La dissertation d’économie de Nicolas S.

Le petit Nicolas S. a tiré comme sujet « comment relancer la croissance économique de la France ? ».

 Voilà sa réponse…

 Si la croissance économique de la France est faible, c’est parce que les gens ne travaillent pas assez. Pour gagner plus, il faut travailler plus. Si on travaille moins, on gagne moins. C’est logique.

 Mais attention, si les gens ne travaillent pas assez, ce n’est pas parce qu’ils sont fainéants ! Oh, bien sûr, comme dit mon copain François F., il y en a des gens fainéants qui font rien que rester dormir le matin dans leur lit en attendant que l’Etat leur donne des allocations et en rigolant de voir les autres partir travailler. Ceux là, il faut les fâcher. Mais ils ne sont pas tous comme ça les gens. Il y en a qui sont gentils et qui voudraient travailler plus pour gagner plus. Mais ils ne peuvent pas. C’est à cause des 35 heures, à cause de ce qu’ont fait les méchantes personnes qui étaient au gouvernement avant. Il faut donc laisser les gentils salariés qui travaillent dur travailler encore plus dur, comme ça les gentils chefs d’entreprises leur donneront plus d’argent parce qu’ils sont gentils.

 Comme les (gentils) gens qui travaillent dur vont travailler encore plus dur, il vont gagner plus d’argent. Comme ils vont gagner plus d’argent, ils vont dépenser plus d’argent. Comme ils vont dépenser plus d’argent, les (gentilles) entreprises vont créer plus d’emploi. Et comme ça, il y aura de la croissance en France.

 En conclusion, Nicolas S. a expliqué que pour que tout ça fonctionne longtemps, il fallait faire attention à ce qu’à l’école, on fasse en sorte que les élèves deviennent plus tard de gentils salariés. Alors, il ne fallait pas que les garçons portent des casquettes en classe, ni que les filles mettent des jeans taille basse (ni l’inverse d’ailleurs), et aussi que personne n’ait de portable. Il ne faut pas non plus que les élèves disent « tu » au maître, mais qu’ils se lèvent quand le maître arrive. Il faut aussi qu’ils lisent Les Fleurs du Mal et qu’ils ne brûlent pas les voitures ni les bus. Oh, bien sûr, tout le monde ne pense pas pareil, et c’est bien normal. Nicolas, lui, il trouve les gens gentils gentils, et les gens méchants, il les trouve méchants. Il comprend que d’autres trouvent les gens gentils méchants et les gens méchants gentils. Après, c’est à chacun de voir, et d’être d’accord avec qui il veut…

 Bon, je vais avoir l’air rabat-joie, mais je lui ai mis 0/20 à notre Nicolas S. Avec les commentaires suivants :

Sur la première partie d’abord, je lui ai dit de s’en remettre à son cours d’histoire des faits économiques, qui montre que depuis le début du 20ème siècle, l’élévation du niveau de vie s’est accompagnée d’une diminution du temps de travail. Certes, cela ne signifie pas qu’il faille attendre automatiquement d’une baisse du temps de travail une élévation du niveau de vie, mais croire que les deux sont incompatibles est tout sauf pertinent. J’ai ajouté dans le même sens que les travaux empiriques et théoriques sur la croissance (ceci au moins depuis le modèle de Solow de 1956) démontrent clairement que l’élévation du niveau de vie se nourrit pour l’essentiel de l’effort d’investissement et du progrès technique…

 Sur la deuxième partie, je l’ai renvoyé à ses cours sur la théorie des coûts de transaction, qui montre qu’il existe deux modes essentiels de coordination : le marché, régulé par les prix, et la hiérarchie, régulée par l’autorité. Je l’ai renvoyé aussi à ses cours présentant les différences entre économie de marché et économie capitaliste. Pour qu’il comprenne que lorsqu’un salarié signe un contrat de travail, il passe en quelque sorte une convention de subordination. Et que c’est rarement lui qui décide des tâches qui lui sont confiées ni du nombre d’heures qu’il fera…

 Sur la troisième partie, j’ai commencé par trois points d’exclamation, surpris que j’étais de voir poindre un discours keynésien sous la plume de Nicolas S. J’ai ajouté que c’était très gentils de croire que l’accroissement du pouvoir d’achat des salariés se traduirait par une croissance économique plus forte, mais encore fallait-il que les entreprises françaises veuillent et soient en mesure de répondre par un accroissement de l’offre au supplément de demande. Et donc qu’il aurait fallu consacrer au minimum une partie de son développement à l’analyse des conditions côté offre…

 Quant à la conclusion… sans commentaire…

P.S. : j’ai depuis corrigé les dissertations de Jean-François C. et Patrick D., qui ont visiblement copié sur leur petit camarade à de multiples reprises (quand on pense que l’an dernier encore Jean-François n’était pas du tout copain avec Nicolas, et que maintenant ils sont inséparables dans la cours de récréation, ces deux-là…). Naturellement, ils ont obtenu la même note que Nicolas S. On me reprochera sûrement ma sévérité, on me dira que la répression ne mène à rien et que ce n’est pas en leur mettant des 0/20 qu’ils vont changer de comportement, mais moi, Monsieur (Madame), j’ai des principes, et le laxisme, je sais trop bien où ça mène : portable, casquette, jean taille basse, voiture brulée, tutoiement, …


40 commentaires sur “La dissertation d’économie de Nicolas S.

