs de production (capital et travail)
– Productivité du travail

– Investissement

– Valeur ajoutée
4.3 L’organisation du travail et les relations sociales dans les unités de production – Organisation du travail
– Contrat de travail
– Représentation des salariés
5 – La consommation : une activité économique, sociale et culturelle  
5.1 Les ressources : revenus et crédit – Revenus primaires
– Revenus de transfert
– Revenu disponible
– Salaire
5.2 Consommation et mode de vie – Biens privés / Biens collectifs
– Pouvoir d’achat
– Niveau de vie
– Effet de signe


Pour le point 4, où il semble que les entreprises sont abordées, on précise de manière plus détaillée (même source) :

4 – La production : un espace de relations économiques et sociales

(durée indicative : 9 à 10 semaines)
La production sera étudiée comme espace de relations économiques, à la fois créatrices de richesses et de rapports sociaux.
4.1 La diversité des organisations et de leurs objectifs
Il s’agira de définir la production en tant qu’activité socialement organisée et de distinguer production et non-production (par exemple la production domestique n’est pas reconnue par la comptabilité nationale). À cette occasion, le lien pourra être fait avec la distinction actif / inactif. On montrera à partir d’exemples que, si le profit est l’objectif essentiel de l’activité des entreprises, administrations et associations ne fonctionnent pas selon la même logique.
On mentionnera l’existence d’entreprises de tailles diverses, d’entreprises individuelles et de sociétés.
Dans le cadre des travaux pratiques, on pourra demander aux élèves de mener des observations d’organisations (recueil de données, analyse, etc.) pouvant aboutir à des dossiers, exposés, etc. réalisés en groupe. Ces travaux pourront prendre la forme d’enquêtes, de recherches sur l’Internet (sites d’entreprises), sur cédéroms ou à partir de mallettes pédagogiques.
4.2 La production dans l’entreprise
À partir d’exemples, on montrera la complémentarité et / ou la substituabilité des facteurs de production. On mettra en relation les notions de combinaison productive, de productivité et d’investissement. On pourra analyser les effets de l’investissement sur l’emploi. Il s’agira d’un premier exemple de construction d’un raisonnement économique. La valeur ajoutée sera présentée en tant que constituant une ressource dont l’étude se poursuivra avec la consommation. On évitera tout développement sur la comptabilité nationale, mais on pourra attirer l’attention des élèves sur les questions que pose le partage de la valeur ajoutée.
4.3 L’organisation du travail et les relations sociales dans les unités de production
On présentera les principales organisations du travail (taylorisme, post-taylorisme). On reliera ces modes d’organisation aux relations de travail (conditions de travail, conflits, négociations, syndicats).
Des cas relevés dans la presse, dans des réalisations cinématographiques ou audiovisuelles (documentaires ou fiction) pourront être travaillés dans le cadre des travaux pratiques.

Franchement, j’ai du mal à retrouver les items mentionnés par Pierre Bilger… et beaucoup d’éléments qu’il devrait trouver, s’il prenait la peine de regarder ce qui est effecitvement au programme, plutôt pertinents. En tout cas, je ne vois pas où est "l’économie qui n’existe pas" !

J’ai du mal à croire que  le problème résulte du contrôle idéologique d’intellectuels marxistes de la fonction publique… Pour le dire autrement, si Pierre Bilger déplore la méconnaissance des enseignants sur l’entreprise, je déplorerai, et là preuve à l’appui, désolé, sa méconnaissance de ce qui est enseigné aux élèves. Sans doute, quelque part, un problème de contrôle idéologique de dirigeants libéraux du privé, pour faire dans le même genre de formule à l’emporte pièce, vecteur de diffusion des idées reçues…

16 commentaires sur “idée reçue #4 : L’enseignement de l’économie

  1. Effectivement, vous avez raison de dénoncer des propos outranciers assez peu communs chez un catholique social !!!Mais force est d\\\’avouer qu\\\’il n\\\’a pas complètement  tort ; au delà de la classe de seconde qui n\\\’est qu\\\’un élément incident, on a tendance à concevoir l\\\’économie autour d\\\’idées figées issues des théories économiques des grands penseurs, le plus souvent vulgarisées, et qui empêchent d\\\’avoir une appréhension dédramatisée de la réalité des phénomènes économiques. Votre blog permet précisément de lutter contre cette tendance, en confrontant constamment la théorie aux faits et aux études de terrain, statistiques ou économétriques…

