En 1999, les Nations Unies ont proclamé la date du 25 novembre Journée Internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.
L’Université de Poitiers nous propose de réfléchir à ce sujet sur un plus long terme en organisant dès fin novembre une série de rencontres artistiques et littéraires. Jusqu’au 6 avril 2018, vous pourrez assister à des conférences, des expositions, et des ateliers autour des violences subies par les femmes.
Une résidence d’artistes viendra rythmer ce programme, puisque nous accueillerons jusqu’en février 2018 deux jeunes artistes de bande dessinée : Tiphaine Gantheil et Timothée Morisse. Leurs créations seront ensuite exposées du 8 mars au 6 avril à la Maison des Étudiant·e·s.
Vos bibliothèques universitaires sont elles aussi investies dans ce projet puisqu’une « lecture dessinée » sera organisée à La Ruche (Bâtiment A2) le mardi 30 janvier 2018 à 13h : des créations de Tiphaine et Timothée seront projetées au fil des lectures d’œuvres littéraires sur la thématique des violences à l’égard des femmes.
Par ailleurs, du 23 janvier au 5 février, la BU Lettres mettra en valeur une série de documents (BD, livres, DVD…) nous invitant à réfléchir sur les violences faites aux femmes. Parmi ces ouvrages, nous vous conseillons notamment ces BD que vous pouvez emprunter à la BU Lettres :
- Les Crocodiles : témoignages sur le harcèlement et le sexisme ordinaire de Thomas Mathieu (le Tumblr « Project Crocodiles » à l’origine de la BD est d’ailleurs toujours en ligne)
- L’origine du monde, de Liv Strömquist
- Inès, de Loïc Dauvillier et Jérôme d’Aviau
- …à la folie, de Sylvain Ricard
- Le Choix, de Désirée et Alain Frappier
- Un tout petit bout d’elles, de Raphaël Beuchot et Zidrou
Merci pour votre article.
Plasticienne engagée, j’ai réalisé des oeuvres sur le sujet des violences faites aux femmes que j’ai pu présenter à 400 lycéens français pour la Journée des Femmes 2018. L’action est aussi la pédagogie et le débat.
Une oeuvre intitulée « Phallocratie », à découvrir : https://1011-art.blogspot.fr/p/phallocratie.html, sur le sujet de la domination sociale, culturelle et symbolique exercée par les hommes sur les femmes.
Quand l’art permet de parler toutefois avec humour de cette prégnance virile !
Mais aussi une série sur les mutilations sexuelles intitulée « Infibulation ». Quand l’art permet de parler directement des MGF et d’ouvrir le débat.
A découvrir : https://1011-art.blogspot.fr/p/blog-page.html
Mais aussi une oeuvre plus pudique intitulée « Noli me tangere » sur l’inviolabilité du corps de la femme : https://1011-art.blogspot.fr/p/noli-me-tangere.html
Dans les trois cas le dialogue fut incroyable avec les élèves .
Merci pour votre commentaire qui est aussi l’occasion de découvrir votre très intéressant travail.
Lorsque l’on examine avec attention et un peu de sérieux les mesures précises prévues par le « Grenelle sur les violences faites aux femmes » on est surpris par leur indigence.La plupart des mesures existaient déjà.Les montants annoncés sont très largement surévalués c’est-à-dire faux.Mais il y a mieux et cela interroge à plus d’un titre.Il s’agit des salaires versés aux enseignantes du 1er cycle et du second cycle,comptabilisés dans ces crédits prétendument alloués à la lutte contre les violences faites aux femmes.Les enseignantes auraient été recrutées afin de lutter contre les violences faites aux femmes ?De qui se moque-t-on ?On tombe du placard en lisant la fine analyse des mesures constitutives du « Grenelle sur les violences faites aux femmes »réalisée par Caroline De Haas.Qu’est-ce que ce plan de Mme Schiappa ?S’agit-il d’une escroquerie en bonne et due forme ou bien de l’énième sketch de Cyril Hanouna ?Peut-être les deux.