  1. Voilà ce qui arrive quand on ne révise pas assez et qu’on croit qu’on peut s’en sortir en baratinant : on se plante à l’examen ! sauf que pour l’examen en question, ce ne sont pas les gens qui savent qui vont sanctionner sa dissertation ! <inquiétude>À quand un cours de rattrapage pour les candidats et le jury ? ça presse !

  2. 20/20 pour le post. drôle et malheureusement pertinent.
    L’économie, c’est pas son truc, il a jamais été bon. Par contre, en populisme il s’y connait vachement…..il est professeur émérite dans le domaine.

  3. Juste une petite remarque a chaud, j’ai l’impression que votre remarque sur la diminution du temps de travail est de même nature (et qualité) que celle qui lie le port de lunettes de soleil avec la vente de glaces. 
     

    La diminution du temps de travail n’est simplement que une des formes de consommation de la richesse produite.  Il ne s’agit que d’un choix sociétal et rien d’autre.
     

    Ce choix sociétal  peut être influencé par exemple par une fiscalité progressive punitive, comme en France, qui fait que effectivement le choix rationnel soit pour ceux qui le peuvent, comme moi, de travailler moins, voire de ne pas travailler du tout. 

  4. Je pense que l’adoption d’un ton polémique ne fait pas avancer le schmilblick.  Rien de ce que vous dites n’est faux, mais les mêmes commentaires pourraient s’appliquer à tous les participants au Grand Prix du Président de la République.  Sans compter les âneries gauche-gauche ou alter qui boxent dans une catégorie bien a elles. 
     

     Il me semble que un des grands problèmes de notre pays est de mettre au travail un maximum de monde et de ré augmenter la durée du travail afin de payer pour la longue liste de désirs et de besoins qui s’expriment ou qui vont s’exprimer.  Cela ne vas pas être facile, et va nécessiter beaucoup de doigté, car il va falloir revenir sur 30 ans d’habitudes (notamment de réduction du temps de travail bien au delà des possibilités crées par l’augmentation de la productivité) et de préjugés. 
     

     Le principal problème c’est que l’on ne peut avoir le beurre, l’argent du beurre et les charmes de la crémière; c’est a dire travailler moins (y compris avec un age de la retraite bas), gagner plus (y compris avoir une bonne et très longue retraite) et jouir de services public de qualité (hôpitaux, maisons de vieux, reconquête des banlieues, etc.).  Tout ceci a un moment ou me semble t il nos marges de manoeuvres financières (capacité de taxation ou d’endettement par exemple) ne sont guère enthousiasmantes.
     

     Je pense que tous les politiques responsables le savent et que leur problème est de ficeler le bébé sans se faire jeter avec l’eau du bain.  D’ou des déclarations théoriquement stupides, y compris sur le poids de la dette etc., mais qui ont le mérite de préparer le terrain aux ajustements inévitables.
     

     D’autant plus que ceux qui souffriront le plus en cas de non changement de direction seront les plus vulnérables.  Je sais bien que les classes moyennes sont soit disant à la dérive mais entre un maître de Conf. de 35 ans insatisfait de son salaire et une ouvrière de Moulinex licenciée il y a une différence.
     

    PS: Je n’aime guère le terme d’économie capitaliste qui ne veux rien dire (l’économie est une chose, le capitalisme une autre).  Certes l’économie interne a la firme n’est pas une économie de marché parfaite puisqu’elle est très régulée afin de minimiser les coûts de transaction mais pourquoi ne pas appeler cela économie corporatiste?
     

  5. Bien sûr rien de nouveau puisque vous aviez déjà abordé les sujets traités mais effectivement comme mes petits camarades lecteurs je découvre un vrai talent de conteur. C’est vos élèves qui ne doivent pas s’ennuyer.

  6. Je ne crois pas que l’étude des Fleurs du Mal lobotomise la jeunesse et la prépare à se soumettre plus tard à l’impitoyable dictature du travail salarié. Je pense même que c’est le contraire…
    Nicolas S. avait d’ailleurs précisément exprimé l’opinion que ceux qui avaient sélectionné La Princesse de Clèves pour le programme d’un des concours de recrutement de la fonction publique étaient (je cite de mémoire) ou sadiques ou incompétents.