  2. C’est bizarre : j’étais en train de lire justement des statistiques selon lesquelles 55% des enfants grandissaient dans un foyer dans lequel vivait au moins une personne ne disposant pas d’un CDI et un individu non-marié (pour la diversité des formes familiales). Je me demande ce que le programme sur ces points 1 à 3.2 peut espérer enseigner à ces élèves à ce sujet.Une chose est par contre plus certaine : c’est que la "culture de l’entreprise" (par opposition à l’esprit opportuniste et d’adaptabilité du travail précaire ou l’esprti de service public des couples de fonctionnaires) est de moins en moins répandue dans les foyersdans lesquels grandissent les enfants se scolarisant actuellement.L’entreprise, le mythe commun des enseignants et de leurs élèves ?

  3. Ma prof de lycée disait toujours (Mme Lécrivain, merci pout tout) : il faut voir les choses avec les lunettes roses puis avec les lunette noires –> ca s’appelle essayer d’être objectif. (IDEE TRES MARXISTE il parait)
    Et la condition sine qua non de cette objectivité c’est qu’il n’y ait pas conflit d’interet
    Bien entendu la distinction sujet / objet a ses limites mais pour ma part, il me semble quand même assez évident qu’un professeur d’économie au lycée, acteur mineur de l’objet d’étude a certainement plus de chance d’être objectif, qu’un enarque, inspecteur des finances et patron d’industrie, acteur majeur de l’objet . (il a certainement fait un bac S, ce monsieur)
    Bref, il faut arreter de croire que les professeurs d’économie endoctrinent leurs élèves.
    Le plus drôle dans tout ca, c’est qu’il propose de reformer les programmes pour améliorer l’image qu’on les gens des entreprises mais à moins de virer tous les profs qui selon lui sont marxistes je vois pas comment cela changerait son problème.
    De plus, l’enseignement de l’économie au lycée s’appele sciences économiques et sociale pas techniques de gestion…
    Je viens de me rendre compte que mon commentaire etait sensiblement le même que le votre mais c’est pas grave je le publie quand même

  4. Le point de vue de Bilger est devenue une vulgate de la critique de la filière ES. C\\\’est regrettable, car, comme votre conclusion le saisit bien, certains s\\\’en emparent pour construire un bunker autour de la filière, au nom de la défense de la pluralité, de l\\\’esprit critique et tout le tralala usuel qu\\\’ils sont bien loin d\\\’incarner. Anonner en 2006 qu\\\’il y a les keynésiens et les libéraux en cours de terminale et prétendre que c\\\’est le fin du fin de la pédagogie, il faudrait qu\\\’on finisse par considérer cela comme un cas d\\\’école d\\\’incompétence (et alors à bac + 3 …).J\\\’avais comme vous lu en détail ce programme (étant pour ma part prof d\\\’ "économie-gestion") et j\\\’en étais arrivé à la même conclusion : c\\\’est pas un programme dramatique, bien que pas toujours excitant.Tout dépend de ce qu\\\’on en fait. Il est vrai que certains en font des choses que même vous trouveriez dures à vivre. Enfin, simple supposition. ;o)De ce point de vue, des petites piqûres de rappel comme la vôtre sont bien utiles. Mon compère Alexandre en avait parlé chez nous, en critiquant le programme, mais sur un autre registre que Bilger. Voir ici : http://econoclaste.org.free.fr/dotclear/index.php/?2005/02/06/309-faut-il-defrendre-les-sciences-economiques-et-sociales-en-secondeLes commentaires ont hélas disparu dans la migration du blog.  Un dernier mot : cette histoire de programmes de SES va bien plus loin, puisque c\\\’est la survie de la filière qui est en jeu, si les rumeurs qui courent ont un fondement.Il faut noter que l\\\’évolution de la filière économie-gestion au lycée (ancienne STT, nouvelle STG) va plutôt dans le sens de la thèse complotiste du pôle marxiste pour des raisons longues à décrire ici. Je ne crois pas trop m\\\’avancer en disant qu\\\’un projet de fusion des deux (avec équipe de direction SES foutue à la porte pour reprendre une parabole d\\\’entreprise) traîne dans un carton (disons que ça se dit de manière récurrente et certains faits le soutiennent).L\\\’argument serait assez fonctionnel à mon avis (genre ES fait des chômeurs).Bon, je m\\\’étends trop là. Personnellement, je n\\\’ai rien contre le maintien des SES. Ce sera mon dernier mot pour abréger.

  5. Laurent, tout étudiant en économie sait qu’en ces temps de désintermédiation financière, les banques ne servent plus a grand chose.Il reste quand meme une kigne ou deux dans le chapitre 5, section 1, paragraphe trois, alinéa ter concernant les ressources des ménages.

  6. allons, allons Monsieur Lauriac, ne faites pas des blagues à  Monsieur Guerby et conseillez lui plutôt les classiques qui parlent longuement des banques :o)http://econo.free.fr/scripts/notes2.php3?codenote=56Et si j’en juge par un livre que j’ai récemment lu qui parle de capitalisme, de géographie et de nouveauté, vous allez vous faire vertement engueuler par l’hôte de ce blog ;o)

  7. Eric, le mot apparait, mais pas le droit d’en dire plus :"Il ne s’agit pas non plus de faire une étude du crédit : si le crédit apparaît dans le titre de cette partie, c’est seulement pour donner l’occasion de montrer que le crédit apporte aux ménages des ressources qui ne sont pas des revenus ; on pourra le souligner à travers le phénomène du surendettement."éconoclaste-SM :  je ne me souviens plus, l’éco en première c’est pour tous ou uniquement pour certaines premières ? (je crois que de mon temps c’était que seconde mais je ne suis plus trop sur…)Eric, au passage je suppose que tu es donc favorable à la fin du système de "fractional banking", tu va te faire plein d’amis :).

  8. Ya un petit problème avec votre source, parce qu’il s’agit seulement du programme de SES. En plus, la 4ème partie n’est qu’une partie parmis d’autres, et ne réprésente ainsi pas beaucoup d’heures de cours. Moi je trouve que PBI est assez juste, sauf pour enseigner aux primaires, et pour ce qui a trait à l’idéologie supposé des programmes.

  9. SM: Encore a conseiller un X ? Pfffffff quel manque d’objectivité.Toutefois, c’est un marxiste et donc un tres bon auteur, j’appuis donc votre conseil*.Son bouquin, je le lirai pas. Il est trop a la mode (j’ai cliqué une fois sur le lien, il était quasiment épuisé) et puis je suis réfractaire aux messages grossièrement subluminaux. Je vai acheter un Bernard Maris plutot.Laurent: Peut etre mais je ne sais pas ce qu’est le "fractional banking". Même apres une tres brève recherche, je ne suis pas sur de comprendre ce qu’est etre contre. Etre contre les ratios prudentiels ?Le crédit, c’est bien, c’est le progrès.*Disons qu’il est resté plus marxiste que Boyer mais moins que Liepitz.

  10. Je vous invite pour ma part, plutôt qu’à lire les programmes officiels, à faire le tour des manuels sur lesquels s’appuient les enseignants pour mettre en pratique ce même programme. Et là, vous verrez, c’est édifiant.

    Et puis, vous pensez vraiment que le corps enseignant n’a pas le coeur à gauche et que cela ne transparait pas dans l’enseignement, indépendamment des programmes ? Cela me paraît difficile à défendre…

  11. @ michel morvan : * sur les manuels, et comme c\\\’est un sujet qui revient souvent, je vous propose de creuser la question, en m\\\’indiquant quel(s) manuel(s) utilisé actuellement trouvez-vous édifiant et pourquoi? * je peux me tromper, mais il me semblait que les manuels utilisés par les enseignants au lycée devaient être "labellisés" par le ministère, non?* sur la dernière remarque : y\\\’a qu\\\’a rajouter une épreuve de préselection au concours Iufm, avec quotas de 50% d\\\’encartés UMP et 50% PS (on peut envisager qq % pour les autres, éventuellement) !! *plus sérieusement, je crois que beaucoup des profs ont une certaine déontologie, et si l\\\’on en doute, effectivement, il n\\\’y a plus rien à faire pour notre société. Et pour la petite histoire, sachez que si on critique les profs d\\\’éco du lycée en leur disant qu\\\’ils sont tous de gauche, on critique ceux de la fac en disant qu\\\’ils sont tous de droite! On a trouvé plus constructif comme critique…