  7. Eh.. ho…c’est pas du jeu ! En fait vous m’aimez pas, c’est trop injuste. Moi, je dis que ça vaut pas zéro, nah !
     
    D’abord, c’est bien évident que le temps de travail ne peut pas avoir d’effet à long terme sur le taux de croissance, puisqu’il n’a pas vocation à évoluer de façon permanente.
    Ensuite, dans le modèle de Solow, une augmentation du temps de travail augmente, bien évidemment, le niveau de PIB/h d’état régulier. C’est le taux de croissance d’état régulier qui n’augmente pas. Mais même que Solow lui même, et ben il a dit que tout ce qui permettait d’augmenter en niveau l’état régulier, et ben c’était bon pour la croissance. (il l’a dit pour se moquer des théories de la croissance endogène, le gros beta !)
    N’empêche que, comme le temps de travail et le progrès technique y sont indépendant, c’est pas impossible qu’on gagne plus en travaillant moins, mais moi je dis qu’en travaillant moins, on gagne moins que ce qu’on aurait gagné en travaillant plus. Re-nah !
     
    Bon, j’veux bien perdre des points parce que j’ai pas trop parlé du progrès technique, mais bon, quand on est sur la frontière technologique, bah… c’est au niveau international que ça se développe, c’est pas la France toute seule qui va changer grand chose. Ensuite, si je suis président, même si j’ai plein de gens intelligents pour me conseiller, je suis pas sûr de bien pouvoir y arriver, à avoir de l’influence sur le progrès technique (même que Solow aussi, y dit que personne sait comment ça marche). Tandis que pour le temps de travail, c’est quand même plus facile d’avoir une influence, la preuve c’est que Martine Aubry elle a réussi.
     
    Après, et ben, même un salarié dans un pays capitaliste, y peut choisir un métier où il travaille plus ou moins et il peut choisir de faire des heures supplémentaires ou pas. Il peut aussi choisir de faire un mi-temps, ou un tiers-temps, ou un 2/3 temps, ou faire un mi-temps en plus de son plein temps principal, etc.
     
    Et enfin : ben non ! chuis pas keynésien ! au contraire, je suis classique : je veux juste dire que l’augmentation du temps de travail, elle a pour conséquence une augmentation de la demande, et au final, y a pas de problème de débouchés. La « loi des débouchés » de JB Say, qu’y z’appellent ça. Keynes il a dit que c’était pas vrai, mais moi je dis que c’est vrai. Donc chuis pas keynesien. Re-re-nah.
     

  8. Très intéressant article, mais comme l’a dit je ne sais plus qui, serait-il possible que vous vous intéressiez à Mme Royal ? Car je suis sûr qu’elle a également des choses très intéressantes à dire…En tout cas, sachez que vos articles me permettent de moins m’ennuyer dans certains cours de vos collègues de Nancy 2, tout en m’apprenant des petites choses sur l’économie… Ou comment concilier l’utile à l’agréable 🙂

  9. Je viens de retrouver le net. Happy.Hum. Si j’ai bien compris, pour se faire bien voir en cours, faudrait se ramener en taille basse et/ou une casquette. Je note et ferai passer le mot. :oDConcernant les Fleurs du Mal il me semble plutôt que cela apprend aux djeunz qu’on peut fumer des choses désormais illégales, s’oublier dans le sexe et écrire de la poèsie… sans pour autant se planter complètement.Bien sûr, cela présente un schéma affreusement embourgeoisé de l’artiste-bobo qui correspond surtout à celui qui peut bien entendu vivre d’une confortable rente. (Le cas de l’ami Baudelaire.)Mais au final, aux oraux, ça se vérifie bien que les profs sont contents de constater qu’un lycéen a étudié Bukowski, les baroques et Baudelaire, qui sont tous d’affreux fouteurs de merde. :oDMe semble, sinon, qu’on pourrait critiquer à la chaîne comme cela tous les candidats… hum… pourquoi pas une catégorie "présidentielles 2007" avec, passé au crible, Ségo, Sarko, Bayrou et les autres ?Une dernière chose sur Sarko : comme quoi il veut que la jeunesse aille bien… avec Doc Gynéco de son côté et néanmoins une haine viscérale de l’utilisation chez les jeunes des drogues douces, il nous apprend au moins que n’importe quel abruti, menteur, couard et perfide individu peut atteindre des sommets.AJC

  10. @ plusieurs en vrac: * j’ai des copies dans mon sac d’autres personnes, pas encore corrigées, ca viendra, rassurez-vous * je n’ai rien contre les fleurs du mal, bien au contraire, j’ai repris l’exemple de Nicolas S., qui, pour avoir cité Baudelaire, mériterait bien 1/2 point, c’est vrai @AJC : non, je n’ai pas dit qu’il fallait que les étudiants viennent en jean taille basse et les étudiantes avec des casquettes. @ Optimum : l’usurpation d’identité coûte cher mon p"tit bonhomme! J’sens que je vais convoqué un conseil de discipline! * ok pour dire qu’on peut jouer sur les paramètres structurels pour influer sur le niveau d’état régulier. On peut alors partir par exemple sur des analyses en termes de convergence conditionnelle (un peu ce que fait econoclaste dans son billet d’ailleurs). Avec un problème essentiel relevé notamment par Durlauf et Quah : plus de 80 variables structurelles ont été testées significatives, on ne sait plus trop sur quoi il faut agir (ca montre surtout les limites des réflexions en termes de convergence conditionnelle, bon je développe pas) * Pas d’accord avec Solow quand il dit que le progrès technique on ne sait pas comment ca marche et qu’à l’échelle d’un pays on ne peut pas faire grand chose. Ca sent l’économiste faché de voir son joli modèle détrôné par des modèles plus récents, ca…. * oui, heureusement les salariés peuvent faire des choix, l’esclavage a été aboli il y a quelques temps déjà. Mais si on regarde la part du temps partiel subi, d’une part, et si l’on réfléchi 2 secondes aux rapports de force dans l’entreprise, d’autre part, il faut être un peu naïf pour croire que les salariés sont libres de choisir de faire/pas faire des heures supp. bon, il faudrait nuancer selon les entreprises/secteurs, etc.. @ Adam S. et à d’autres : critiquer une proposition (il faut travailler plus etc.) ne signifie pas qu’on prône la proposition inverse (il faut travailler moins etc.). Mon point de vue serait plutôt le suivant : les 35 heures ne sont pas le pb essentiel (avec des nuances dans certains cas, genre hopital mais bon – cf dossier plutôt bien fait dans le Monde il y a quelques temps). J’aimerai bien que les politiques se focalisent sur les bons pbs. Pour le dire autrement : imaginons qu’on les supprime et qu’on libère les heures supp. Je suis assez convaincu que i) le pb du chômage ne sera pas pour autant résolu, ii) les inégalités sociales risquent de s’aggraver.

  11. Pas brillant le petit Nicolas (c’est sa fête; non ?)… j’aurais pas mis zéro mais 4 / 20: un tissu de lieux communs, d’affirmations non démontrées,  aucune analyse fondée sur des données chiffrées, absence d’esprit critique, des raisonnements caricaturaux. Quand allez-vous donc vous mettre au travail, au lieu de vous agiter en permanence ? (lol)Je ne vous félicite pas car il y a des circonstances aggravantes:sur wikipédia,  ici (http://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Sarkozy)j’ai appris qu’il a passé un bac B en 1973 (économique et social) !!! Bravo…  Un très bon article, comme d’habitude, un peu d’humour n’empêche pas la réflexion.de la part d’un fidèle lecteur.

  12. Sinon, vous en pensez quoi des délires de vos collègues et grands économistes Patrick Artus, Elie Cohen et Jean Pisani-Ferry qui écrivent des merveilles dans le monde……
    vous croyez qu’ils méritent mieux comme note que le petit Nicolas?

  13. Cher OBO,
    Le probleme comme vous dites n’est pas les 35 heures.  Correct.  Ce sont les 35 heures, la retraite a 60 ans (sans compter les regimes speciaux) avec encore 20 ans d’esperance de vie a 70% du dernier salaire, un taux d’emploi de 63% dont 34% pour les 55-64 ans, les intermittents du spectacle, le trou de la secu, etc. 
    Le probleme effectivement c’est que nous avons une liste de desirs qui excede notre capacite a produire la richesse correspondante. 
    Deux solutions:  (1) Reduire notre liste de desirs (vive la decroissance) ou (2) produire plus de richesse. 
    Nous ferons sans doute un peu des deux ce qui veux dire que pour produire plus de richesse, il faut plus de gens au travail, travaillant probablement globalement plus longtemps (35 h ou retraite) plus tous les gains de productivite que nous pourrons grapiller et qui seront d’autant plus consequents que plus de gens seront au travail.
    Il me semble qu’il y a la l’esquisse d’un cercle vertueux dans la mesure ou plus d’actifs veux dire moins de financement d’inactif, veux dire moins de charges sur les salaires donc soit plus de competitivite salariale ou mieux plus de pouvoir d’achat pour les actifs. Etc.
    Ceci dit je suis un non economiste de l’ecole "quand on est au fond du trou, le mieux est d’arreter de creuser".

  14. Adam S. : on produit de moins en moins de richesses ou ça serait pas plutôt que vous voulez encore plus de croissance? et pourquoi faire ce plus de croissance (alors que entre 1 et 2% c’est déjà pas mal je trouve)? pour faire encore plus de croissance? c’est quand qu’on souffle un peu pour profiter des richesses produites?