  12. bonjour,
    je noterai ici mon sentiment général, qui n’est pas vraiment directement lié à la perception de l’entreprise à l’école mais qui réagit plutôt à ce qu’est l’économie aujourd’hui, à savoir une gigantesque cacaphonie d’intérêts tous plus incohérents les uns que les autres face à l’intérêt général de notre planète qui n’en a plus pour longtemps si nous suivons ce paradoxe de l’évolution technologie et de la régression sociale (merci les anciennes générations…) 
    L’économie n’est pas un repoussoir, même si à gauche on a tendance à vouloir placer ce mot et ce qui l’entoure dans les usages des partis de droite. Pour ma part, l’économie c’est la gestion des ressources, la capacité à obtenir le meilleur sans céder au ratissage en règle de toutes les ressources, réduire les différences de niveau de vie sans artifices, protéger l’environnemment pour y prélever ce qui nous est nécessaire sans l’épuiser, en fait gouverner avec raison.
    C’est ce qu’on peut apprendre, du moins quand j’étais au lycée, dans les sciences économiques et sociales. Cette matière avait pour but d’exprimer toutes les façades d’une entreprise mais aussi d’en intégrer l’aspect humain. Le privé oui, à condition qu’il soit cerné par des critères qui n’en font pas un danger potentiel pour son environnement . Aujourd’hui nous constatons que, hélas, les petites entreprises sont dévorées par les grandes, que la sous traitance va aussi bon train, car les petites entreprises, jadis plutôt libres de leurs mouvements, font la majorité de leurs affaires en sous traitance avec les plus grosses, qui ne font qu’être dans ce cas des intermédiaires, ce qui pose la question de savoir pourquoi elles sont si grosses si elles ont besoin ensuite de sous traiter…Plus une entreprise est grosse, plus elle a faim. Et c’est cette faim qui est dangereuse pour tout ce qui est vivant sur Terre.
    la tendance à faire des gens de gauche (des irresponsables il y en a partout ) des gens incapables de penser l’économie, d’envisager des alternatives est une hérésie.
    On retrouve le même schéma pour la critique du service public. Certes il y a des disfonctionnements, mais il faut les trouver….chez les décideurs : les décideurs, ce sont les "commerciaux ", les "créatifs" et les "directeurs", qui anglicisent de plus la communication, dépensent de l’argent n’importe comment, font du capitalisme d’Etat en faisant des services publics des multinationales d’Etat présentes dans de nombreux pays, sortant donc de leur qualité de services aux citoyens (contribuables) français et, quand on a dilapidé assez d’argent pour pouvoir critiquer le fonctionnement d’une entreprise publique, on dit qu’il faut privatiser, que c’est la meilleure des choses.
    Si tous les foyers français étaient mis au courant des dépenses effectuées sur leur dos via France Telecom pour des assurances vies ou je ne sais quoi aux Amériques, ce serait une information objective.
    Dire que les services publics coûtent cher et sont en somme illégaux en vertu du mode de pensée européen (qui est de ruiner tous les Etats pour en faire des officines des multinationales), c’est de la propagande.
    Les partis capitalistes, puisqu’ils faudrait les renommer ainsi, agitant le drapeau français contre l’internationale des marxistes-trotskistes (dont je ne fais pas partie) sont en fait ceux qui détruisent l’Etat puisqu’ils sont ceux qui veulent que les impôts ne servent plus qu’à financer le privé, laissant à l’Etat ce qui n’est pas viable économiquement. On peut citer par exemple Internet, où l’Etat a justement gagné de l’argent alors que ce miroir aux alouettes a fait perdre des millions au privé qui s’est plaint auprès de la "mère patrie" pour obtenir d’être remboursé de ses mauvais choix financiers. Dans ce cas-là je vais demander moi aussi à être remboursé de mes achats…
    De fait, ces partis contribuent à fragiliser un système qui a mis du temps à s’instaurer et qui essayait d’être plus égalitaire, pas plus utopique qu’un autre et qui avait la foi dans l’unité de la République.
    Libert Egalité Fraternité ne sont pas des mots du "vocable" économique.
     
    En somme, la France a très bien su développer une économie dite "mixte" en contrôlant ce qui était sensible : ressources naturelles, communications, ressources primordiales  (électricité, gaz) afin de devenir plus indépendante dans ses choix de gestion.
    Aujourd’hui c’en est fini, et quand quelqu’un renifle en Asie, c’est en France que ça éternue… Si tout le monde trouve ça logique, moi pas

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