  15. OBO :"@AJC : non, je n’ai pas dit qu’il fallait que les étudiants viennent en jean taille basse et les étudiantes avec des casquettes."J’ai encore donc fait des achats pour rien…………..Bon, je vais devoir trouver d’autres trucs si j’ai un oral à passer d’ici la fin de l’année, moi…AJC

  16. C’était pas une usurpation d’identité, mais une épreuve pratique de la prof de théâtre 😉
     
    Plus sérieusement, deux petites choses :
    Au-delà de l’aspect ironique du billet, vous avez un argument qui s’apparente à ce que les rhétoriciens appellent un « straw man », c’est-à-dire que vous réfutez un argument qui n’est soit pas vraiment celui qui est utilisé par votre contradicteur, soit pas le meilleur de ses arguments. En l’occurrence, l’argument facile à réfuter, ce serait « le temps de travail est le principal déterminant de l’enrichissement à long terme ». En effet, qui peut penser que l’histoire qui nous sépare de l’homme de Cro-Magnon  n’aurait été que celle d’une élévation progressive du temps de travail, qui nous aurait permis de vivre dans des logements avec tout le confort moderne, avec des ordinateurs, des voitures, etc.
    En  revanche, un argument plus difficile à contredire est le suivant : « une élévation du temps de travail entre 2007 et 2012 aurait un impact positif sur le revenu par habitant en France ». Ce n’est pas du tout la même chose. Je ne connais pas une étude, un article, un modèle, une école de pensée en économie (y.c. keynésienne), qui contredirait un tel énoncé. Et d’ailleurs, le débat entre les pro-réduction et les pro-augmentation du temps de travail ne porte pas sur ce point (en tout cas, chez ceux des débateur, dans un camp comme dans l’autre, qui sont compétents en économie).  Il porte sur l’arbitrage entre le revenu et le loisir. S’il est certain qu’une augmentation du temps de travail augmenterait le revenu, il est possible qu’il fasse diminuer le bien être (surtout pour les gens comme moi qui adorent le loisir 🙂 )
    On peut ajouter qu’une augmentation du temps de travail ne serait pas un obstacle aux autres sources d’enrichissement (progrès technique, augmentation du capital physique et humain, développement de la concurrence, abolition des restrictions au commerce international, etc.) Donc l’arbitrage est bien uniquement un arbitrage travail-loisir.
     
    Autre chose : si l’on devait lister les actions que peut entreprendre une équipe législative pendant un mandat et dont on soit certain qu’elles se traduisent par une augmentation dans le court-moyen terme du PIB, la liste ne serait pas  bien longue. Elle inclurait sans doute l’augmentation du temps de travail (dans la semaine et/ ou dans la vie), et elle n’inclurait sans doute rien qui concerne le progrès technique. Dire que la PTF est un sujet de recherche fécond en économie est une chose, prétendre que ces recherches permettent de formuler des recommandations claires et efficaces en matière de politiques publiques, ça me semble plus présomptueux, surtout si le critère d’évaluation est l’évolution du PIB sur 5 ans dans un pays de l’OCDE de 60 millions d’habitants.

  17. Antoine Belgodere :Questions bêtes hein… j’suis vraiment un cave en économie, mais je me demandais juste, quand même. (Si quelqu’un peut m’éclairer à ce sujet, qu’il n’hésite pas.)"Il porte sur l’arbitrage entre le revenu et le loisir. S’il est certain qu’une augmentation du temps de travail augmenterait le revenu, il est possible qu’il fasse diminuer le bien être (surtout pour les gens comme moi qui adorent le loisir 🙂 )"Si l’on augmentait le temps de travail, cela ne diminuerait pas potentiellement notre productivité ?Nous nous démarquons de nombreux pays en cela, et est-ce qu’il ne serait pas risqué de voir cette dernière baisser ?Et à ce sujet, chez certains penseurs, les variations de salaire n’est-il pas sensé suivre les variations de productivité ?Si la productivité baisse et que donc, que les coûts unitaires de production augmentent dans certains secteurs, cela ne pourrait justement pas s’en ressentir sur cette hausse du revenu que beaucoup espèreraient ?A côté de cela, j’ai l’impression que l’on différencie totalement loisir et travail dans ta réponse, alors…. que les deux me semblent liés.Non seulement en raison des apports de productivités apportés par des "employés/ouvriers/cadres heureux", mais également pour des raisons "institutionnelles" : l’augmentation/la diminution du temps de travail peut amener des variations au niveau du pouvoir de négociation et des "recherches d’avancées" des agents touchés. (Y compris dans la répartition de la valeur ajoutée entre les patrons, les actionnaires et les salariés !)Et éventuellement des troubles : grèves, etc.En France, nous avons de la chance : nous nous trouvons dans la moyenne basse au niveau de l’intensité des grèves et de leur nombre. (Pour plus d’infos à ce sujet, si tu veux des sources…)Est-ce qu’une pression plus importante du patronnat apportée par cette hausse du temps de travail (Vu que les patrons et actionnaires refuseraient sûrement que pour une hausse du temps de travail, la productivité diminue… et demanderaient alors un rythme plus soutenu au niveau du travail des salariés.) n’amènerait justement pas plus de troubles au niveau social ? (Avec les répercutions économiques et pour "l’image de la France" tant décriée par le Figaro ou TF1 que l’on connaît.)"On peut ajouter qu’une augmentation du temps de travail ne serait pas un obstacle aux autres sources d’enrichissement (progrès technique, augmentation du capital physique et humain, développement de la concurrence, abolition des restrictions au commerce international, etc.)"Et en quel honneur…? Pourrais-tu détailler ?…"Donc l’arbitrage est bien uniquement un arbitrage travail-loisir."Voir plus haut."si l’on devait lister les actions que peut entreprendre une équipe législative pendant un mandat et dont on soit certain qu’elles se traduisent par une augmentation dans le court-moyen terme du PIB"L’important ne serait-il pas plutôt de se concentrer sur l’augmentation/la diminution de notre productivité, de la répartition du revenu en faveur des salariés, etc ?Le but des économistes, rassure moi, est-il d’amener le PIB à croître sans regard sur d’autres indicateurs ou est-il plutôt d’amener à une hausse de l’utilité collective ?…Donc voilà… j’ai quelques questions, comme ça…Désolé si le tutoiement te gène : je préfère. Je passerai au vouvoiement (Avec des excuses.) si cela t’as choqué.Amicalement,AJC

  18. Ho. Petit ajout, bête et méchant.Au sujet de la hausse du salaire par rapport à la productivité.Chez les microéconomistes cela, je crois, est posé comme une forme de mécanisme normal.Mais il me semble que dans la réalité, et le maître de ces lieux n’a qu’à me le signaler si j’ai tout compris de travers, cette hausse du salaire n’est potentiellement amené que si le pouvoir de négociation du salariat est suffisamment important.A l’heure actuelle, en France, nous avons plusieurs contraintes qui posent des problèmes au niveau de ce pouvoir de négociation :- les menaces de délocalisation, qu’elles soient fictives ou non, on nous pète et répète cela dès qu’on le peut, (Y’a pas 30mn que j’étais en train, d’ailleurs, de répondre à des types à ce sujet.)- l’armée de réserve, (Y’aurait apparemment un problème au niveau du chômage, en France. Et ça fout les glandes à plein de monde. Trouillards.)- une doxa médiatique favorable aux employeurs et aux patrons. (On peut parler ici de Parisot, Lagardère, Dassault, etc mais la composition de l’actionnariat n’a peut-être rien à voir avec l’information diffusée ! Ho-ho ! :oD)- faiblesse du syndicalisme chez les actifs…J’imagine qu’il y en a quelques autres qui peuvent favoriser (Droit de grève sans pour autant que l’armée se ramène…) ou non le pouvoir de négociation du salariat.La question est : si la productivité reste la même ou s’accroît pour un nombre supérieur d’heures travaillées (Donnons le fouet à ces fainéants de Français !), est-ce que les patrons seraient enclins à redistribuer vers les salariés une partie des richesses supplémentaires créées ou cela arriverait-il plutôt dans leurs poches ou celles d’actionnaires ? :o)Amicalement,AJC

  19. Dernier "flood" de la nuit :Pour reprendre ces phrases que j’ai écrites :"Si l’on augmentait le temps de travail, cela ne diminuerait pas potentiellement notre productivité ?Nous nous démarquons de nombreux pays en cela, et est-ce qu’il ne serait pas risqué de voir cette dernière baisser ?"A prendre également comme "est-ce qu’il ne serait pas risqué de voir cette dernière croître plus lentement que si le temps de travail n’était pas augmenté ?".:o)AJC

  20. @Vulgos: Je n’ai pas dit que l’on produisait de moins en moins de richesse, j’ai simplement dit que la liste de nos desirs avait cru plus vite que notre production de richesse.  1936 avait deja entrainé le meme phenomene de deconnection desir/richesse et il avait fallu plus de 40 ans d’ajustement pour que ces pseudo avancées sociales deviennent realité.
    Le probleme irritant ce n’est pas le type de choix de societé que font les gens mais c’est qu’ils ne veulent pas accepter les conséquences logiques de leur choix.  Si on veux travailler moins, alors il faut, soit gagner moins, soit pédaler beaucoup plus vite pour gagner autant, avec toutes les consequences que cela entraine.  Nous avons fait ce dernier choix et la qualite de vie au travail s’est considerablement degradée — je rappelle que la France est un des rares pays ou les accidents du travail sont en augmentation.
    J’ajoute que un irritant mineur est la propensité des gens a vouloir faire des choix pour moi: par exemple me dire que je serais plus heureux si je travaillais moins, travailler moins eux meme tout en me demandant de financer leurs loisirs.  Je suis parfaitement heureux et tres productif en travaillant beaucoup; je ne suis pas mineur de fond (eux non plus d’ailleurs) et j’ai une vision tres claire de ce que je veux et pourquoi.  Ce n’est qu’un irritant mineur parceque quelqu’un comme moi a toujours la possibilite (deja utilisee d’ailleurs) d’aller voir ailleurs si l’herbe est plus verte.

  21. Adam S. : "j’ai simplement dit que la liste de nos desirs avait cru plus vite que notre production de richesse. "Entièrement d’accord avec ce constat. Mais je me pose des questions. Pourquoi cet accroissement des désirs? Jusqu’où? "Je suis parfaitement heureux et tres productif en travaillant beaucoup; je ne suis pas mineur de fond (eux non plus d’ailleurs) et j’ai une vision tres claire de ce que je veux et pourquoi."La question ne se pose pas pour toi, ton travail c’est tes loisirs (et inversément). Mais pour tous les autres, l’immense majorité, qui ne s’épanouit pas dans son travail? D’ailleurs, pourquoi ne s’épanouissent-ils pas dans leur travail?

  22. Mon cher Vulgos,
    Je rentre en France apres 15 ans a l’étranger et j’ai du mal a me remettre du choc culturel, de ce que je percois comme un accroissement incroyable de la notion des "droits" non contrebalancé par une quelconque notion de devoir, responsabilité, faisabilité, etc.  Je n’ai pas d’explication.  Simplement que la France est un pays tres socialisé (autant que les pays scandinaves), tres peu transparent et que, vu de ma place au comptoir, plus on pense qu’on peut satisfaire ses désirs gratuitement plus on en demande.  C’est comme cela que je percois cette extension du domaine du service public "a la Francaise".
    Quand au travail, juste deux remarques: (1) Le travail est le producteur de lien social le plus puissant; donc je suis pour forcer les gens a travailler.  (2) Je comprends que certain ne s’epanouissent pas dans leur travail pour toute une varieté de raisons.  Je trouve légitime qu’ils fassent donc, si ils le peuvent, le choix de travailler moins.  Je leur demande simplement de ne pas m’imposer leur choix, soit directement par le biais d’une loi sur les heures travaillées, soit indirectement par le biais d’une fiscalité punitive. 
    Non pas que je sois contre la fiscalité mais je ne peux m’empecher de remarquer que mon financement (plutot important) ne va pas a aider les plus démunis (intellectuellement, socialement, economiquement) mais essentiellement a arroser un grand corps central de petits bourgeois (pardon de bobos) qui l’utilise pour le superflu (notamment travailler moins) et dont la satisfaction des besoins est moins prioritaire a mes yeux que la satisfaction des miens.
    On doit etre assez loin du sujet, Patron remettez nous ca!

  23. L’auteur de ce blog, sous couvert de démonstrations très bien argumentées, ne peut cacher son penchant politique et de ce fait, ce dernier la principale motivation d’un détournement scientifico-économique à des fins purement politiques. C’est dit.Quant à ce post en particulier, on se demande encore comment on peut omettre la place de l’entrepreneur et de ses choix. Entre un qui nous dit que les travailleurs sont des fainéants, et l’autre qui nous sort, non les travailleurs sont gentils, il faut juste lui donner ses carottes avant qu’il avance, rien n’est évoqué sur le mal-être du plus grand générateur d’emploi : l’entrepreneur.Je viens de délocaliser une partie de ma PME en Chine, mon histoire tiendrait dans un bon livre. Conscient de représenter le "mal" d’un pays, j’ai par ailleurs la satisfaction de rendre les gens heureux en leur donnant un travail, qui les sort littéralement du lit tous les matins. Seulement, à 9000 kms de la France, cela est encore bien difficile à envisager pour la plupart.Merci donc à monsieur Bouba-Olga et son gloubiboulga économique quotidien. Au moins, ca me redonne le sourire lorsqu’il pleut ici.À vous lire.

  24. Cayenne, il me semble au contraire que OBO répond en partie quand il dit que ce n’est pas les salariés qui choisissent leur temps de travail? A destination d’Adam, d’ailleurs: ce sont précisément ceux qui ne s’épanouissent pas dans leur travail qui n’ont pas la possibilité matérielle de choisir leur temps de travail. Comment on fait? Liberté pour ceux qui ont un bon job et loi pour les autres? Tu conviendras que ce n’est pas facile à mettre en oeuvre.Sinon Adam, seconde remarque: tu dis qu’on ne peut pas vouloir à la fois la baisse du temps de travail et l’élévation du niveau de vie, qu’il faut travailler plus pour pouvoir se payer du mieux être? Quel rapport entre les deux propositions? De mémoire, c’est sous Jospin pendant l’introduction des 35 h que le nombre d’heures travaillées a été le plus important en France? Depuis que ce gouvernement a libéralisé les heures supplémentaires, le nombre d’heures travaillées a baissé! Je ne crois pas à un lien inverse (plutôt de la conjoncture) mais il semble un peu rapide qu’on ne peut pas travailler plus (collectivement) en travaillant moins (individuellement). On a plein de chômeurs et de préretraités comme réserve de travail, même avec une réduction individuelle.

  25. @ Tina
    1. Je ne pense pas avoir dis quoique ce soit qui soit contradictoire avec votre post;
    2. Le blog d’econoclaste traite egalement du sujet;
    3. Interet du travail: mon opinion de CdC est que (a) les 35h sans diminution de salaire ont eu deux consequences: penibilite du travail accrue et stagnation des salaires d’ou insatisfaction (b) la plupart des gens, la plupart du temps, sont heureux au travail.  Avec peut etre l’exception des jeunes a pretentions intellectuelles qui sortent de la realite virtuelle qui, en France, passe pour l’education superieure et se trouvent confrontés avec le monde reel.  Il faut du temps pour ajuster, et certain vont continuer a rever a cet autre monde possible qui ne necessite pas de faire des choix de vie douloureux.

  26. juste une petite chose sur la merveilleuse loi des débouchés de monsieur say qu’optimum cite: encore faut-il que la demande soit solvable. Ce qui il faut bien l’avouer devient compliqué en ces temps de vaches maigres.Vous me direz qu’on peut toujours aller vers le modele US et dépenser 120% de notre revenu disponible mais je ne suis pas certains que cela marche. ne serais-ce que parcequ’il faut bien épargner un peu histoire de fournir aux institutions financières de quoi prêter aux entreprises l’argent pour leur développement… Non?Et puis il parait qu’il existe un contingent de 230H annuelles (ou 180 je ne sais plus , peut etre les deux en fonction des salariés consernés) d’heures supp… elles sont faites pour les chiens ?

  27. J’ai failli oublier:"la plupart du temps, la plupart des gens sont heureux au travail" ? Vous vivez où ? Sur le nuage des bisounours? Pourquoi croyez vous que les arrets maladies sont si nombreux ? Je suis bien convaincu que les salariés de la grande distribution sont pour "la plupart" berçés d’un bonheur sans nom mais je ne suis pas certains que ce soit le cas pour la "plupart des gens, la plupart du temps" (ce qui soit disant passant reste trés trés flou comme tentative de comptage, après tout la population active en france ce n’est que 25 millions de personnes..)

  28. "Travailler plus pour gagner plus". N. Sarkozy insistait lors sa dernière émission TV sur la nécessité de "libérer" les heures supplémentaires. Tout le monde est d’accord sur ce constat. Mais encore faut-il que les heures sup soient payées! Ce qui n’est pas toujours le cas.

  29. Blog un peu gaucho pour une petite Sarkoziste comme moi … Néanmoins, il faudra avouer que j’ai eu mon quart d’heure d’humour de la journée. Et pour ça je reviendrai.
     
    Bonne continuation.

  30. Cher Olivier Bouba-Olga,Vous observez, à juste titre selon moi, que la France se caractérise par de faibles revenus, plus exactement par de faibles augmentations des revenus salariaux. Vous affirmez en outre que le rôle de la BCE est mineur en la matière.J’avoue ne pas comprendre vraiment. Car si j’en crois Jean-Claude Trichet, il augmente les taux pour freiner l’augmentation des salaires. Il a invoqué explicitement cette raison pour justifier la hausse de septembre (Libération du 19 septembre, de mémoire). Surestime-t-il le rôle de l’institution qu’il dirige? Cache-t-il ses véritables motivations?AmitiésChristophe

  31. pour ne pas devenir ni comme François F ni comme le petit Nicolas S. je vais réviser mes cours d’économie de terminale (ils devraient en faire autant..): les déterminants de l’investissement, le progrès technique et croissance, le chômage…. c’est loin tous ça pour eux..

  32. Décrochage du prix de l’or

    Actuellement, nous sommes loin des 800 $ atteint lors de son dernier sommet en 1980. Si nous prenons la valeur ajustée par rapport à l’inflation, ce prix de 800 $ l’once (31,1 g) correspondrait à
    un prix compris entre 1700 et 2400 $, cette variation est en fonction de l’indice retenu pour définir la hausse des prix.

    Une des raisons pour laquelle l’or n’a pas suivi  cette hausse  en rapport des indices est que l’or physique présentait peu d’attrait en France comme support de placement. Les
    différents gouvernements français et d’autres pays ont tout fait pour dissuader l’achat d’or en pièces et lingots. En France la mise en application de l’article 15 de la loi n° 94-6 du 4 janvier
    1994 et l’instauration de taxations diverses, 8% (7,5 +0,5%) lors de la vente en sont la principale cause.

    Cette semaine la première de février, nous enregistrons un décrochage sur le prix de l’once d’or, c’est le rebond du dollar qui en est la cause. La monnaie européenne se porte
    très mal, entrainée par les déficits incontrôlables des pays du sud de l’union européenne. 

    http://interor.fr

Répondre à Olivier Simard-Casanova Annuler la réponse

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *